Saudi Research & Media Group dévoile sa nouvelle stratégie de transformation

Jomana Al-Rashid, PDG de SRMG (R) et Abdulrahman Ibrahim Alrowaita, Président de SRMG (L). (Fourni)
Jomana Al-Rashid, PDG de SRMG (R) et Abdulrahman Ibrahim Alrowaita, Président de SRMG (L). (Fourni)
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Publié le Lundi 12 juillet 2021

Saudi Research & Media Group dévoile sa nouvelle stratégie de transformation

  • Propriétaire de plus de 30 grands médias, dont Asharq Al-Awsat, Asharq News et Arab News, avec une stratégie de croissance sous la direction d'une nouvelle équipe
  • La stratégie de croissance s'appuie sur des partenariats et des collaborations avec Bloomberg et The Independent

RIYAD: Saudi Research & Media Group (SRMG) – qui possède plus de 30 grands médias, dont Asharq Al-Awsat, Asharq News et Arab News, et a une portée mensuelle combinée de 165 millions – a annoncé dimanche une nouvelle stratégie de transformation axée sur l'expansion de la plate-forme, les partenariats internationaux et les investissements stratégiques dans cinq secteurs verticaux clés.

SRMG, qui est cotée à la bourse de Tadawul à Riyad, va encore étendre son portefeuille actuel, ses offres numériques et sa portée mondiale en transformant les publications imprimées en plates-formes numériques, introduisant de nouvelles plates-formes qui traitent les espaces blancs sur le marché, investissant dans le démarrage des start-ups médias avec des idées audacieuses et la construction de partenariats mutuellement bénéfiques à long terme avec des marques de renommée internationale. SRMG a déjà des partenariats et des collaborations fructueuses avec des organisations médiatiques de premier plan, notamment Bloomberg et The Independent.

Dirigée par une équipe nouvellement nommée, SRMG se concentre sur la fourniture de contenu original, exclusif et premium aux consommateurs via de nouvelles plates-formes numériques et sociales, ainsi que sur le renforcement de sa portée par câble et satellite. Le groupe cherche en permanence à tirer parti de ses données et de ses capacités technologiques pour développer de nouveaux produits et services, améliorer ses capacités de monétisation et diversifier ses sources de revenus.

En s'appuyant sur son réseau de points de vente en expansion, SRMG travaillera sur cinq secteurs d'activité pour ouvrir de nouvelles opportunités commerciales régionales et internationales :

1. SRMG Media : plates-formes numériques, podcasts et multimédia
Numérisation et expansion de la création et de la distribution de contenu pour attirer le public avec un contenu original, unique et exclusif
 

2. SRMG International : Investissements et Partenariats Internationaux
Construire un réseau mondial grâce à des partenariats sur mesure et des investissements stratégiques, animés par une équipe de professionnels des médias chevronnés ayant une expérience internationale
 

3. SRMG Think : Recherche et sondage
Fournir des informations uniques et des analyses d'experts du Moyen-Orient et du monde entier
 

4. SRMG X : événements, conférences et expositions
Organiser des événements de premier plan qui offrent d'importantes opportunités d’engagement et  de contacts personnels dans un monde numérique
 

5. SRMG Labs : innovation, incubation et formation
Favoriser les talents et la technologie, et stimuler la créativité et l'innovation dans l'espace médiatique régional, tout en aidant à former la prochaine génération de professionnels des médias, de journalistes et de créateurs de contenu

Abdulrahman Ibrahim Alrowaita, président de SRMG, déclare : « Pendant près de cinq décennies, nos titres comme Asharq Al-Awsat, Arab News, Sayidaty et d'autres ont joué un rôle important en racontant des histoires authentiques et percutantes du Moyen-Orient et du monde entier. Désormais, avec notre nouvelle stratégie, nous allons consolider notre position unique et confirmée en élargissant nos centres d’intérêt internationaux tout en renforçant notre empreinte régionale dans un secteur des médias en pleine croissance.

