Frankly speaking: «Il y aura un raz -de- marée de demandes de voyages» une fois la pandémie terminée

Le président de la compagnie aérienne Emirates, Tim Clark lors d'une interview sur Frankly Speaking (Capture d'écran)
Le président de la compagnie aérienne Emirates, Tim Clark lors d'une interview sur Frankly Speaking (Capture d'écran)
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Publié le Jeudi 31 mars 2022

Frankly speaking: «Il y aura un raz -de- marée de demandes de voyages» une fois la pandémie terminée

Le président de la compagnie aérienne Emirates, Tim Clark lors d'une interview sur Frankly Speaking (Capture d'écran)
  • Le directeur d'Emirates prévoit un rebond total d'ici l'été 2022, considérant le modèle commercial de la compagnie aérienne efficace à «perpétuité»
  • Sir Tim Clark a parlé de la possibilité d'une fusion avec la compagnie aérienne rivale d'Abou Dhabi Etihad

DUBAΪ: Emirates tournera à plein régime d'ici l'été prochain alors que l'industrie aéronautique frappée par la pandémie connaît une « augmentation exceptionnelle » du nombre de passagers, déclare à Arab News Sir Tim Clark, le président de la compagnie aérienne. 

« À court terme, je pense que nous avons encore six mois de difficultés. Si vous me demandez ce que je pense de l'été 2022, je pense que ce sera complètement différent. Je suis assez confiant que l'année prochaine, nous aurons un scenario totalement différent, et que des compagnies aériennes comme Emirates se seront certainement complétement rétablies, bien que peut-être six mois plus tard que ce que nous avions initialement prévu », dit-il. 

« Une fois la pandémie terminée, il y aura un tsunami de demande de la part des personnes souhaitant voyager – qu'il s'agisse d'amis et de parents, de résidences secondaires, d'affaires, de loisirs – les multiples secteurs qui ont tous été supprimés au cours des 15 ou 16 derniers mois », ajoute Clark. 

 

Il a donné ses prévisions confiantes lors d'une interview sur Frankly Speaking, la série d'entretiens vidéo avec des décideurs politiques et des hommes d'affaires influents. 

Au cours d'une large discussion sur le transporteur basé à Dubaï et l'industrie mondiale de l'aviation, Clark a parlé de l'amélioration de la situation financière d'Emirates, qui a perdu 5 milliards de dollars (4,2 milliards d’euros) l'année dernière, ainsi que la possibilité d'une fusion avec la compagnie aérienne rivale d'Abou Dhabi Etihad. 

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Clark, qui travaille avec Emirates depuis trois décennies et demie, devait prendre sa retraite l'année dernière, mais a accepté de rester au poste le plus élevé pour faire face à la pandémie (Photo, AN)

Il a également discuté de l'avenir de l'avion A380, qui n'a pas pris l'air depuis que la pandémie a frappé l'année dernière, et a offert des conseils d'experts à l'Arabie saoudite alors que le Royaume envisage de lancer une deuxième compagnie aérienne internationale. 

 

Il était catégorique sur le fait que le modèle commercial d'Emirates – qui fournit une connectivité mondiale autour du hub de Dubaï pour un marché du transport aérien en constante augmentation – serait efficace « à perpétuité ». 

« Suggérez-vous que les gens ne voyageront pas, qu'ils ne voudront pas faire tout ce qu'ils faisaient avant la pandémie ? Êtes-vous en train de suggérer, comme beaucoup le font, que le fait que vous et moi discutions sur ces plateformes de vidéoconférence va supprimer le besoin de voyager pour affaires ? Les gens ne vont-ils pas voyager pour les vacances, pour les loisirs, pour rendre visite à des amis et à des parents pour toutes les raisons pour lesquelles les gens voyagent à travers la planète », a-t-il demandé. 

« Dubaï conservera et se réaffirmera en tant que super hub mondial. Ça va renforcer ça. L'aéroport va se consolider et nous aurons plus de villes sur le réseau d'ici trois à cinq ans. Alors gardez l’œil sur cet espace. 

Dubaï a eu raison de rouvrir son économie et sa compagnie aérienne l'année dernière alors même que la pandémie faisait rage dans le monde et que de nouveaux variants du virus faisaient leur apparition, insiste Clark. 

