Les Hongkongais s'arrachent la dernière édition du journal Apple Daily

Les journalistes d'Apple Daily détiennent des exemplaires fraîchement imprimés de la dernière édition du journal tout en reconnaissant les partisans rassemblés devant leur bureau à Hong Kong au début du 24 juin 2021, alors que le tabloïd pro-démocratie a été contraint de fermer après 26 ans en vertu d'une nouvelle loi sur la sécurité nationale. (Photo, AFP)
Les journalistes d'Apple Daily détiennent des exemplaires fraîchement imprimés de la dernière édition du journal tout en reconnaissant les partisans rassemblés devant leur bureau à Hong Kong au début du 24 juin 2021, alors que le tabloïd pro-démocratie a été contraint de fermer après 26 ans en vertu d'une nouvelle loi sur la sécurité nationale. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 24 juin 2021

Les Hongkongais s'arrachent la dernière édition du journal Apple Daily

  • «L'Apple Daily est mort, la liberté de la presse est devenue la victime de la tyrannie»
  • Plus d'un millier de personnes, parmi lesquelles 700 journalistes, sont désormais sans emploi

HONG KONG: De longues files se sont formées jeudi matin devant les kiosques de Hong Kong, beaucoup d'habitants espérant pouvoir acheter le dernier numéro de l'Apple Daily, quotidien pro-démocratie contraint de cesser de paraître, près d'un an après la promulgation de la loi sur la sécurité nationale impulsée par Pékin.

Pour sa dernière Une, l'Apple Daily a choisi d'afficher une large photo d'un journaliste qui, depuis la salle de rédaction, salue les centaines de personnes rassemblés mercredi devant le siège du quotidien pour lui dire ses adieux. 

"L'Apple Daily est mort", a écrit le rédacteur en chef adjoint Chan Pui-man, arrêté la semaine dernière pour atteinte à la sécurité nationale, dans une lettre d'adieu adressée aux lecteurs. "La liberté de la presse est devenue la victime de la tyrannie".

La disparition soudaine de ce journal est le dernier coup porté à la liberté dont jouissaient jusqu'à présent les Hongkongais. Elle fait craindre qu'à terme, les nombreux médias internationaux qui y ont établi leur siège, ne quittent le centre financier.

Dans le quartier populaire de Mongkok, aux premières heures du jour, des centaines de personnes ont attendu, certains en chantant "Apple Daily, nous nous retrouverons", d'avoir la dernière édition entre les mains.

Parmi eux, Candy, une trentaine, qui n'a souhaité donner que son prénom, ces événements sont "choquants". "En deux semaines, les autorités peuvent utiliser cette loi de sécurité nationale pour démanteler un groupe coté en Bourse".

Quelques heures plus tard, les kiosques de Central, le quartier financier de la ville, ne désemplissaient pas. "Tout cela est si soudain", regrettait un étudiant, Tim, inquiet que Hong Kong ne soit entré "dans une sombre période".

Dans le collimateur

Le tabloïd était depuis longtemps dans le collimateur de Pékin pour son soutien au mouvement pro-démocratie et ses critiques récurrentes des dirigeants chinois. Ces derniers n'ont donc pas hésité à mettre à profit la loi sur la sécurité nationale pour le contraindre à disparaître.

Son propriétaire, le magnat de la presse Jimmy Lai, est en détention pour son implication dans des manifestations en 2019 en faveur de la démocratie. Il est également inculpé en vertu de la loi sur la sécurité nationale, passible de la prison à vie.

Mais c'est la semaine dernière, qu'un coup fatal a été porté au journal. 

La salle de rédaction a été perquisitionnée, cinq de ses dirigeants arrêtés et les avoirs du journal gelés. Dans l'impossibilité de payer ses salariés et ses fournisseurs, le groupe de presse n'a pas eu d'autre choix que de jeter l'éponge et d'annoncer que l'édition de jeudi, tirée à un million d'exemplaires pour 7,5 millions d'habitants, serait la dernière.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, il a supprimé son site internet et ses comptes Twitter et Facebook.

Plus d'un millier de personnes, parmi lesquelles 700 journalistes, sont désormais sans emploi.