« Grâce à de nouvelles plates-formes et à des partenariats internationaux, nous offrirons au public mondial des informations pertinentes et fiables. Nous resterons attachés à la diversité et à l'inclusion dans le journalisme et dans nos salles de rédaction, en encourageant le talent et l'innovation et en aidant à développer la prochaine génération de professionnels des médias, de journalistes et de créateurs de contenu.

Jomana Al-Rashid, PDG de SRMG, déclare : « Notre concentration sur la création de contenu premium, l'introduction de nouvelles plates-formes et l'élargissement de notre audience grâce à de nouveaux titres et services garantit que SRMG sera le principal moteur de l'avenir numérique de la région dans les médias. De nouvelles plates-formes permettront à nos journalistes de diffuser des informations et de fournir un contenu centré sur l'audience, soutenu par des données et piloté par les dernières technologies, afin de renforcer la position de SRMG en tant que première maison de presse au Moyen-Orient.

« Notre nouvelle stratégie est un prochain chapitre passionnant pour une maison de presse qui a déjà une longue tradition de croissance et d'innovation. Nous sommes impatients de renforcer notre présence auprès de nos publics en continuant à fournir un contenu médiatique pertinent et diversifié, tout en élargissant les services que nous proposons en vertu de notre position de leader sur le marché des médias. »

La nouvelle stratégie de croissance de SRMG est soutenue par une marque rafraîchie et un nouveau site web qui reflètent la nouvelle approche de l'entreprise tout en préservant son histoire riche et unique. SRMG est idéalement positionné pour accéder aux marchés des médias en pleine croissance dans le monde entier en tirant parti de ses acquis, son envergure et ses nouvelles capacités.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La Turquie mobilise ses partenaires musulmans autour de Gaza

La Turquie réunit lundi à Istanbul les ministres des Affaires étrangères de sept pays musulmans pour tenter de peser sur l'avenir de Gaza en les mobilisant sur la reconstruction du territoire palestinien. (AFP)
La Turquie réunit lundi à Istanbul les ministres des Affaires étrangères de sept pays musulmans pour tenter de peser sur l'avenir de Gaza en les mobilisant sur la reconstruction du territoire palestinien. (AFP)
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  • Devant le Comité permanent pour la coopération économique de l'OCI, réuni lundi à Istanbul, le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué l'attitude "très médiocre" d'Israël
  • "Nous devons apporter davantage d'aide humanitaire aux habitants de Gaza, puis commencer les efforts de reconstruction" a poursuivi le chef de l'Etat en appelant la Ligue arabe et l'OCI à jouer "un rôle moteur" en ce sens

ISTANBUL: La Turquie réunit lundi à Istanbul les ministres des Affaires étrangères de sept pays musulmans pour tenter de peser sur l'avenir de Gaza en les mobilisant sur la reconstruction du territoire palestinien.

Les ministres de ces sept pays (Turquie, Arabie saoudite, Qatar, Emirats arabes unis, Jordanie, Pakistan et Indonésie), tous membres de l'organisation de la coopération islamique (OCI), avaient été reçus par Donald Trump fin septembre à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, avant la présentation du plan de paix américain six jours plus tard.

Devant le Comité permanent pour la coopération économique de l'OCI, réuni lundi à Istanbul, le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué l'attitude "très médiocre" d'Israël depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre, alors que "le Hamas semble déterminé" à respecter l'accord, estime-t-il.

"Nous devons apporter davantage d'aide humanitaire aux habitants de Gaza, puis commencer les efforts de reconstruction" a poursuivi le chef de l'Etat en appelant la Ligue arabe et l'OCI à jouer "un rôle moteur" en ce sens.

En amont de cette réunion, le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan a reçu samedi une délégation du bureau politique du Hamas emmenée par Khalil al-Hayya, le négociateur en chef du mouvement islamiste palestinien.

Selon des responsables du ministère des Affaires étrangères, M. Fidan doit appeler à la mise en place de mécanismes permettant aux Palestiniens d'assurer la sécurité et la gouvernance de Gaza.