« Ils ont été les premiers acteurs, rappelez-vous, à imposer un confinement en avril et mai de l'année dernière. Ils ont été les premiers à admettre que les vaccins finiraient par régler le problème. Alors, ont-ils pris la bonne décision ? Oui, ils l’ont fait. La compagnie aérienne s'est adaptée assez rapidement comme elle l'a fait au ralentissement à la suite de l’apparition de nouveaux variants, mais encore une fois la ville (Dubaï), s'adaptera. Elle est connue pour sa malléabilité », souligne-t-il. 

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Au cours d'une large discussion sur le transporteur basé à Dubaï et l'industrie mondiale de l'aviation, Clark a parlé de l'amélioration de la situation financière d'Emirates, qui a perdu 5 milliards de dollars (4,2 milliards d’euros) l'année dernière, ainsi que la possibilité d'une fusion avec la compagnie aérienne rivale d'Abou Dhabi Etihad (Photo, AN)

Le marché américain du transport aérien sera le premier à afficher une augmentation significative, dit-il, suivi par l'Europe et le reste du monde, alors que les campagnes de vaccinations se poursuivent dans le monde et que le traitement médical de l'infection s'améliore. Mais il ignore quand les importantes routes aériennes du Royaume-Uni avec les Émirats arabes unis rouvriront sans quarantaine et autres restrictions qui ont laissé ce marché morose. 

« Mon point de vue a été exprimé avec véhémence auprès du gouvernement britannique et je sais que le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis s'est montré assez ferme à ce sujet. À mon avis, il n'y a pas de raison pour que les Émirats arabes unis figurent sur la liste rouge, d'autant plus que nous, le pays, sommes très au fait du problème », signale-t-il. 

Le Royaume-Uni a déclaré qu'il rouvrirait complètement son économie plus tard ce mois-ci, le 19 juillet, mais sans précision sur la reprise complète des vols avec les Émirats arabes unis. 

« Ils doivent bien sûr accepter que si leurs citoyens sont vaccinés et voyagent, la réciproque doit être valable. Je pense que les preuves suggèrent que probablement d'ici août, septembre, ils seront plus détendus concernant l'entrée et les voyages », précise-t-il. 

Clark espère également que d'ici l'automne, l'Arabie saoudite rouvrira les routes lucratives entre Dubaï et les centres d'affaires du Royaume, fermées en raison de précautions contre la pandémie. Il s'attendait à ce que l'exposition mondiale Expo 2020, qui débute à Dubaï en octobre, relance les activités de la compagnie aérienne. 

Il a prodigué des conseils aux décideurs politiques du Royaume alors qu'ils planifiaient le lancement d'une deuxième compagnie aérienne internationale aux côtés de Saudia. 

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Un Airbus A380-842 d'Emirates à l'aéroport international de Dubaï après qu'Emirates a suspendu toutes les opérations de passagers au milieu de la pandémie de coronavirus, le 24 mars 2020 (Photo, AFP)

« Avec un projet comme ça, vous devez trouver les personnes qui savent ce qu’elles font. Ils ont évidemment besoin d’une grande quantité d'argent pour faire avancer les choses, qu'ils ont j’en suis sûr, en Arabie saoudite. S'ils pensent qu'une compagnie aérienne supplémentaire, au modèle commercial légèrement différent, est nécessaire, je suis sûr qu'ils s’y mettront », déclare-t-il. 

Emirates a souffert financièrement pendant le confinement de la pandémie, qui a entièrement immobilisé sa flotte pendant deux mois avant une réouverture partielle l'été dernier. Mais Clark prévoit la fin des pertes « probablement d'ici un an ou deux », bien qu'il ne soit toujours pas clair si la compagnie aérienne aura besoin de plus de soutien du gouvernement de Dubaï en plus des 3,1 milliards de dollars qu'elle a déjà reçus. 

« C'est juste une supposition. Cela dépendra beaucoup de ce qui va se passer au cours des six et neuf mois prochains. Les dépenses en liquidités ont reculé et nous ne sommes pas dans une situation critique par rapport à ce chapitre pour le moment. Je suis convaincu à 100% que le gouvernement de Dubaï fera ce qu'il faut pour assurer la sécurité financière d'Emirates », dit-il. 

