Covid: record de décès à Saint-Pétersbourg, Sydney se reconfine

Les rues de la plus importante ville d'Australie, qui compte plus de cinq millions d'habitants, étaient presque vides samedi, et nombre d'habitants étaient sous le choc de ce nouveau confinement. (Photo, AFP)
Les rues de la plus importante ville d'Australie, qui compte plus de cinq millions d'habitants, étaient presque vides samedi, et nombre d'habitants étaient sous le choc de ce nouveau confinement. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 26 juin 2021

Covid: record de décès à Saint-Pétersbourg, Sydney se reconfine

  • C'est le plus grand nombre de décès quotidiens dus à la Covid-19 dans toutes les villes du pays depuis le début de la pandémie
  • En Australie, les autorités ont décidé samedi d'élargir, pour deux semaines, la mesure à l'ensemble de Sydney

SAINT-PETERSBOURG: Saint-Pétersbourg, ville hôte de l'Euro, a enregistré samedi le plus grand nombre de décès quotidiens dus à la Covid-19 en Russie depuis le début de la pandémie, tandis que la métropole australienne de Sydney s'est reconfinée totalement face à une flambée du virus causée par le variant Delta, qui inquiète partout dans le monde.

La Russie dans son ensemble a enregistré samedi 21 665 nouvelles contaminations, un record depuis janvier, alors que le pays est frappé de plein fouet par le variant Delta. Saint-Pétersbourg et la capitale, Moscou, ainsi que sa région sont durement touchés.

L'ancienne capitale impériale et deuxième ville de Russie a répertorié samedi 107 décès au cours des dernières 24 heures, selon un décompte officiel. C'est le plus grand nombre de décès quotidiens dus à la Covid-19 dans toutes les villes du pays depuis le début de la pandémie, selon les agences de presse russes.

Dans l'ensemble de la Russie, le nombre de décès quotidiens samedi est le plus élevé depuis décembre avec 619 morts, pour un total de 132 683 depuis le début de la pandémie, selon le décompte officiel.

En Australie, après avoir décrété vendredi le confinement de quatre quartiers du centre de Sydney, les autorités ont décidé samedi d'élargir, pour deux semaines, la mesure à l'ensemble de la métropole.

Les rues de la plus importante ville d'Australie, qui compte plus de cinq millions d'habitants, étaient presque vides samedi, et nombre d'habitants étaient sous le choc de ce nouveau confinement. 

"Nous avons eu du mal à nous remettre des confinements de l'année dernière", explique Chris Kriketos, 32 ans, qui travaille dans une boulangerie du centre de Sydney. "Aujourd'hui, on a juste l'impression d'un nouveau coup de pied pendant que l'on se relève lentement".

Dans ce pays, qui a jusqu'à maintenant plutôt bien contenu la propagation de la Covid-19, plus de 80 personnes ont été testées positives cette semaine, toutes en lien avec un chauffeur qui conduisait des équipages de compagnies aériennes de l'aéroport de Sydney jusqu'aux hôtels de quarantaine.

"Quand vous avez un variant aussi contagieux que le virus Delta, un confinement de trois jours ne marche pas", a expliqué la Première ministre de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, Gladys Berejiklian. "Nous devons nous préparer à un nombre potentiellement élevé de cas dans les jours qui viennent".

Confinement strict au Bangladesh

Face à cette situation, la Nouvelle-Zélande a suspendu samedi pour trois jours la "bulle aérienne" permettant les vols sans quarantaine avec l'Australie.

Le ministre néo-zélandais en charge de la lutte contre le Covid-19, Chris Hipkins, a déclaré que cette suspension donnerait aux responsables le temps d'envisager des mesures "pour rendre la bulle plus sûre, comme des tests avant le départ pour tous les vols" entre les deux pays.

Comme l'Australie, plusieurs pays connaissent une recrudescence de nouveaux cas, au moins en partie liée à la diffusion du variant Delta, déjà responsable d'une reprise épidémique au Royaume-Uni depuis quelques semaines, et prennent des mesures.

Confronté à une augmentation "dangereuse et alarmante" des cas de contamination au variant Delta, le Bangladesh va imposer un nouveau confinement extrêmement sévère à partir de lundi. 

Toutes les administrations publiques et les entreprises du secteur privé seront fermées pendant une semaine, et seuls les déplacements à caractère médical seront autorisés, a indiqué le gouvernement. 

Israël, qui se targuait d'être sorti en premier de la crise sanitaire grâce à une vaste campagne de vaccination, a rétabli vendredi l'obligation du port du masque dans les lieux publics fermés et les entreprises.