"Les Hongkongais ont perdu un média qui a osé s'exprimer et s'est battu pour défendre la vérité", ont déclaré dans un communiqué commun huit associations de journalistes, appelant les personnes travaillant pour des médias à s'habiller en noir.

Ligne rouge

La Chine a imposé l'an passé la loi sur la sécurité nationale pour reprendre en main du territoire après le vaste mouvement pro-démocratie de 2019. 

Une série d'articles et d'éditoriaux qui, selon la police, appelaient à des sanctions internationales contre la Chine et Hong Kong, sont à l'origine des poursuites engagées contre l'Apple Daily.  

M. Lai, le rédacteur en chef Ryan Law et le directeur général Cheung Kim-hung sont en détention après avoir été inculpés pour collusion avec une puissance étrangère.

Mercredi, un des éditorialistes, Yeung Ching-kee, a été arrêté et fait l'objet des mêmes chefs d'inculpation.

La décision de geler les actifs de l'Apple Daily a montré l'étendu des pouvoirs dont disposent les autorités pour poursuivre toute société qui, à leurs yeux, menacerait la sécurité nationale. 

Depuis des décennies, de nombreux médias internationaux ont fait de Hong Kong leur siège régional, attirés par une réglementation favorable et une liberté d'expression garantie par sa mini-constitution.

Mais depuis quelques mois, beaucoup s'interrogent sur leur avenir à long terme dans la ville.

La ville ne cesse de glisser vers le bas du classement annuel de l'ONG Reporters sans Frontières sur la liberté de la presse, passant de la 18e place en 2002 à la 80e cette année. 

Mardi, la cheffe de cheffe de l'exécutif, Carrie Lam, a dit que "critiquer le gouvernement n'était pas un problème" mais que la ligne rouge à ne pas franchir était "organiser des actions incitant à la subversion".

Au départ, les autorités avaient affirmé que la loi imposée par Pékin, qui visait à mettre fin à toute dissidence, ne concernait qu'une "infime minorité". 

Près d'un an plus tard, elle a radicalement changé le paysage politique et judiciaire de la ville. Plus d'une soixantaine de personnes ont été inculpées pour l'avoir enfreint, dont de nombreuses figures du mouvement pour la démocratie.


L’Ambassade du Maroc à Tokyo célèbre le 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI

L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume. (Photo: ANJ)
L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume. (Photo: ANJ)
Lors de la célébration du 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI à Tokyo, l’Ambassadeur Bouhlal a mis en avant les réformes du Royaume, son rôle croissant en tant que hub régional et ses avancées dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et du tourisme. (Photo: ANJ)
Lors de la célébration du 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI à Tokyo, l’Ambassadeur Bouhlal a mis en avant les réformes du Royaume, son rôle croissant en tant que hub régional et ses avancées dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et du tourisme. (Photo: ANJ)
Le ministre japonais KIUCHI Minoru a salué la stabilité et l’ouverture du Maroc, soulignant l’intérêt croissant des investisseurs japonais pour un pays devenu un partenaire stratégique en Afrique. (Photo: ANJ)
Le ministre japonais KIUCHI Minoru a salué la stabilité et l’ouverture du Maroc, soulignant l’intérêt croissant des investisseurs japonais pour un pays devenu un partenaire stratégique en Afrique. (Photo: ANJ)
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  • L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume
  • Le Japon a salué la stabilité du Maroc et le renforcement des liens économiques bilatéraux

TOKYO : L’Ambassade du Royaume du Maroc à Tokyo a célébré mercredi le 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI.

L’événement a rassemblé des parlementaires éminents, des personnalités politiques japonaises, des diplomates, des chefs d’entreprise ainsi que des responsables gouvernementaux, conférant à la célébration une dimension solennelle et prestigieuse.

L’Ambassadeur Rachad Bouhlal a accueilli les invités en soulignant les réformes visionnaires et cohérentes menées par le Roi Mohammed VI tout au long de ses 25 années de règne. Ces réformes ont largement contribué à faire du Maroc « un pays moderne, ouvert et inclusif », tout en favorisant son développement économique et social, le positionnant comme un modèle pour d'autres nations.

L’Ambassadeur a également adressé ses salutations à l’Empereur et l’Impératrice du Japon, à la Famille impériale ainsi qu’au Gouvernement et au peuple japonais.