Les dommages financiers de la pandémie ont de nouveau soulevé la question d'une fusion entre Emirates et Etihad, mais Clark déclare que cette affaire est « bien au-dessus de son niveau de rémunération ». Il pense qu'il y aura plus de collaboration opérationnelle et en coulisses entre les deux compagnies aériennes, mais que cela n'implique pas une fusion à part entière, qui elle nécessiterait un accord entre les gouvernements de Dubaï et d'Abou Dhabi. 

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Emirates a souffert financièrement pendant le confinement de la pandémie, qui a entièrement immobilisé sa flotte pendant deux mois avant une réouverture partielle l'été dernier (Photo, AFP)

L'avion à fuselage large Airbus A380 était essentiel à l'expansion et à la rentabilité d'Emirates avant que la pandémie ne frappe, mais plus de 100 avions sont stationnés depuis l'année dernière. Il est prévu de remettre certains d’entre eux en service cet été, et Clark est confiant dans l'avenir à long terme de l'avion. 

Emirates vient de prendre livraison de deux nouveaux A380, et trois autres seront livrés en novembre, bien que le constructeur européen ait déclaré qu'il n’en fabriquerait plus. « Donc, avec le temps bien sûr, il est appelé à disparaitre, mais, en attendant, nous utiliserons cet avion, nous dépenserons de l'argent dessus, pour le remettre à neuf, pour améliorer le produit, le rendre encore plus attrayant, » dit-il. 

Clark, qui travaille avec Emirates depuis trois décennies et demie, devait prendre sa retraite l'année dernière, mais a accepté de rester au poste le plus élevé pour faire face à la pandémie. Il a refusé de préciser si une nouvelle date de départ avait été fixée. 

« J’ai un super groupe avec lequel je travaille, et ils sont avec moi depuis 20 ans. Donc l'actionnaire a beaucoup de choix. Ce n’est pas très important que je sois ici ou non », déclare-t-il. 

Il ajoute qu'il restera avec la compagnie aérienne à titre consultatif après sa démission de la présidence et qu'il aimerait se concentrer sur des activités caritatives telles que la Emirates Airline Foundation. Mais il n'a pas exclu un autre gros poste dans l'aviation mondiale. 

« Je ne dis pas que je ne le ferais pas si on me le demandait, mais je préférerais m'impliquer dans des secteurs autres que commerciaux », conclut Clark. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
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  • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
  • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.


Les accords conclus entre l'Arabie saoudite et les États-Unis à Washington

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
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  • La valeur déclarée des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars
  • Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises

L'Arabie saoudite et les États-Unis, ainsi que plusieurs entreprises et institutions des deux pays, ont signé une série d'accords et de protocoles d'accord lors de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à Washington les 18 et 19 novembre 2025. Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises.

Vous trouverez ci-dessous une liste complète de tous les accords conclus.

Accords gouvernementaux
1. L'accord de défense stratégique entre l'Arabie saoudite et les États-Unis (SDA) ouvre la voie à une coopération militaire plus large, englobant les transferts de technologie, les programmes de formation conjoints et la fourniture d'armements.

a. Un accord de défense historique qui réaffirme un partenariat militaire de plus de huit décennies et renforce la dissuasion régionale.

b. Des dispositions visant à faciliter les opérations des entreprises de défense américaines en Arabie saoudite.

c. Mise en place de mécanismes de partage de la charge financière de la sécurité entre les deux pays.

d. Annonce officielle de la désignation de l'Arabie saoudite comme "allié majeur non membre de l'OTAN".

e. Le président Trump a officiellement conféré à l'Arabie saoudite le statut d'"allié majeur non membre de l'OTAN".


2) Accord nucléaire. Une déclaration conjointe a été publiée pour finaliser les négociations sur la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire civile.

a. Établit un partenariat à long terme dans le domaine du développement nucléaire civil.

b. Positionne les entreprises américaines comme les partenaires privilégiés dans la construction du programme d'énergie nucléaire de l'Arabie Saoudite.

c. Lier la coopération aux normes de non-prolifération et à la surveillance réglementaire internationale.

3) Minéraux rares et critiques. Un cadre gouvernemental commun pour coordonner les politiques relatives aux minéraux stratégiques.

a. Cherche à diversifier les chaînes d'approvisionnement mondiales et à réduire la dépendance à l'égard de la Chine.

b. Couvre l'exploration, le raffinage et le développement des chaînes de valeur.

