Le photographe libanais Dia Mrad nous parle de sa photo «les Arbres de l'Apocalypse»

Dia Mrad a pris cette photo dans le port de Beyrouth au lendemain de l'explosion survenue en août 2020. (Fourni)
Dia Mrad a pris cette photo dans le port de Beyrouth au lendemain de l'explosion survenue en août 2020. (Fourni)
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Publié le Samedi 10 juillet 2021

Le photographe libanais Dia Mrad nous parle de sa photo «les Arbres de l'Apocalypse»

Dia Mrad a pris cette photo dans le port de Beyrouth au lendemain de l'explosion survenue en août 2020. (Fourni)
  • Le photographe libanais parle de sa photo prise au port de Beyrouth dans le sillage de l'explosion survenue au mois d'août 2020
  • « Les arbres de l'Apocalypse» a été récemment présentée dans le cadre d'une exposition individuelle à l'hôtel Arthaus à Beyrouth

DUBAÏ : Nombreux sont les photographes de presse qui se rendent chaque week-end près des silos du port. Mais je pense que ma visite était particulière parce que j'y ai mis beaucoup de moi-même. Il s’agit des routes que j'ai empruntées et des expériences que j'ai vécues. C'est ce que les autres photographes n'ont pas pu faire, notamment parce que j'ai eu la chance d'accompagner Emmanuel, un ingénieur français. Nous nous sommes approchés de l'endroit et avons même réussi à entrer dans l'un des silos, chose que peu de photographes ont pu faire.

C'est Emmanuel qui m'a contacté et m'a demandé si je voulais l'accompagner dans son investigation, basée sur le balayage laser. Nous devions faire des scans et les comparer pour voir si la structure bougeait. Ma première visite sur place a été très perturbante. Emouvante. J'ai donc pris des tas de photos. C'est ma façon de travailler. Je les revois par la suite et je les analyse. J'étais là lorsque l'explosion est survenue, et la première chose que j'ai faite a été de sortir mon appareil et de prendre des photos. Franchement, je pensais que nous allions mourir.

Les arbres étaient l'une des scènes les plus captivantes de cet endroit, que j'appelle « le désert de Beyrouth ». On dirait qu'une route les sépare. C'est comme s'ils montaient la garde du site. Derrière eux, c'est l'enfer, une véritable scène d'apocalypse. En avançant vers les arbres, on a l'impression d'être envahi, tellement ils sont grands. On dirait des géants avec de grandes mains, qui nous ordonnent de rester à l'écart.

Je n'y vois ni espoir ni pessimisme. C'est une représentation concrète et réelle. Les silos lui confèrent un sens différent. En quelque sorte, ils ont protégé tout ce qui se trouvait derrière eux. Ces arbres se dressent du côté opposé à l'explosion et, bien qu'ils aient survécu à l’explosion – comme une bonne partie de la ville –, leur âme est écrasée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com