Les pèlerins expriment leur joie d'être sélectionnés pour un Hajj limité par la Covid-19

Les personnes sélectionnées pour le Hajj de cette année devaient répondre à un certain nombre d'exigences spécifiques, notamment avoir été entièrement vaccinées contre la Covid-19. (Photo, SPA)
Les personnes sélectionnées pour le Hajj de cette année devaient répondre à un certain nombre d'exigences spécifiques, notamment avoir été entièrement vaccinées contre la Covid-19. (Photo, SPA)
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Publié le Dimanche 18 juillet 2021

Les pèlerins expriment leur joie d'être sélectionnés pour un Hajj limité par la Covid-19

  • Seulement 60 000 des 500 000 candidats au Hajj ont été choisis pour participer au pèlerinage de cette année
  • «J'apprécie beaucoup ce que le gouvernement a fait dans le processus d'enregistrement électronique

DJEDDAH : Des pèlerins spécialement choisis pour effectuer le Hajj de cette année ont décrit leur joie d'avoir la chance d'accomplir le rituel sacré au milieu de la pandémie actuelle de la maladie à coronavirus (Covid-19). 

En raison de la crise sanitaire mondiale, l'Arabie saoudite n'a autorisé qu'un nombre limité de fidèles à participer au pèlerinage annuel.

Seulement 60 000 des 500 000 candidats au Hajj ont été choisis pour participer à l'événement religieux qui a attiré environ 2,5 millions de pèlerins rien qu'en 2019.

Les personnes sélectionnées pour le Hajj de cette année devaient répondre à un certain nombre d'exigences spécifiques, notamment avoir été entièrement vaccinées contre la Covid-19 avec l'un de ces vaccins : Pfizer, AstraZeneca, Moderna ou Johnson & Johnson.

Oum Azzam, 53 ans, et son mari Abou Azzam, de Riyad, ont tous deux reçu le feu vert pour effectuer le Hajj.

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Elle a déclaré à Arab News : «Nous avons reçu le message texte dans la nuit du 24 juin et le sentiment était une joie et un bonheur complètement indescriptibles. Nous espérions et priions pour accomplir le Hajj et nos prières ont été exaucées.

«Pourquoi devrions-nous avoir peur d'accomplir le Hajj pendant la pandémie, lorsque nous avons confiance en Allah et que nous lui sommes soumis ? En plus de cela, nous avons pris nos vaccins et avons complètement confiance dans les mesures de précaution».

 

 

« Je ne dis pas qu'il n'est pas possible d'être infecté, mais ce n'était certainement pas une préoccupation pour moi parce que je me sentais en sécurité surtout avec le nombre de personnes et les mesures de précaution strictes que nous devons suivre. »

Oum Mazin

Mariam Mohammed et sa mère Oum Mazin, une citoyenne américaine vivant dans le Royaume, ont également été sélectionnées pour visiter La Mecque.  La jeune femme de 24 ans, originaire de la province orientale, a révélé que ce serait son premier voyage dans la ville sainte en tant que pèlerin.

«Je suis vraiment heureux. J'ai toujours voulu faire le Hajj mais, pour une raison quelconque, cela n'a tout simplement jamais fonctionné. Mais cette fois cela a marché.

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«Je ne me sens pas effrayée ou nerveuse. Je ne laisserais pas ma peur d'être infecté par la Covid-19 m'empêcher de saisir cette opportunité. Je pourrais facilement attraper la Covid-19 dans ma propre ville, alors je pourrais aussi bien accomplir une tâche religieuse de poids», a-t-elle ajouté.

Sa mère a confié que la menace de contracter la Covid-19 ne lui avait jamais traversé l'esprit lors de la soumission de sa demande pour le Hajj. «Je ne dis pas qu'il n'est pas possible d'être infecté, mais ce n'était certainement pas une préoccupation pour moi parce que je me sentais en sécurité surtout avec le nombre de personnes et les mesures de précaution strictes que nous devons suivre.

 

« Nous avons reçu le message texte dans la nuit du 24 juin et le sentiment était une joie et un bonheur complètement indescriptibles. Nous espérions et priions pour accomplir le Hajj et nos prières ont été exaucées. »

Oum Azzam

«Je suppose également que puisque le gouvernement a si bien réussi à contrôler le virus, il sera encore plus prudent en ce qui concerne la saison du Hajj».

Elle a remarqué que la demande de sa fille avait initialement été rejetée en raison de sa nationalité saoudienne.

«On nous a expliqué qu'il y avait trop de Saoudiens qui assistaient au Hajj et que les autorités saoudiennes voulaient donner la chance à d'autres nationalités d’effectuer le Hajj, aussi. Je ne savais pas qu'ils avaient un quota pour les non-Saoudiens, même si c'est en fait une excellente idée».

 

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Le rejet de sa fille a ensuite été annulé en raison de sa relation avec une fidèle non saoudienne, sa mère américaine.

Cependant, Abou Hassan, 55 ans, de Djeddah, n'a pas eu cette chance. Il a déclaré à Arab News qu'il s'était inscrit en ligne pour le Hajj, mais bien qu'il ait d'abord été accepté, il a ensuite reçu un message l'informant que sa candidature n'avait pas été retenue.