4) Intelligence artificielle. Protocole d'accord stratégique sur l'intelligence artificielle.

a. Accorde à l'Arabie saoudite l'accès aux technologies avancées d'intelligence artificielle, avec la mise en place de garde-fous pour protéger les systèmes propriétaires.

b. Vise à faire de l'Arabie saoudite un leader mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle.

c. Englobe la collaboration en matière de recherche, d'infrastructure informatique et de renforcement des capacités humaines.

5) Accélérer les investissements. Un cadre stratégique conçu pour accélérer les flux d'investissement entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

a. Rationaliser les autorisations d'investissement et accélérer le lancement de coentreprises dans des secteurs tels que l'énergie, les infrastructures, la technologie et la défense.

b. Inclut l'alignement réglementaire sur les normes des véhicules.

c. Reconnaissance par l'Arabie saoudite que les véhicules et les pièces détachées conformes aux normes américaines satisfont aux exigences nationales en matière de sécurité.

6) Accords de coopération financière et bancaire entre le département américain du Trésor et le ministère saoudien des finances afin d'approfondir la coopération dans les domaines suivants :

a. Marchés des capitaux

b. Technologies financières (FinTech)

c. Normes réglementaires

d. Institutions financières internationales


Défense et marchés d'armes
 

1. Marché des avions de combat F-35. Les États-Unis autorisent la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite dans le cadre d'un programme de défense plus large.

a. Un accord portant sur l'achat de près de 300 chars américains ultramodernes destinés à renforcer la puissance opérationnelle des forces terrestres saoudiennes.

b. Une coopération renforcée en matière de planification opérationnelle et de coordination de la défense.

c. Dispositions visant à faciliter le déploiement de systèmes de défense tels que Patriot et THAAD en Arabie saoudite.

d. Des niveaux plus élevés de coopération en matière de renseignement et d'échange d'informations.

Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent le milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

Énergie et nucléaire
1. Énergie nucléaire civile. Un accord de coopération nucléaire civile.

a. Affirme que les activités d'enrichissement et de retraitement ne seront pas autorisées en Arabie Saoudite.

b. Ouvre la voie à la construction de réacteurs nucléaires utilisant la technologie américaine.

c. Intègre des modalités de financement à long terme.

2.  Énergie (pétrole, gaz et services) Un ensemble de protocoles d'accord entre Saudi Aramco et des entreprises américaines, d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars, comprenant :

a. Investissements dans le projet de gaz naturel liquéfié à Lake Charles en partenariat avec MidOcean Energy.

b. Un accord avec Commonwealth LNG.

c. Des collaborations dans le domaine des services et technologies pétroliers avec Baker Hughes et Halliburton.

d. Partenariats financiers avec Blackstone et J.P.Morgan.

Minéraux rares et critiques

Un cadre gouvernemental sur les minéraux critiques couvrant l'uranium, les aimants permanents et les chaînes d'approvisionnement. Une coentreprise américano-saoudienne avec MP Materials pour établir une raffinerie de terres rares dans le pays.

Structure de propriété :

Maaden : au moins 51%.

MP Materials et le ministère américain de la défense : 49%

Objectif : réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares : Réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares.


1. Accords gouvernementaux

a. Le partenariat stratégique saoudo-américain en matière d'IA

I. Fourniture de GPU avancés dans le pays.

II. Développement de centres de données et d'installations de supercalculateurs.

III. Transfert de connaissances et collaboration en matière de recherche et de développement.

2. Partenariats avec le secteur privé dans le domaine de la technologie et de l'intelligence artificielle

a. Projet de centre de données impliquant AMD, Cisco et la société saoudienne HUMAIN.

b. Lancement d'un centre de données d'une capacité de 100 mégawatts en Arabie saoudite, avec des plans pour passer à 1 gigawatt.

c. Le projet Halo : un supercentre de calcul de 2 gigawatts en partenariat avec HUMAIN et Luma AI.

d. Partenariat avec xAI d'Elon Musk

e. Un projet informatique de 500 mégawatts en collaboration avec Nvidia.

f. Centre d'ingénierie de l'IA : Un partenariat entre Qualcomm et HUMAIN avec le soutien d'Adobe.