En France, deux malades sont décédés du décédés du variant Delta dans le Gers, dans le sud-ouest du pays, constituant les deux premiers cas de contamination par ce variant dans ce département, ont indiqué les autorités sanitaires locales. 

Elles ont annoncé "un plan d'action immédiat" pour "éviter une reprise épidémique".

Cluster géant en Espagne

Si l'épidémie de Covid connaît une relative embellie --avec un nombre de nouveaux cas rapportés dans le monde au niveau le plus faible depuis février, selon l'OMS--, le variant Delta pourrait provoquer un rebond dès cet été si rien n'est fait pour le contrer précocement, avertissent spécialistes et autorités sanitaires.

Mais l'heure reste pour l'instant à l'allègement des mesures de restriction dans plusieurs pays d'Europe. 

En Espagne, le port du masque n'est plus obligatoire à l'extérieur à compter de ce samedi, même si un voyage d'étudiants dans l'archipel des Baléares entraîné un "cluster" géant de plusieurs centaines de cas de Covid-19 et le placement de plusieurs milliers de jeunes en quarantaine dans sept régions du pays.

La Suisse a aussi décidé de lever ce samedi une bonne partie des restrictions encore en place, notamment le port du masque à l'extérieur. Il sera aussi plus facile de rentrer dans le pays.

L'Islande est devenue vendredi le premier pays européen à lever toutes les restrictions nationales liées à l'épidémie de Covid-19, grâce à l'avancée de la vaccination sur son territoire.

En Italie, c'est lundi que les masques pourront tomber à l'extérieur. Le couvre-feu sera aussi levé dans le Val Aoste, dernière région où il était encore en vigueur.


Inde: au moins 68 personnes toujours disparues après la crue subite dans l'Himalaya

Pour P.K. Joshi, expert des dangers de l'Himalaya à l'université Jawaharlal Nehru de New Delhi, il semble que la crue ait été causée par l'effondrement d'un amas de débris de roche, appelé moraine, qui retenait un lac d'eau de fonte d'un glacier. (AFP)
Pour P.K. Joshi, expert des dangers de l'Himalaya à l'université Jawaharlal Nehru de New Delhi, il semble que la crue ait été causée par l'effondrement d'un amas de débris de roche, appelé moraine, qui retenait un lac d'eau de fonte d'un glacier. (AFP)
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  • Les responsables des secours ont indiqué mardi qu'ils recherchaient des corps dans les décombres de la ville touristique de Dharali, dans l'Etat indien d'Uttarakhand (nord)
  • Gambhir Singh Chauhan, de la Force nationale d'intervention en cas de catastrophe (NDRF), a déclaré que des chiens renifleurs avaient identifié plusieurs sites indiquant la présence d'un corps

NEW DELHI: Au moins 68 personnes sont toujours portées disparues dans la crue meurtrière qui a balayé la semaine dernière une localité dans l'Himalaya indien, ont annoncé mardi les autorités locales.

Elles recensent désormais 68 personnes disparues, dont 44 Indiens et 22 Népalais. Neuf soldats figurent sur la liste.

Les responsables des secours ont indiqué mardi qu'ils recherchaient des corps dans les décombres de la ville touristique de Dharali, dans l'Etat indien d'Uttarakhand (nord).

Gambhir Singh Chauhan, de la Force nationale d'intervention en cas de catastrophe (NDRF), a déclaré que des chiens renifleurs avaient identifié plusieurs sites indiquant la présence d'un corps.

"Lorsque les fouilles ont commencé, de l'eau a jailli du sol", a-t-il précisé.

Les autorités avaient déclaré peu après le désastre que la crue avait été causée par une intense averse de pluie.

Mais des experts évaluant les dégâts estiment que l'averse n'était que le déclencheur final, qui est venu s'ajouter à des jours de pluies soutenues et prolongées qui avaient déjà détrempé et ramolli le sol.

Les glaciers de l'Himalaya, qui fournissent une eau essentielle à près de deux milliards de personnes, fondent plus vite que jamais à cause du réchauffement climatique, exposant les populations à des désastres imprévisibles et coûteux, préviennent les scientifiques.

Le ramollissement du pergélisol (ou permafrost, partie du sol gelée en permanence pendant au moins deux années consécutives) augmente les risques de glissements de terrain.

Pour P.K. Joshi, expert des dangers de l'Himalaya à l'université Jawaharlal Nehru de New Delhi, il semble que la crue ait été causée par l'effondrement d'un amas de débris de roche, appelé moraine, qui retenait un lac d'eau de fonte d'un glacier.


