Opel 100% électrique, 3e usine de batteries: Stellantis sort les griffes

Stellantis perdait jeudi plus de 3% à la clôture des bourses de Milan et Paris, et 2,65% à 20H à New York. (Photo, AFP)
Stellantis perdait jeudi plus de 3% à la clôture des bourses de Milan et Paris, et 2,65% à 20H à New York. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 09 juillet 2021

Opel 100% électrique, 3e usine de batteries: Stellantis sort les griffes

  • Chacune des 14 marques du groupe, de Peugeot à Chrysler en passant par Jeep, Citroën et Maserati, doit monter en tension dans les prochaines années
  • Ces annonces surviennent quelques mois après la fusion des deux groupes, mais surtout quelques jours avant une révolution pour l'industrie automobile européenne

PARIS : Le groupe Stellantis, né cette année de la fusion de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler, a présenté jeudi une multitude de projets pour accélérer sa transition électrique face à ses concurrents.

Pour rivaliser avec Volkswagen, Renault ou Volvo, qui ont présenté d'ambitieuses feuilles de route électriques début 2021, Stellantis compte investir 30 milliards d'euros dans l'électrification de ses gammes d'ici 2025 et dans les logiciels, a précisé le directeur général du groupe Carlos Tavares lors d'une grand-messe en ligne. 

A horizon 2030, avec une gamme "dotée presque à 100% de versions électriques, le sixième constructeur mondial compte vendre plus de 70% de voitures à faibles émissions (électriques ou hybrides) en Europe et plus de 40% de voitures et utilitaires aux Etats-Unis. 

"C'est un des engagements les plus agressifs dans le secteur", a souligné l'analyste du site iSeeCars, Karl Brauer. "Les plus grands constructeurs se lancent dans la bataille pour déployer rapidement cette technologie et saisir leur part du marché électrique, alors que le monde s'écarte des moteurs à combustion".

Quatorze marques à électrifier

Chacune des 14 marques du groupe, de Peugeot à Chrysler en passant par Jeep, Citroën et Maserati, doit monter en tension dans les prochaines années.

Opel sera 100% électrique en Europe d'ici 2028. La marque à l'éclair compte également se lancer en Chine avec des voitures électriques, et promet une version à batterie de sa sportive des années 1970, la Manta, pour le "milieu de la décennie", a annoncé son directeur Michael Lohscheller.

Fiat deviendra aussi 100% électrique "dès que le prix des voitures électriques approchera celui des thermiques", soit entre 2025 et 2030, a indiqué son directeur Olivier François. 

Aux Etats-Unis, la marque sportive Dodge promet une "muscle car" (une sportive surpuissante) électrique pour 2024. Ram lancera la même année la construction d'une version électrique de son pick-up star, le 1500, pour rivaliser avec le F150 de Ford. Jeep prévoit une version hybride rechargeable pour chacun de ses baroudeurs. 

Ces annonces surviennent quelques mois après la fusion des deux groupes, mais surtout quelques jours avant une révolution pour l'industrie automobile européenne.

La Commission européenne doit en effet proposer mercredi de nouvelles règlementations pour parvenir à la neutralité carbone en 2050. Selon plusieurs sources, elle envisagerait la suppression complète des émissions automobiles à partir de 2035. Stellantis "s'adaptera" à ces normes, a indiqué Carlos Tavares.

Préserver les marges

Le groupe doit produire ses premières batteries en 2023 dans son usine française de Douvrin puis à Kaiserlautern, en Allemagne. Il a confirmé jeudi que son usine de moteurs de Termoli, dans le sud de l'Italie, deviendrait sa troisième usine de batteries et compte en ouvrir deux autres en Europe et en Amérique du Nord, pour un total de 260 gigawattheures en 2030.

A partir de 2024, le groupe prévoit d'utiliser deux chimies de batteries différentes, selon les besoins de chaque modèle: une batterie au nickel à haute densité énergétique et une autre évitant l'utilisation de nickel et de cobalt. 