Investissements et finances publics
1. Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent 1 milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

2. Des accords d'une valeur de 270 milliards de dollars ont été signés lors du Forum d'investissement américano-saoudien.

3. Les estimations des médias suggèrent que la valeur totale des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars.

4. Confirmation que les États-Unis restent le premier investisseur étranger en Arabie saoudite, représentant environ 25 % du total des investissements directs étrangers.

Partenariats avec le secteur privé
1. Compagnies énergétiques et pétrolières américaines

a. Baker Hughes

b. Halliburton.

2. Entreprises d'investissement et financières
a. Blackstone Inc.
b. J.P.Morgan.

3. Entreprises de divertissement et d'infrastructures créativesAssurer la participation des petites et moyennes entreprises américaines à la recherche de partenariats dans :

a. Le divertissement.
b. Le sport.
c. Les grands événements.
d. Infrastructures créatives, telles que Convergenz.

Cet article a été publié pour la première fois sur Al-Majalla.


Arabie saoudite : les transactions POS dépassent 3 Mds $, les hôtels en hausse

Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
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  • Les transactions par terminaux de paiement en Arabie saoudite dépassent 12,5 milliards de riyals hebdomadaires
  • Les données de la SAMA montrent un repli dans la majorité des catégories et dans les grandes villes, mais confirment la croissance continue des paiements numériques, en ligne avec la Vision 2030

RIYAD : Le total des transactions par terminaux de paiement (POS) en Arabie saoudite est resté au-dessus du seuil des 3 milliards de dollars lors de la semaine se terminant le 22 novembre, atteignant 12,5 milliards de riyals (3,3 milliards de dollars).

Selon les dernières données de la Banque centrale saoudienne (SAMA), le montant global des paiements par POS représente une baisse hebdomadaire de 4,4 %, tandis que le nombre total de transactions a diminué de 5,4 %, passant à 220,15 millions contre 232,67 millions la semaine précédente.

Cinq catégories ont enregistré une légère hausse, les dépenses hôtelières affichant la plus forte progression, en hausse de 19,8 % à 381,98 millions de riyals, suivies de la location automobile et d’équipements, en hausse de 10,8 % à 578,2 millions de riyals.

Les dépenses en soins personnels ont progressé de 4,8 %, suivies d’une hausse de 4,5 % pour les livres et la papeterie. Les achats de bijoux ont augmenté de 3,2 %, atteignant 335,8 millions de riyals.

Les données montrent des baisses dans le reste des catégories, l’éducation enregistrant la plus forte diminution : –17,6 % à 104,48 millions de riyals. Les achats en pharmacies et fournitures médicales suivent avec une baisse de 11,2 % à 197,2 millions de riyals.

Les dépenses en alimentation et boissons ont reculé de 8,6 % à 1,8 milliard de riyals, tout en restant la plus grande catégorie de dépenses. Les restaurants et cafés suivent malgré une baisse de 3,8 % à 1,6 milliard de riyals.

L’habillement a diminué de 4 % à 1,13 milliard de riyals, représentant la troisième plus grande part des dépenses POS de la semaine observée.

Les principales zones urbaines du Royaume reflètent la tendance nationale. Riyad, qui représente la part la plus importante des dépenses POS, a enregistré une baisse de 4,9 %, à 4,46 milliards de riyals, contre 4,68 milliards la semaine précédente. Le nombre de transactions dans la capitale a reculé à 72 millions, soit –6,3 % sur une semaine.

À Djeddah, la valeur des transactions a diminué de 1,8 % à 1,72 milliard de riyals, tandis que Dammam a enregistré une baisse de 4,1 % à 621,22 millions de riyals.

Les données POS, suivies chaque semaine par la SAMA, constituent un indicateur des tendances de consommation et de la progression continue des paiements numériques en Arabie saoudite.

Elles mettent également en lumière l’expansion de l’infrastructure POS, désormais déployée au-delà des grands centres commerciaux, jusque dans les plus petites villes et services, soutenant les efforts d’inclusion numérique.

Le développement des technologies de paiement numérique s’inscrit dans les objectifs de la Vision 2030, favorisant les transactions électroniques et contribuant à l’économie numérique du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com