Il a signalé: «C'était décevant au début, bien sûr. La dernière fois que j'ai appliqué pour le Hajj, c'était il y a plus de 28 ans, donc j'étais vraiment excité d'y aller cette année, surtout avec ce nombre de personnes».

«J'apprécie beaucoup ce que le gouvernement a fait dans le processus d'enregistrement électronique. De plus, le Hajj cette année n'était pas censé être, Allah a d'autres plans pour moi, alors j'ai très bien accepté le refus», a-t-il ajouté.

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Mais pour Mohammed Al-Hokair, 22 ans, de Riyad, la chance a été meilleure. «Nous avons entendu aux nouvelles que le Hajj cette année se déroulera toujours, alors tout le monde dans ma famille, mes parents, ma sœur et moi, avons immédiatement commencé le processus d'enregistrement».

Sa demande et celle de sa sœur ont d'abord été refusées, mais elles ont ensuite été acceptées car tous deux étaient enregistrés comme accompagnateurs pour aider leurs parents.

«Nous avons obtenu l'approbation il y a trois semaines et au début, je me sentais nerveux. Mais cela n'a pas duré et maintenant je me sens très assuré et en sécurité».

«La règle pour effectuer le Hajj est au moins une fois dans la vie pour quiconque est capable, et je suis capable et j'en ai l'opportunité, alors pourquoi ne devrais-je pas y aller ? Je veux dire, c'est un plan d'Allah et donc si je dois assister au Hajj cette année, quoi qu'il arrive, j'y assisterai. Cette fois-ci est ma première fois, donc je me sens aussi excité maintenant», a soutenu Al-Hokair.

Néanmoins, il a souligné que beaucoup de ses amis et membres de sa famille n'avaient pas été aussi chanceux. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Israël approuve la création de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie

Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
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  • Israël a approuvé l’installation de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie, portant à 69 le nombre de colonies validées en trois ans, dans une démarche visant selon le gouvernement à empêcher la création d’un État palestinien
  • Cette décision, critiquée par l’ONU et de nombreux pays, intervient dans un contexte d’intensification de la colonisation et de fortes violences depuis le 7 octobre 2023

JÉRUSALEM: Les autorités israéliennes ont annoncé dimanche avoir approuvé l'installation de 19 colonies en Cisjordanie, une mesure visant selon elles à "bloquer l'établissement d'un Etat palestinien terroriste", dans un contexte d'intensification de la colonisation depuis le 7-octobre.

Cette annonce porte à 69 le nombre total de colonies ayant obtenu un feu vert ces trois dernières années, d'après un communiqué publié par les services du ministre des Finances d'extrême droite Bezalel Smotrich, lui-même colon et partisan d'une annexion de ce territoire occupé par Israël depuis 1967.

Elle intervient quelques jours après un rapport du secrétaire général des Nations unies faisant état d'une croissance record des colonies israéliennes depuis le début du suivi en 2017.

"La proposition du ministre des Finances Bezalel Smotrich et du ministre de la Défense Israël Katz de déclarer et formaliser 19 nouvelles colonies en Judée et Samarie (la Cisjordanie, NDLR) a été approuvée par le cabinet" de sécurité du gouvernement, ont annoncé les services de M. Smotrich.

Selon lui, cette initiative doit permettre d'empêcher l'émergence d'un Etat palestinien.

"Sur le terrain, nous bloquons l'établissement d'un Etat palestinien terroriste. Nous continuerons à développer, construire et à nous implanter sur la terre de notre patrimoine ancestral", est-il écrit dans le communiqué.

Hormis Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Sur les colonies dévoilées dimanche, cinq sont des avant-postes qui existent déjà depuis plusieurs années, c'est-à-dire des colonies déjà implantées en territoire palestinien, sans avoir obtenu les autorisations nécessaires des autorités israéliennes.

Ces 19 colonies se trouvent dans des zones "hautement stratégiques", ont précisé les services du ministre. Deux d'entre elles, Ganim et Kadim, dans le nord de la Cisjordanie, seront réinstallées après avoir été démantelées il y a deux décennies.

- "Expansion implacable" -

La colonisation s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite depuis 1967, et s'est nettement intensifiée sous l'exécutif actuel, en particulier depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Dans le rapport de l'ONU consulté mi-décembre par l'AFP, son secrétaire général Antonio Guterres avait "condamné l'expansion implacable de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem Est, qui continue à alimenter les tensions, empêcher l'accès des Palestiniens à leur terre et menace la viabilité d'un Etat palestinien totalement indépendant, démocratique, continu et souverain".

"Ces développements enracinent encore l'occupation israélienne illégale et viole le droit international et le droit des Palestiniens à l'autodétermination", a-t-il ajouté.

L'avancée de la colonisation s'accompagne en outre d'une augmentation "alarmante" des violences des colons, dénonce-t-il dans le document, évoquant des attaques parfois "en présence ou avec le soutien des forces de sécurité israéliennes".

Depuis le 7-octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels des combattants, mais aussi beaucoup de civils, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Les nouveaux projets de colonies dévoilés par Israël provoquent régulièrement un tollé international, Paris y voyant une "menace existentielle" pour un Etat palestinien.

Fin septembre, le président américain Donald Trump, pourtant un soutien indéfectible d'Israël, avait averti qu'il "ne lui permettrait pas d'annexer la Cisjordanie".


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com