Stellantis a également promis pour 2026 la première batterie "concurrentielle" à électrolyte solide ("solid state") et compte développer des solutions de recyclage.

En réalisant des synergies, des économies sur sa production, et en misant sur une baisse de 40% du coût des batteries d'ici 2024, le groupe vise une marge opérationnelle "à deux chiffres" d'ici 2026, a indiqué M. Tavares. Le groupe a déjà revu à la hausse sa marge nette du premier semestre, qui devrait dépasser la fourchette de 5,5 à 7,5% communiquée début 2021, malgré une production plus faible que prévu.

"Notre mission désormais est de maintenir ou d'améliorer nos marges alors que les subventions à l'achat de ces véhicules vont progressivement disparaître", a précisé le directeur général du groupe, qui avait fait de PSA un modèle de profitabilité.

Pour convaincre davantage les investisseurs, le nouveau groupe compte présenter bientôt sa feuille de route dans l'informatique embarquée, et sa stratégie pour s'installer sur le marché chinois. 

Stellantis perdait jeudi plus de 3% à la clôture des bourses de Milan et Paris, et 2,65% à 20H à New York.


«Les villes de demain seront construites pour les visiteurs, pas seulement pour les résidents», déclare le ministre saoudien du tourisme

 Ahmed Al-Khateeb a déclaré que la durabilité serait le principe directeur du rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain. (X/@AhmedAlKhateeb)
Ahmed Al-Khateeb a déclaré que la durabilité serait le principe directeur du rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain. (X/@AhmedAlKhateeb)
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  • Pour Ahmed Al-Khateeb, la durabilité sert de principe directeur au rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain
  • "Les gens avaient l'habitude de voyager en groupe. Aujourd'hui, ils voyagent en plus petits groupes. Les hôtels tiraient l'essentiel de leurs revenus des chambres ; aujourd'hui, ce sont les salons et les restaurants qui leur rapportent le plus

RIYAD: L'Arabie saoudite se positionne à l'avant-garde de l'évolution du tourisme mondial en concevant des destinations qui cibleront les touristes du futur, a déclaré le ministre du tourisme du Royaume.

Ahmed Al-Khateeb a ajouté que la durabilité servirait de principe directeur au rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain.

Les habitudes des voyageurs et les sources de revenus de l'industrie du tourisme ont radicalement changé ces dernières années, a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à Arab News.

"Les gens avaient l'habitude de voyager en groupe. Aujourd'hui, ils voyagent en plus petits groupes. Les hôtels tiraient l'essentiel de leurs revenus des chambres ; aujourd'hui, ce sont les salons et les restaurants qui leur rapportent le plus.

Al-Khateeb ajoute que les jeunes générations, aidées par la technologie, redéfinissent également la façon dont les voyages sont planifiés et vécus. "Elles définissent leurs propres itinéraires en déplacement, ce qui met la pression sur les agences de voyage traditionnelles qui organisaient autrefois des voyages en groupe. Nous assistons à de grands changements sur le marché mondial du voyage.

La Chine et l'Inde, qui comptent parmi les marchés touristiques à la croissance la plus rapide au monde, sont en train de remodeler les flux de voyages internationaux. "La Chine est devenue le marché source le plus important pour les voyageurs sortants, tandis que l'Inde devrait doubler le nombre de ses voyageurs dans les années à venir", a déclaré le ministre. "Le Moyen-Orient, et l'Arabie saoudite en particulier, ont ainsi l'occasion de devenir une destination de choix pour les touristes internationaux.

Depuis 2019, l'Arabie saoudite a enregistré la croissance touristique la plus rapide de tous les pays du G20, a déclaré Al-Khateeb. "Nous avons un marché intérieur très fort et un marché religieux très fort. Maintenant, nous avons ouvert nos portes aux voyageurs de loisirs, d'affaires et de vacances - qu'ils recherchent la côte de la mer Rouge, les montagnes du sud, nos grandes villes ou nos magnifiques îles."

