Nabil Ayouch: «Je ne fais pas des films pour créer des polémiques»

Nabil Ayouch sur la Croisette, lors de son interview avec Arab News en français. (Photo Tanguy Gadin).
Nabil Ayouch sur la Croisette, lors de son interview avec Arab News en français. (Photo Tanguy Gadin).
Nabil Ayouch: «Je ne fais pas des films pour créer des polémiques». Photo Tanguy Gadin
Nabil Ayouch: «Je ne fais pas des films pour créer des polémiques». Photo Tanguy Gadin
Nabil Ayouch à Cannes, avec notre collègue Mélinda Mrini. (AFP).
Nabil Ayouch à Cannes, avec notre collègue Mélinda Mrini. (AFP).
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Publié le Jeudi 25 août 2022

Nabil Ayouch: «Je ne fais pas des films pour créer des polémiques»

  • Le cinéaste qui se refuse tout misérabilisme rend hommage à la jeunesse marocaine qu’il propulse, une fois de plus, au rang de héros
  • On gagnerait beaucoup à partager un champ commun de valeurs, à développer les voies de collaboration et les coproductions entre nous, avant de tourner les yeux automatiquement vers d'autres régions du monde

CANNES: C’est un rêve pour n’importe quel réalisateur: fouler le tapis rouge du festival du film de Cannes. Pour Nabil Ayouch, ce n’est pas une nouveauté. Cela fait plus de vingt-cinq ans que le réalisateur franco-marocain fait du cinéma et que ses longs-métrages sont projetés à Cannes, notamment dans les catégories «Un certain regard» et la «Quinzaine des réalisateurs». Chacun de ses films a connu un véritable succès et a été primé, que ce soit Mektoub, Ali Zaoua, Les Chevaux de Dieu, Whatever Lola Wants… Cette année, il revient à Cannes en force: il est en lice pour la Palme d’or avec son dernier film, Haut et fort.

Le septième long-métrage de Nabil Ayouch, inspiré d’un véritable centre culturel de Sidi Moumen, un quartier populaire situé en périphérie de Casablanca au Maroc, raconte l’histoire de jeunes qui s’expriment par la voie du hip-hop. Le cinéaste qui se refuse tout misérabilisme rend hommage à la jeunesse marocaine qu’il propulse, une fois de plus, au rang de héros. Cette année d’ailleurs, les jeunes de Sidi Moumen auront foulé le tapis rouge… Nabil Ayouch répond en exclusivité aux questions d’Arab News en français.

Vous attendiez-vous à voir votre film Haut et fort en compétition officielle?

Je m'attendais en même temps à tout et rien. Cela fait plus de vingt-cinq ans que je fais du cinéma et que je viens à Cannes (…), et c'est vrai, la compétition officielle est la section reine. Pour moi, c'est un immense bonheur et lorsque j’ai appris la nouvelle, je suis un peu tombé des nues. En fait, j’ai l'impression que c'est toute une boucle qui est en train de se boucler.

Peut-on dire réellement qu’il s’agit du premier film marocain en compétition à Cannes pour la Palme d’or ou faut-il plutôt parler de film franco-marocain?

Ça dépend en fait de la façon dont on considère le film. Il est financé à la fois par le Maroc et la France, mais dans son ADN, il est marocain avant tout et c'est d’ailleurs ainsi que Thierry Frémaux (NDLR: délégué général du festival du film de Cannes) l’a présenté le jour de l'officialisation de la sélection. Pourquoi? Parce que les comédiens sont tous marocains et parce que je l'ai tourné entièrement au Maroc et en Darija maghribia (dialecte marocain), donc pour moi le film est avant tout d'essence marocaine. En effet, aujourd'hui le cinéma n'est et ne peut être qu'international dans ses financements, mais c'est vrai que c'est un petit peu secondaire… Donc oui, c'est bien la première fois, et c’est très bien pour le film, pour le cinéma marocain et pour le Maroc.

Vos films mettent la lumière sur des sujets de société. Là encore, vous parlez d’une jeunesse qui a choisi le hip-hop pour s'exprimer. Pourquoi avoir choisi ce thème?

Je vous ai parlé d'une boucle qui est en train de se boucler parce que c'est une longue route qui remonte à la fin des années 1970, début des années 1980, quand j'ai grandi en banlieue parisienne à Sarcelles et j'ai appris à regarder le monde à travers un centre culturel, la MJC qui s'appelait à l’époque «le Forum des Cholettes». J'y ai appris les claquettes, le théâtre, la chorale. J'y ai vu mes premiers concerts, mes premiers films de cinéma, Chaplin, Eisenstein, et, des années plus tard, quand j'ai eu la possibilité de rendre ce qu'on m'avait donné quand j'étais jeune, j'ai bâti avec des amis un centre culturel au sein de la fondation Ali Zaoua, Les étoiles de Sidi Moumen, dans lequel j'ai tourné ce film. Et un jour, un jeune est venu me trouver. Anas Basbousi, un ancien rappeur, m’a dit qu’il avait décidé d'arrêter le rap et qu’il avait envie de transmettre aux jeunes cet art noble qui est aussi une voie d'expression. J’ai observé ces jeunes pendant des années, je les ai trouvés beaux, passionnants et très talentueux, et j’ai alors eu envie de faire un film sur eux. Je me suis assis avec eux pour mieux comprendre leur vécu et ils m'ont ému aux larmes.