Il a mis en avant le rôle du Maroc en tant que hub régional d’investissement et d’innovation, notamment dans les secteurs industriel et des infrastructures. Il a notamment cité le port de Tanger-Med, aujourd’hui le plus grand port de la Méditerranée, ainsi que l’expansion de la ligne à grande vitesse Al Boraq, première du genre en Afrique.

L’Ambassadeur Bouhlal a souligné que le Maroc figure parmi les premiers pays africains à adopter les énergies renouvelables, ce qui lui permet d’attirer des industries à forte valeur ajoutée. Il a précisé que le Royaume est désormais le premier constructeur de voitures particulières en Afrique, avec un rôle déterminant joué par les entreprises japonaises reconnues pour leur expertise technologique, renforçant ainsi les liens économiques entre les deux pays.

Par ailleurs, le Maroc et le Japon ont signé un mémorandum d’entente pour la promotion de l’investissement et du commerce. Selon les données du tourisme international des Nations unies, le Maroc a accueilli 17,4 millions de touristes en 2024, soit une hausse de 20 % par rapport à 2023, ce qui en fait la première destination touristique du continent africain.

Le ministre japonais de la Sécurité économique, KIUCHI Minoru, a salué les avancées du Maroc sous le leadership du Roi Mohammed VI. Il a exprimé l’admiration du Japon pour les réformes marocaines en faveur de la modernisation et de la justice sociale. Le ministre a souligné que la stabilité politique et l’ouverture du Royaume en font un partenaire de confiance, attirant un nombre croissant d’investissements japonais.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


L'écrivain israélien David Grossman qualifie de "génocide" la situation à Gaza

Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
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  • Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza
  • Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël

ROME: Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza, affirmant en avoir "le cœur brisé", dans une interview publiée vendredi dans le quotidien italien La Repubblica.

"J'ai refusé pendant des années d'utiliser ce terme: "génocide". Mais maintenant je ne peux pas m'empêcher de l'utiliser, après ce que j'ai lu dans les journaux, après les images que j'ai vu et après avoir parlé avec des personnes qui y ont été", dit-il.

"Je veux parler comme une personne qui a fait tout ce qu'elle pouvait pour ne pas en arriver à qualifier Israël d'Etat génocidaire", assure-t-il.

"Et maintenant, avec une douleur immense et le cœur brisé, je dois constater ce c'est ce qui se passe devant mes yeux. "Génocide". C'est un mot avalanche: une fois que tu l'as prononcé, il ne fait que grossir, comme une avalanche. Et il apporte encore plus de destruction et de souffrance", ajoute M. Grossman dont les œuvres ont été traduites en de nombreuses langues, dont le français, l'anglais ou l'italien.

Interrogé sur ce qu'il pensait en lisant les chiffres sur les morts à Gaza, il a répondu: "je me sens mal".

"Mettre ensemble les mots +Israël+ et +famine+, le faire en partant de notre histoire, de notre supposée sensibilité aux souffrances de l'humanité, de la responsabilité morale que nous avons toujours dit avoir envers chaque être humain et non seulement envers les juifs... tout ça c'est dévastateur", poursuit M. Grossman.

Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël, "principalement parce que je ne vois pas d'alternative", saluant dans ce contexte la volonté du président français Emmanuel Macron de reconnaître en septembre l'Etat palestinien.

"Je pense que c'est une bonne idée et je ne comprends pas l'hystérie avec laquelle elle a été accueillie en Israël", dit-il.

"Il est clair qu'il faudra avoir des conditions précises: pas d'armes. Et la garantie d'élections transparentes dont sera exclu quiconque pense à utiliser la violence contre Israël", a conclu l'écrivain.


L'émissaire de Trump promet davantage d'aides humanitaires après une visite à Gaza

Des Palestiniens de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, se précipitent vers un avion effectuant un largage d'aide au-dessus du territoire palestinien assiégé par Israël, le 1er août 2025. (AFP)
Des Palestiniens de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, se précipitent vers un avion effectuant un largage d'aide au-dessus du territoire palestinien assiégé par Israël, le 1er août 2025. (AFP)
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  • L'émissaire américain Steve Witkoff a effectué vendredi une visite dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, promettant d'y augmenter l'aide humanitaire
  • L'ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d'aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un "piège mortel" pour les Gazaouis

Gaza, Territoires palestiniens: L'émissaire américain Steve Witkoff a effectué vendredi une visite dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, promettant d'y augmenter l'aide humanitaire, au moment où la pression s'accentue sur Israël face aux pertes humaines dans le territoire palestinien affamé.

