La Tunisie secourt 267 migrants partis de Libye par la mer

Ils ont été ramenés au port de Ben Guerdane, dans le sud de la Tunisie à la frontière avec la Libye, où ils ont été pris en charge par le Croissant-Rouge et l'OIM. (Photo, AFP)
Ils ont été ramenés au port de Ben Guerdane, dans le sud de la Tunisie à la frontière avec la Libye, où ils ont été pris en charge par le Croissant-Rouge et l'OIM. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 25 juin 2021

La Tunisie secourt 267 migrants partis de Libye par la mer

  • Les migrants, partis du port libyen de Zouara, ont été secourus par la marine et la Garde nationale maritime après avoir subi une avarie, a précisé la Garde maritime tunisienne
  • L'ONU a décompté au moins 760 morts en Méditerranée entre le 1er janvier et le 31 mai 2021 et 1400 en 2020

BEN GUERDANE : La Tunisie a secouru jeudi 267 migrants, pour la plupart originaires du Bangladesh, qui tentaient de traverser la Méditerranée pour rallier l'Europe depuis la Libye, a indiqué jeudi l'Organisation internationale des migrations (OIM).

Depuis janvier, plus de 1 000 candidats à l'exil partis de Libye par la mer ont fini leur course en Tunisie, un chiffre en très nette augmentation, a indiqué l'OIM.

Les migrants, partis du port libyen de Zouara, ont été secourus par la marine et la Garde nationale maritime après avoir subi une avarie, a précisé la Garde maritime tunisienne.

Parmi eux, 264 venaient du Bangladesh et 3 autres étaient Egyptiens, selon ces sources.

Ils ont été ramenés au port de Ben Guerdane, dans le sud de la Tunisie à la frontière avec la Libye, où ils ont été pris en charge par le Croissant-Rouge et l'OIM. 

Ils ont ensuite été placés en quarantaine dans un hôtel spécialement réservé de l'île touristique de Djerba, a précisé l'agence onusienne.

Les départs depuis la Libye ont nettement augmenté ces deux dernières années et le nombre de migrants en déroute accueillis en Tunisie aussi.

Les foyers d'accueil du sud de la Tunisie sont pleins, a alerté jeudi Mongi Slim, dirigeant du Croissant-Rouge.

Il y a eu 11 000 départs de Libye entre janvier et avril 2021, soit 73% de plus qu'à la même période l'an passé, en raison notamment de la "détérioration" de la situation pour les étrangers dans le pays qui tente de s'extraire d'une décennie de conflits, selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

L'ONU a décompté au moins 760 morts en Méditerranée entre le 1er janvier et le 31 mai 2021 et 1 400 en 2020.


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Short Url
  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Short Url
  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

Short Url
  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.