L’Arabie saoudite remporte la présidence du conseil exécutif de l’Alecso

L’Arabie saoudite a remporté la présidence du conseil exécutif de l’Alesco. (Alesco)
L’Arabie saoudite a remporté la présidence du conseil exécutif de l’Alesco. (Alesco)
Le représentant saoudien et membre du conseil exécutif de l’Alesco, Hani al-Mokbel
Le représentant saoudien et membre du conseil exécutif de l’Alesco, Hani al-Mokbel
Short Url
Publié le Lundi 23 mai 2022

L’Arabie saoudite remporte la présidence du conseil exécutif de l’Alecso

  • Le ministre saoudien de la Culture évoque les efforts inlassables du Royaume pour établir des liens culturels plus étroits avec les peuples arabes
  • Le représentant saoudien et membre du conseil exécutif de l’Alesco, Hani al-Mokbel, a été élu président du conseil de 2021 à 2023

RIYAD: L’Arabie saoudite a remporté la présidence du conseil exécutif de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (Alesco).

Jeudi, le représentant saoudien et membre du conseil exécutif de l’Alesco, Hani al-Mokbel, a été élu président du conseil de 2021 à 2023, après avoir remporté la majorité du vote auquel ont participé 21 pays arabes.

Le ministre saoudien de la Culture et président de la Commission nationale pour l’éducation, la science et la culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane al-Saoud, a déclaré que l’obtention de la présidence réaffirme le rôle moteur du Royaume dans les domaines de l’Alesco.

Il a ajouté que cet exploit témoigne de l’engagement de l’Arabie saoudite à concrétiser les principes d’un travail collectif commun, en promouvant les liens entre les pays arabes au sein de l’Alesco.

Le Prince Badr a affirmé que le Royaume travaillait sans relâche pour établir des liens culturels plus étroits avec les peuples arabes, et que l’Arabie saoudite était l’un des principaux partisans de l’innovation et de la créativité.

M. Al-Mokbel a adressé ses remerciements et exprimé sa gratitude au roi Salmane et au prince héritier Mohammed ben Salmane pour leur approbation et leur soutien tout au long du processus, de la nomination à l’obtention de la présidence du conseil exécutif de l’Alesco.

Il a également remercié les membres du conseil pour leur confiance, ainsi que l’ancien conseil pour ses efforts auprès des États membres, ajoutant qu’il se réjouissait de travailler avec les membres du nouveau conseil pour atteindre les objectifs de l’Alesco et promouvoir le dialogue et la coopération.

Hani al-Mokbel a plus de 18 ans d’expérience professionnelle. Il a obtenu son diplôme de la Harvard Business School après avoir suivi plusieurs programmes de formation exécutive, tels que le programme exécutif de développement du leadership et d’autres programmes spécialisés dans le leadership stratégique, la négociation, la gouvernance des conseils d’administration, l’établissement de partenariats stratégiques, la réflexion conceptuelle et la croissance des entreprises. Ces programmes ont été dispensés par la Harvard Business School, le Massachusetts Institute of Technology, les écoles de commerce de Stanford et de Columbia, l'Institut européen d'administration des affaires(INSEAD) et l’International Institute for Management Development (IMD).

Q
Le représentant saoudien et membre du conseil exécutif de l’Alesco, Hani Al-Mokbel. (Fournie)

Il est également titulaire d’une licence en gestion d’entreprise de l’université du Roi-Saoud. 

En juillet 2020, M. Al-Mokbel a été honoré par la confiance que lui a accordée le roi Salmane pour représenter le Royaume au sein du conseil exécutif de l’Alesco, après avoir été désigné par le ministre de la Culture.

Al-Mokbel a été le directeur général du King Salman Youth Center entre 2014 et 2017, puis membre de son conseil d’administration.

Il a également occupé le poste de conseiller du secrétaire général de la fondation philanthropique du prince Mohammed ben Salmane (MiSK) pendant quatre ans, et s’est vu confier la gestion exécutive lors de la phase de fondation du Centre d’initiatives MiSK pendant deux ans. Il a aussi contribué à l’enregistrement de MiSK à l’Unesco en tant que première autorité non gouvernementale saoudienne.

En outre, il a été nommé membre de plusieurs conseils d’administration de la fondation MiSK par le prince héritier, fondateur et président du conseil d’administration de cette fondation.

Hani al-Mokbel fait actuellement partie de nombreux comités et conseils d’administration. Il a récemment travaillé sur un projet visant à proposer la candidature du Royaume au conseil exécutif de l’Unesco, et a été secrétaire du comité de nomination de ce même projet en 2019.

En 2010, M. Al-Mokbel a été sélectionné pour représenter le Forum des jeunes dirigeants arabo-européens.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Rami Al-Ali intègre la haute couture à Paris

Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Short Url
  • Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris
  • Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001

DUBAÏ : Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris, étouffant ses larmes à la fin d’un défilé de pièces délicatement taillées.

Travaillant dans une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le créateur a exploré le volume, la texture et la structure avec une approche architecturale affirmée.
Les silhouettes structurées, aux coupes asymétriques, étaient adoucies par des drapés élégants ou des ornements délicats.

Les robes longues en organza et mousseline de soie jouaient sur la fluidité, avec une transparence subtile leur conférant une qualité éthérée. Broderies à la main, tulle plissé et smocks complexes ont ajouté profondeur et intérêt visuel à l’ensemble.

Plusieurs modèles comportaient des détails tissés ou en treillis, que ce soit sur des panneaux entiers ou en touches décoratives, mettant en valeur la virtuosité artisanale. D'autres créations remarquables exploraient des volumes sculpturaux : une robe s’ouvrait en plis façon éventail, une autre adoptait des couches en cascade.

L’entrée d’Al-Ali dans le calendrier parisien marque une étape majeure, signifiant son accession au cercle le plus élitiste de la mode. Pour obtenir la désignation officielle de « haute couture », les maisons doivent satisfaire à des critères stricts, définis par la loi française.

« Une étape historique, célébrant le dévouement de toute une vie à l’artisanat, à la culture et à l’expression créative, enracinée dans l’héritage et portée par une vision », a posté la maison de couture sur Instagram à l’annonce de sa participation.

Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001.

Ses créations ont séduit de nombreuses célébrités, parmi lesquelles Amal Clooney, Eva Longoria, Jennifer Lopez ou encore Jessica Chastain.

Son travail est salué pour sa capacité à fusionner les influences moyen-orientales et occidentales : des silhouettes fluides enrichies de détails ludiques et raffinés, entre tradition et modernité.

Al-Ali rejoint ainsi un cercle restreint de créateurs arabes figurant au calendrier officiel, aux côtés de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad et Mohammed Ashi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
(AFP)
Short Url
  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
Short Url
  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com