"Agir avec prudence" 

"Nous devons mettre fin au massacre à Gaza. Un cessez-le-feu à lui seul ne suffit pas", a insisté M. Fidan lors d'un forum à Istanbul.

"Nous devons reconnaître que Gaza doit être gouvernée par les Palestiniens et agir avec prudence", a encore souligné le ministre turc, plaidant de nouveau pour une solution à deux Etats.

Le chef de la diplomatie turque accuse Israël de chercher des prétextes pour rompre le cessez-le-feu.

Mais les efforts d'Ankara, qui multiplie les contacts diplomatiques avec les pays de la région et cherche à infléchir la position pro-israélienne des Etats-Unis, sont vus d'un mauvais œil par Israël qui juge Ankara trop proche du Hamas.

Les dirigeants israéliens ont exprimé à plusieurs reprises leur refus de voir la Turquie participer à la force internationale de stabilisation à Gaza.

En vertu du plan de Donald Trump, sur lequel est basé l'accord de cessez-le-feu, cette force de stabilisation, formée principalement de troupes de pays arabes et musulmans, doit se déployer à Gaza à mesure que l'armée israélienne s'en retirera.

Seuls des pays jugés "impartiaux" pourront rejoindre cette force, a cependant prévenu le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar.

Autre signe de la méfiance du gouvernement israélien : une équipe de secouristes turcs dépêchée pour participer à la recherche de corps, y compris israéliens, dans les ruines de Gaza, attendait toujours en fin de semaine dernière le feu vert israélien pour entrer dans le territoire palestinien, selon Ankara.


Soudan: des dizaines de milliers de personnes fuient le conflit qui s'étend à l'est du Darfour 

Dans un communiqué publié dimanche soir, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déclaré que 36.825 personnes avaient fui cinq localités du Kordofan-Nord, un Etat situé à quelques centaines de kilomètres à l'est du Darfour, région où les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont pris le dernier grand bastion que l'armée y contrôlait. (AFP)
Dans un communiqué publié dimanche soir, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déclaré que 36.825 personnes avaient fui cinq localités du Kordofan-Nord, un Etat situé à quelques centaines de kilomètres à l'est du Darfour, région où les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont pris le dernier grand bastion que l'armée y contrôlait. (AFP)
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  • Plus de 36.000 civils soudanais ont fui des villes et des villages face à l'avancée des combats dans une vaste région à l'est du Darfour, un peu plus d'une semaine après la prise de la ville d'El-Facher par les paramilitaires, a indiqué une agence onusien
  • Ces dernières semaines, la région du Kordofan est devenue un nouveau champ de bataille entre l'armée et les FSR, en guerre depuis avril 2023

PORT-SOUDAN: Plus de 36.000 civils soudanais ont fui des villes et des villages face à l'avancée des combats dans une vaste région à l'est du Darfour, un peu plus d'une semaine après la prise de la ville d'El-Facher par les paramilitaires, a indiqué une agence onusienne.

Dans un communiqué publié dimanche soir, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déclaré que 36.825 personnes avaient fui cinq localités du Kordofan-Nord, un Etat situé à quelques centaines de kilomètres à l'est du Darfour, région où les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont pris le dernier grand bastion que l'armée y contrôlait.

Ces dernières semaines, la région du Kordofan est devenue un nouveau champ de bataille entre l'armée et les FSR, en guerre depuis avril 2023.

Des habitants ont rapporté lundi à l'AFP que des villes entières étaient devenues des cibles militaires, alors que l'armée et les FSR s'affrontent pour le contrôle d'El-Obeid, capitale de l'Etat du Kordofan-Nord, important centre logistique et de commandement reliant le Darfour à Khartoum, qui abrite également un aéroport.

"Aujourd'hui, toutes nos forces ont convergé sur le front de Bara", a affirmé un membre des FSR dans une vidéo diffusée dimanche soir par les paramilitaires, en citant une localité située au nord d'El-Obeid. Les FSR avaient revendiqué la prise de Bara la semaine précédente.