En amont de cette visite de l'émissaire du président Donald Trump, l'ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d'aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un "piège mortel" pour les Gazaouis.

Après près de 22 mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza assiégée par Israël est menacée d'une "famine généralisée" selon l'ONU et est totalement dépendante de l'aide humanitaire.

Entretemps, les bombardements et tirs israéliens ont continué dans le territoire palestinien, où la Défense civile a fait état de 22 Palestiniens tués, dont huit qui attendaient de l'aide.

"Qu'ont fait nos fils et nos filles? Qu'ont fait les enfants pour mériter cette famine? Ayez pitié de nous!", se lamente la sexagénaire Yasmine al-Farra à l'hôpital Nasser de Khan Younès (sud), où elle pleure son fils tué.

Steve Witkoff et l'ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, ont visité dans la matinée un centre de la GHF "afin de connaître la vérité sur les sites d'aide", a indiqué M. Huckabee.

- "Nourrir les gens" -

M. Witkoff a ensuite précisé sur X que leur visite, de "plus de cinq heures", avait pour but "de fournir à @POTUS (le président Trump) une compréhension claire de la situation humanitaire et d'élaborer un plan visant à livrer de la nourriture et une aide médicale aux habitants de Gaza".

Selon le site américain Axios, M. Trump a déclaré travailler sur un plan à Gaza "pour nourrir les gens".

La GHF a lancé ses opérations fin mai, après près de trois mois de total blocus humanitaire imposé par Israël, écartant le système d'aide mis en place par l'ONU.

Depuis, 1.373 Palestiniens qui attendaient de l'aide ont été tués à Gaza, dont 859 près des sites de la GHF, une organisation au financement opaque, "la plupart" par l'armée israélienne, a affirmé l'ONU.

Dans un rapport, HRW a dénoncé un système humanitaire "militarisé" qui a provoqué selon l'ONG des "bains de sang". Elle a qualifié de "crimes de guerre" les "meurtres de Palestiniens en quête de nourriture, par les forces israéliennes".

L'armée israélienne, sollicitée par l'AFP, a dit examiner les rapports faisant état de victimes civiles près des zones de distribution d'aides.

Depuis une semaine, des avions de plusieurs pays ont largué des vivres à Gaza. Les autorités israéliennes ont annoncé que plus de 200 camions d'aide avaient été distribués jeudi par les organisations internationales.

Les agences internationales jugent ces aides insuffisantes et selon l'ONU 6.000 camions attendent le feu vert israélien pour entrer à Gaza.

- Vidéo d'un otage -

M. Witkoff, qui s'était rendu à Gaza en janvier, a rencontré jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sous pression à la fois en Israël pour tenir ses engagements à détruire le Hamas et libérer les Israéliens kidnappés le 7-Octobre, et à l'étranger pour faire taire les armes à Gaza.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.

L'offensive de représailles lancée par Israël à Gaza, a fait au moins 60.249 morts, en majorité des civils, d'après les données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Vendredi, le Hamas a diffusé une vidéo d'un otage israélien, identifié par les médias israéliens comme Evyatar David, 24 ans. L'otage y apparaît amaigri et visiblement affaibli, détenu dans un tunnel.

L'AFP n'a pas pu déterminer l'authenticité de la vidéo, ni la date de son enregistrement.

Dans un rapport d'enquête publié vendredi, la chaîne publique britannique BBC a affirmé avoir recueilli des témoignages de membres du personnel médical, de groupes de défense des droits humains et de témoins sur plus de 160 enfants touchés par balle pendant la guerre à Gaza. Elle a ajouté que 95 avaient été touchés à la tête ou à la poitrine et que, selon des témoins, 57 d'entre eux auraient été visés par l'armée israélienne.

Interrogée à ce sujet, l'armée israélienne a déclaré que "toute atteinte intentionnelle aux civils, et en particulier aux enfants, est strictement interdite" par l'armée israélienne et le droit international.