L'Australie va reconnaître l'Etat de Palestine

M. Albanese dit avoir reçu des garanties de la part de l'Autorité palestinienne, afin qu'"aucune place (ne soit donnée) aux terroristes du Hamas dans tout futur Etat palestinien". (AFP)
M. Albanese dit avoir reçu des garanties de la part de l'Autorité palestinienne, afin qu'"aucune place (ne soit donnée) aux terroristes du Hamas dans tout futur Etat palestinien". (AFP)
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  • "Une solution à deux Etats est le meilleur espoir de l'humanité pour rompre le cycle de la violence au Moyen-Orient et aboutir à une fin au conflit et aux souffrances" à Gaza, a déclaré le chef du gouvernement travailliste à la presse à Canberra
  • Et d'ajouter: "l'Australie va reconnaître le droit du peuple palestinien à un Etat qui lui est propre". "La paix ne peut être que temporaire" tant que les Israéliens et les Palestiniens ne disposent pas de leurs Etats, a-t-il dit

CANBERRA: L'Australie va reconnaître l'Etat de Palestine à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, a annoncé le Premier ministre Anthony Albanese lundi, emboîtant le pas à d'autres pays tels que la France et le Canada.

"Une solution à deux Etats est le meilleur espoir de l'humanité pour rompre le cycle de la violence au Moyen-Orient et aboutir à une fin au conflit et aux souffrances" à Gaza, a déclaré le chef du gouvernement travailliste à la presse à Canberra.

Et d'ajouter: "l'Australie va reconnaître le droit du peuple palestinien à un Etat qui lui est propre". "La paix ne peut être que temporaire" tant que les Israéliens et les Palestiniens ne disposent pas de leurs Etats, a-t-il dit.

La guerre dans la bande de Gaza, déclenchée après l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023, a ravivé les velléités à reconnaître l'Etat de Palestine.

M. Albanese dit avoir reçu des garanties de la part de l'Autorité palestinienne, afin qu'"aucune place (ne soit donnée) aux terroristes du Hamas dans tout futur Etat palestinien".

Les pressions internationales s'accentuent sur le gouvernement israélien pour trouver une issue au conflit, qui a conduit à une grave crise humanitaire dans l'enclave palestinienne assiégée, où vivent quelque 2,4 millions de personnes. Les violences en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, se sont par ailleurs intensifiées depuis le début de la guerre à Gaza.

Selon M. Albanese, le gouvernement israélien continue de défier "le droit international et de refuser une aide suffisante" aux Palestiniens de Gaza.

Elan international 

Fin juillet, le président français Emmanuel Macron a annoncé son intention de reconnaître l'Etat de Palestine à l'occasion de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, en espérant créer une dynamique collective en ce sens.

Une décision qui "récompense la terreur", avait alors jugé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, en référence à l'attaque du 7-Octobre. Les Etats-Unis, premier soutien d'Israël, ont pour leur part "fermement" rejeté une mesure "imprudente".

Quelques jours plus tard, le Canada avait lui aussi fait part de son intention en faveur d'un Etat de Palestine. Le Royaume-Uni a aussi annoncé qu'il le reconnaîtrait, sauf si Israël prenait une série d'engagements, dont celui d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Au total, les trois quarts des Etats membres de l'ONU reconnaissent l'Etat de Palestine, proclamé par la direction palestinienne en exil à la fin des années 1980. Cet acte diplomatique a été réalisé par une dizaine de pays depuis le début de la guerre à Gaza.

Fin juillet, l'Australie et 14 autres pays occidentaux, parmi lesquels la France et la Canada, avaient "invité" la communauté internationale à reconnaître un Etat de Palestine.

Lundi, c'est aussi la Nouvelle-Zélande, voisine de l'Australie, qui a dit qu'elle réfléchirait d'ici septembre à reconnaître un Etat de Palestine.

Mentionnant "la catastrophe humanitaire" en cours à Gaza, le chef de la diplomatie Winston Peters a déclaré: "nous avons l'intention d'évaluer la question (de la reconnaissance de l'Etat de Palestine, ndlr) et d'agir en vertu des principes, des valeurs et des intérêts nationaux de la Nouvelle-Zélande". Le ministre a indiqué qu'une décision serait annoncée à l'ONU en septembre.

Quelques heures avant la déclaration à la presse d'Anthony Albanese, Benjamin Netanyahu avait critiqué un élan international "honteux" et "décevant" qui n'allait "pas apporter la paix", mais "la guerre".

Lundi, l'ambassadeur d'Israël en Australie a critiqué la décision de Canberra. "L'Australie renforce la position du Hamas (...) tout en affaiblissant la cause  de ceux qui travaillent à mettre fin à la violence et obtenir une paix véritable et durable", a écrit Amir Maimon sur ses réseaux sociaux.