Souleiman Babiker, habitant d'Oum Smeima, à l'ouest d'El-Obeid, a déclaré à l'AFP qu'après la prise d'El-Facher par les paramilitaires, "le nombre de véhicules des FSR a augmenté".

"Nous avons cessé d'aller dans nos champs, de peur des affrontements", a-t-il ajouté.

Un autre habitant, ayant requis l'anonymat pour des raisons de sécurité, a également fait état d'"une forte augmentation des véhicules et du matériel militaire à l'ouest et au sud d'El-Obeid" au cours des deux dernières semaines.

Martha Pobee, secrétaire générale adjointe de l'ONU pour l'Afrique, a alerté la semaine dernière sur de "vastes atrocités" et des "représailles à motivation ethnique" commises par les FSR à Bara, évoquant des schémas similaires à ceux observés au Darfour, où les combattants paramilitaires sont accusés de massacres, de violences sexuelles et d'enlèvements visant les communautés non arabes après la chute d'El-Facher.

La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé près de 12 millions de personnes et provoqué la pire crise humanitaire au monde, selon l'ONU.


Israël dit avoir identifié les corps rendus dimanche par le Hamas comme ceux de trois otages

"Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, trois cercueils de personnes décédées prises en otage ont été transférés sous leur garde et sont en route vers les troupes de Tsahal dans la bande de Gaza", indique un communiqué de l'armée israélienne. (AFP)
"Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, trois cercueils de personnes décédées prises en otage ont été transférés sous leur garde et sont en route vers les troupes de Tsahal dans la bande de Gaza", indique un communiqué de l'armée israélienne. (AFP)
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  • "Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, trois cercueils de personnes décédées prises en otage ont été transférés sous leur garde et sont en route vers les troupes de Tsahal dans la bande de Gaza"
  • L'armée israélienne a annoncé dimanche que le Hamas avait remis à la Croix-Rouge dans la bande de Gaza des cercueils contenant les corps de trois otages

JERUSALEM: Les autorités israéliennes ont annoncé lundi avoir identifié les dépouilles rendues par le Hamas la veille comme étant celles de trois soldats enlevés le 7 octobre 2023, ce qui porte à 20 le nombre d'otages morts rendus par le mouvement islamiste sur un total de 28 qu'il doit remettre.

"Après l’achèvement du processus d’identification par l’Institut national de médecine légale, en coopération avec la police israélienne et le rabbinat militaire", l'armée a "informé les familles des otages tombés au combat (...) que leurs proches ont été rapatriés en Israël et identifiés", a indiqué le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, dans un communiqué.

Les défunts ont été identifiés comme le capitaine américano-israélien Omer Neutra, 21 ans lors de son enlèvement, le caporal Oz Daniel, 19 ans, et le colonel Assaf Hamami, 40 ans, l'officier le plus gradé tombé aux mains du Hamas.

Selon le Forum des familles d'otages, les trois ont été tués dans des combats lors de l'attaque du Hamas sur le sol israélien du 7-Octobre qui a déclenché la guerre à Gaza,  et leurs corps ensuite enlevés dans le territoire palestinien.

Israël avait annoncé dimanche soir avoir reçu les dépouilles de trois otages remises par la Croix-Rouge, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

Malgré plusieurs moments de tension, une trêve fragile tient à Gaza depuis le 10 octobre, dans le cadre d'un accord négocié par les Etats-Unis, prévoyant le retour de tous les otages enlevés en Israël, vivants ou morts.

En application de l'accord de cessez-le-feu, le Hamas a libéré les derniers 20 otages vivants détenus à Gaza en échange de la libération de près de 2.000 prisonniers palestiniens, et doit encore restituer huit otages décédés.

Israël a à plusieurs reprises accusé le Hamas de ralentir le processus de restitution des corps, tandis que l'organisation islamiste affirme que la lenteur s'explique par le fait que de nombreuses dépouilles sont enfouies sous les décombres de Gaza.