Il a ajouté que la vision à long terme du Royaume en matière de tourisme va bien au-delà du présent et que les destinations sont construites pour servir les visiteurs et les résidents de manière durable.

"Dans les années 1950 et 1960, les villes étaient construites pour les résidents", a déclaré M. Al-Khateeb. "Aujourd'hui, dans des pays comme la Grèce, les visiteurs sont trois fois plus nombreux que les résidents. Les villes du futur doivent être conçues pour les visiteurs également - et c'est ce que nous faisons en Arabie saoudite.

La durabilité est devenue un élément non négociable de tout développement touristique dans le Royaume, a-t-il ajouté. "Au cours des deux dernières décennies, la durabilité est devenue extrêmement importante. Lorsque nous construisons de nouvelles destinations comme la mer Rouge, nous nous alignons totalement sur les réglementations en matière de durabilité. Tout ce que nous construisons aujourd'hui est respectueux de l'environnement, garantissant ainsi une durabilité non seulement environnementale, mais aussi sociale et économique."

Ce principe est au cœur de la transformation du tourisme dans le cadre de la Vision 2030 : "La durabilité est au premier plan chaque fois que nous construisons ou exploitons une nouvelle destination", a-t-il ajouté.


Le pavillon France à Dubaï : 56 entreprises au service de l’innovation alimentaire

Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
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  • 56 entreprises françaises ont exposé à Dubaï lors du Gulfood Manufacturing 2025, mettant en avant des solutions durables, connectées et performantes pour l’industrie agroalimentaire régionale
  • L’événement a confirmé le rôle de la France comme partenaire clé des Émirats arabes unis et du Golfe dans la construction d’une industrie alimentaire plus innovante et respectueuse de l’environnement

DUBAÏ: Le Gulfood Manufacturing 2025, qui s’est tenu du 4 au 6 novembre au Dubai World Trade Centre, a une nouvelle fois confirmé le dynamisme et le savoir-faire français dans le secteur agroalimentaire.

Durant trois jours, 56 entreprises françaises ont exposé leurs innovations au sein du pavillon France, coordonnés par Business France, pour répondre aux besoins d’une industrie régionale en pleine mutation.

Réparties entre le Sheikh Saeed Hall 1 pour les 35 fabricants d’équipements et d’emballages et le Sheikh Rashid Hall pour les 21 spécialistes des ingrédients, les entreprises françaises ont présenté un large éventail de solutions durables et performantes destinées aux marchés des Émirats arabes unis et du Golfe.

L'innovation au cœur des priorités du salon

Alignée sur les grandes thématiques du salon — approvisionnement durable, automatisation, digitalisation et sécurité alimentaire nouvelle génération — la participation française a mis en lumière une offre variée : protéines végétales et ingrédients reformulés, emballages écologiques soutenant les ambitions de durabilité et de neutralité carbone des Émirats, équipements intelligents et robotisés pour optimiser l’efficacité industrielle et technologies de traçabilité et d’hygiène avancée garantissant les standards internationaux les plus stricts.

Selon Axel Baroux, Directeur de Business France Proche et Moyen-Orient, « La force du pavillon français a été de réunir, sous une même bannière, des acteurs capables d’offrir des solutions intégrées, de la formulation des ingrédients à la ligne de production. C’est cette synergie qui fait de la France un partenaire privilégié pour les industries agroalimentaires du futur. »

Des solutions françaises pour accompagner la croissance régionale

Avec un secteur en croissance annuelle de 6,9 % entre 2022 et 2028, l’industrie agroalimentaire des Émirats arabes unis connaît une transformation rapide.

Les entreprises françaises ont su répondre à ces attentes en proposant des solutions sur mesure adaptées aux priorités locales : sécurité alimentaire, efficacité industrielle et développement durable.

Le pavillon français a offert une vitrine représentative d’une industrie qui allie innovation, durabilité et performance, au service des ambitions alimentaires et environnementales de la région.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.