La France, l'Allemagne et la Chine font pression pour relancer les négociations sur le nucléaire iranien

Un drapeau iranien flotte devant le siège de l'Agence internationale de l'énergie atomique à Vienne (Fichier/Reuters)
Un drapeau iranien flotte devant le siège de l'Agence internationale de l'énergie atomique à Vienne (Fichier/Reuters)
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Publié le Lundi 05 juillet 2021

La France, l'Allemagne et la Chine font pression pour relancer les négociations sur le nucléaire iranien

Un drapeau iranien flotte devant le siège de l'Agence internationale de l'énergie atomique à Vienne (Fichier/Reuters)
  • Ils sont convenus de la nécessité de faire avancer les négociations afin d'éviter le risque de prolifération nucléaire
  • Le président Joe Biden a désavoué son prédécesseur, déclarant que les États-Unis voulaient revenir à cet accord

PARIS: Le président français, Emmanuel Macron; la chancelière allemande, Angela Merkel; et le président chinois, Xi Jinping, sont convenus du fait qu'il existe désormais «une porte ouverte» pour des pourparlers visant à relancer l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, a déclaré la présidence française. 

Les trois dirigeants qui se sont entretenus lundi par visioconférence sont convenus de la nécessité de faire avancer les négociations afin de parvenir à un accord «le plus tôt possible» et d'éviter le risque de prolifération nucléaire, a déclaré un haut responsable français s'exprimant dans l'anonymat, conformément aux usages de la présidence. 

«Nous devons agir immédiatement» afin d'éviter de nouvelles menaces pour la stabilité régionale, a déclaré ce responsable, ajoutant que le message vise à donner un coup de pouce aux négociateurs après des mois de pourparlers infructueux. 

Au cours des six sessions de pourparlers à Vienne, les États parties prenantes à l'accord – la Russie, la Chine, l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et l'Iran – ont tenté de résoudre les problèmes sur la façon dont les États-Unis pouvaient retourner à l’accord, et l'Iran au respect de cet accord. 

Donald Trump, alors président, s'est retiré de l'accord en 2018. Le président Joe Biden a désavoué son prédécesseur, déclarant que les États-Unis voulaient revenir à cet accord. 

Le dernier cycle de pourparlers s'est terminé à Vienne le 20 juin et on ignore encore quand les pourparlers reprendront. 

L'accord de 2015 vise à empêcher l'Iran de développer des armes nucléaires, ce que Téhéran nie rechercher. 

La France et l'Allemagne ont déclaré que les trois dirigeants avaient également évoqué les relations entre l'Union européenne et la Chine. Ils ont discuté du commerce international, de la protection du climat, et de la biodiversité, ainsi que de la coopération dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.