 

Quand Nabil Ayouch découvrit... Jamel Debbouze

J’aime découvrir les jeunes talents. Pour mon premier court-métrage, Les Pierres bleues du désert que j’ai réalisé lorsque j’avais 21 ans, j'ai choisi pour le rôle principal un jeune marocain de la banlieue parisienne de Trappes qui n’avait jamais joué dans des films. Il avait 14 ans à l'époque. Son nom? Jamel Debbouze, et depuis ce dernier a fait du chemin.

Dans vos films, justement, vous faites souvent appel à des amateurs qui n’ont pas d’expérience dans le cinéma. Est-ce une question de crédibilité ou de budget?

J’aime découvrir les jeunes talents. Pour mon premier court-métrage, Les Pierres bleues du désert que j’ai réalisé lorsque j’avais 21 ans, j'ai choisi pour le rôle principal un jeune marocain de la banlieue parisienne de Trappes qui n’avait jamais joué dans des films. Il avait 14 ans à l'époque. Son nom? Jamel Debbouze, et depuis ce dernier a fait du chemin comme certains jeunes du film Ali Zaoua ou des acteurs des Chevaux de Dieu qui eux non plus n’étaient jamais passés devant la caméra. Je crois vraiment qu’au Maroc le talent est partout; je l'observe dans la rue, dans les centres culturels, dans la société marocaine. Souvent, la plupart de ces jeunes font carrière et, croyez-moi, ce ne sont pas juste des acteurs en herbe, ce sont aussi de vrais comédiens devant la caméra. Ils donnent tout et avec une justesse et une authenticité incroyables. J'adore aussi ce travail de direction d'acteur lorsqu’il s’agit d’un premier rôle. Il y a quelque chose de l'ordre de l'unicité, de la découverte de la caméra… c'est très beau.

 

Votre jeunesse vous a beaucoup inspiré. Pourquoi avoir fait le choix de réaliser des films au Maroc plutôt qu’en France? Y a-t-il plus d’histoires à raconter au Maroc?

Je suis né avec plusieurs identités: musulmane et marocaine du côté de mon père; juive et franco-tunisienne du côté de ma mère; l’école laïque républicaine en France… Il s’agit de deux mondes, deux cultures, deux niveaux sociaux, une vie en banlieue parisienne, et une autre vie pendant les vacances au Maroc avec mon père. Tout cela s’est mélangé et j’ai très vite ressenti un manque de cette identité marocaine que je n’ai pas explorée véritablement. C’est le cinéma qui m’a permis de la découvrir. Mais il y avait quelque chose de vain dans le fait d’en parler tout en vivant à Paris. J'ai donc posé mes valises à Casablanca et y ai tourné Ali Zaoua.

J’ai tout de suite aimé le Maroc et son âme. J'ai aimé cette société, sa profondeur, pas celle des villes, mais celle des campagnes – le Maroc profond. C'est un pays avec une population qui m'inspire terriblement.

 

Vous avez eu et vous avez encore un certain nombre de détracteurs, avec notamment la censure d'un de vos films au Maroc. Cela ne vous a pas empêché d’en réaliser d'autres, mais cet «épisode» n'a-t-il pas rendu votre travail un peu plus «policé», un peu plus «acceptable», si je puis dire?

Non, je ne crois pas… Ce n’était pas le cas en tout cas avec Razzia… Vous savez, je ne fais pas des films pour créer des polémiques, ça ne m'intéresse pas en fait. Je pense que ceux qui veulent en créer trouvent toujours les moyens de le faire, parfois même là où il n’y en a pas. Much Loved était un non-événement en matière de sujet, mais c’était un événement en termes cinématographiques. C'est pour cette raison d’ailleurs, heureusement, qu'il avait été sélectionné à la «Quinzaine des réalisateurs» à Cannes et j'étais bien loin à l'époque d’imaginer ce qui allait se passer. Je pensais que cela créerait tout simplement un débat, mais les conséquences ont été immédiates puisque j’ai été profondément blessé par la violence de ce qui a été dit. Malgré tout, j’ai décidé de continuer parce que je crois en ce que je fais et en ce que j'ai envie de raconter. Je ne pense pas que cela m’ait influencé, mais si c’est le cas, c’est de manière tout à fait naturelle, comme pour n'importe quel autre film que je fais. Alors oui, il y a eu des choses négatives autour de ce film, mais aussi très positives: le film a notamment été vu dans le monde entier.

Avec notamment l'ouverture de salles de cinéma et la production de films, l'Arabie saoudite souhaite renforcer sa présence dans l'industrie cinématographique régionale et internationale. Quel regard portez-vous justement sur ce dynamisme? Ne pensez-vous pas qu'il devrait y avoir davantage de collaboration entre les pays arabes?

À partir du moment où on ouvre des salles de cinéma quelque part, je ne peux que me réjouir. Que ce soit en Arabie saoudite ou ailleurs, c’est une bonne nouvelle pour le cinéma – et particulièrement en Arabie saoudite. J'espère que cela contribuera à accroître et à développer les coproductions Sud-Sud. On gagnerait beaucoup à partager un champ commun de valeurs, à développer les voies de collaboration et de coproductions, avant de tourner les yeux automatiquement vers d'autres régions du monde. J’espère que l'ouverture de ces salles et le dynamisme qui accompagne la création du festival de la mer Rouge et d'autres inspirations vont permettre ce développement.


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com