L'attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné, côté israélien, la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Les représailles israéliennes à Gaza ont déjà fait 61.430 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.


Plan pour Gaza: l'ONU met en garde contre «une nouvelle calamité»

Le directeur de l'Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus s'est  alarmé sur X qu'une "escalade militaire supplémentaire fasse peser plus de risques sur les enfants, en termes de malnutrition et accès aux soins". (AFP)
Le directeur de l'Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus s'est alarmé sur X qu'une "escalade militaire supplémentaire fasse peser plus de risques sur les enfants, en termes de malnutrition et accès aux soins". (AFP)
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  • Des hauts responsables de l'ONU ont mis en garde dimanche les membres du Conseil de sécurité contre le plan israélien de contrôle de la ville de Gaza, qui risque de déclencher "une nouvelle calamité" aux graves conséquences régionales
  • Convoquée dimanche matin au siège des Nations unies à New York à l'initiative de plusieurs pays européens (Royaume-Uni, Danemark, Grèce, France et Slovénie), la réunion d'urgence s'est achevée sans projet de résolution

NATIONS-UNIES: Des hauts responsables de l'ONU ont mis en garde dimanche les membres du Conseil de sécurité contre le plan israélien de contrôle de la ville de Gaza, qui risque de déclencher "une nouvelle calamité" aux graves conséquences régionales.

Convoquée dimanche matin au siège des Nations unies à New York à l'initiative de plusieurs pays européens (Royaume-Uni, Danemark, Grèce, France et Slovénie), la réunion d'urgence s'est achevée sans projet de résolution.

Sourd au tollé international suscité par son initiative, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a défendu au même moment depuis Jérusalem son plan d'opération dans le territoire palestinien, "meilleur moyen" à ses yeux de "terminer la guerre" qui fait rage depuis 22 mois.

"Nous assistons déjà à une catastrophe humanitaire d'une ampleur inimaginable à Gaza", a déclaré Miroslav Jenca, sous-secrétaire général de l'ONU pour l'Europe, l'Asie centrale et les Amériques.

S'ils sont mis en oeuvre, les projets militaires israéliens "risquent de déclencher une nouvelle calamité à Gaza, résonnant dans toute la région et provoquant de nouveaux déplacements forcés, des tueries et des destructions – aggravant les souffrances insupportables de la population", a martelé cet adjoint du secrétaire général Antonio Guterres.

Le directeur de l'Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus s'est de son côté alarmé sur X qu'une "escalade militaire supplémentaire fasse peser plus de risques sur les enfants, en termes de malnutrition et accès aux soins".

Le représentant du Royaume-Uni à l'ONU a lui aussi dénoncé un plan qui ne ferait "qu'aggraver les souffrances des civils palestiniens à Gaza".

"Ce n'est pas un chemin vers une solution. C'est un chemin vers davantage de bain de sang," a tancé l'ambassadeur adjoint James Kariuki.

L'ambassadeur palestinien, Riyad Mansour, a qualifié pour sa part les plans d'Israël pour Gaza d'"illégaux et immoraux", appelant à ce que les journalistes étrangers soient autorisés à entrer à Gaza pour témoigner de ce qui s'y passe.

"Pression" 

Sur ce point, Benjamin Netanyahu a annoncé dimanche avoir donné l'ordre à l'armée d'autoriser un plus grand nombre de journalistes de la presse internationale à travailler - sous le contrôle de l'armée - dans la bande de Gaza.

Indéfectible allié d'Israël, les Etats-Unis, membre permanent du Conseil de sécurité doté d'un droit de veto, ont accusé les nations ayant appelé à la réunion de dimanche de "prolonger activement la guerre en répandant des mensonges sur Israël".

"Israël a le droit de décider ce qui est nécessaire pour sa sécurité et quelles mesures sont appropriées pour mettre fin à la menace posée par le Hamas", a déclaré Dorothy Shea, envoyée américaine auprès de l'ONU.

"La pression ne devrait pas être mise sur Israël, qui a souffert de la plus terrible attaque contre le peuple juif depuis l'Holocauste, mais sur le Hamas", a jugé pour sa part le vice-ambassadeur israélien à l'ONU, Jonathan Miller.

A l'extérieur du siège des Nations unies à New York, quelques manifestants s'étaient rassemblés pour réclamer la fin du conflit, encadrés par un important dispositif de police.

L'offensive israélienne, qui dure depuis 22 mois, a tué au moins 61.430 Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, des chiffres que l'ONU juge fiables.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël en 2023, qui a fait 1.219 morts, principalement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels.