Le jour d’Arafat et les femmes de La Mecque

Avant la fermeture récente de la Grande Mosquée en raison de la pandémie, les femmes avaient l’habitude de rassembler amis, membres de la famille et voisins, d’emballer la nourriture, de préparer les équipements et de se diriger vers la mosquée pour passer la journée à prier, avant de rompre leur jeûne au coucher du soleil. (MiSK)
Avant la fermeture récente de la Grande Mosquée en raison de la pandémie, les femmes avaient l’habitude de rassembler amis, membres de la famille et voisins, d’emballer la nourriture, de préparer les équipements et de se diriger vers la mosquée pour passer la journée à prier, avant de rompre leur jeûne au coucher du soleil. (MiSK)
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Publié le Lundi 19 juillet 2021

Le jour d’Arafat et les femmes de La Mecque

  • Le jour d’Arafat – jour saint du calendrier lunaire islamique – est consacré à la prière et à l’unité. Cet événement revêt une importance primordiale pour les musulmans
  • Encore aujourd’hui, les femmes profitent du fait que la mosquée soit vide pour effectuer les rituels de l’Omra ou passer la journée à prier

DJEDDAH/LA MECQUE: Pendant que des millions de musulmans se rassemblent dans la vallée de Mina à l’occasion du premier jour du Hajj, les femmes de La Mecque, elles, se rendent à la Grande Mosquée afin d’honorer une tradition ancienne, qui vient cependant d’être rompue en raison de la pandémie de Covid-19.

Le jour d’Arafat – jour saint du calendrier lunaire islamique – est consacré à la prière et à l’unité. Cet événement revêt une importance primordiale pour les musulmans.

Ce jour-là, un phénomène local se produit également depuis très longtemps. Tandis que des millions de pèlerins se dirigent vers le mont Arafat le neuvième jour de Dhou al-hijja – premier jour officiel du Hajj –, le silence règne sur La Mecque, tout particulièrement au sein de la Grande Mosquée.

En quelques heures à peine, il n’y a plus dans les étages du Mataf, autour de la Kaaba, qu’une poignée de personnes, des femmes pour la plupart, alors que ce lieu était autrefois rempli de personnes vêtues de pagnes blancs appelés «ihrams». Elles effectuaient la circumambulation rituelle. Ce phénomène, qui remonte à une époque très lointaine, est connu sous le nom de «Yaoum al-Kholif», qui signifie «vide» en arabe.

Lorsque les femmes et les enfants se rendent à la Grande Mosquée, les hommes se dirigent avec les pèlerins à huit kilomètres à l’Est, vers la vallée de Mina.

Chaque année, les moutawifin se préparent pour la saison du Hajj dès la fin de l’Aïd el-Fitr. Ils attendent les pèlerins qui arrivent à Djeddah par l’intermédiaire de leurs woukalas, ou agents.

Les femmes se préparent à héberger leurs invités. La visite peut durer de quelques jours à quatre mois selon l’accord entre le moutawif, le wakil et le pèlerin.

«Les liens qui unissent les pèlerins au moutawif sont solides. Ils ne sont pas motivés par des intérêts économiques», explique Faten Hussein, mutawifa et journaliste spécialisée dans le Hajj et l’Omra, dans un entretien à Arab News.

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Ce cliché rare est tiré de l’album Bilder aus MeccaImages de La Mecque») de l’orientaliste Christiaan Snouck Hurgronje (1857-1936). Hurgronje a vécu six mois à La Mecque, où il s’est converti à l’islam, prenant le nom d’Abdul Ghaffar. (Fourni)

«La relation est plutôt régie par des liens humains, spirituels et religieux. La profession de moutawif est transmise de génération en génération. Elle est considérée comme un honneur pour ceux qui s’engagent à servir les pèlerins et à les assister, tout en veillant à leur confort», poursuit la journaliste.

Le huitième jour de Dhou al-hijja, les hommes – jeunes comme moins jeunes – rassemblent les tentes, les équipements et les provisions nécessaires avant de guider les pèlerins de la Grande Mosquée à Mina, où ils séjourneront le temps du Hajj avant de se rendre au mont Arafat après le lever du soleil le neuvième jour, qui marque le jour d’Arafat.

«Les moutawifin accompagneront alors les pèlerins à la Grande Mosquée tout en récitant des prières pendant le trajet. Les fils du moutawif – et parfois même ses filles – marcheront à l’arrière avec les femmes des pèlerins pour que personne ne se perde ou ne reste à la traîne», confie Hussein.

Jusqu’à la fermeture récente de la Grande Mosquée en raison de la pandémie, les femmes avaient l’habitude de rassembler amis, membres de la famille et voisins, d’emballer la nourriture, de préparer les équipements et de se diriger vers la mosquée pour passer la journée à prier avant de rompre leur jeûne au coucher du soleil.

Dans la tradition islamique, il est recommandé aux musulmans qui ne font pas le Hajj de jeûner ce jour-là afin d’«expier les péchés de l’année précédente et de celle à venir».

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Cette illustration, qui date de 1895, est extraite du Classical Portfolio of Primitive Carriers de Marshall M. Kirman, un ouvrage publié par la World Railway Publication Co. Elle montre un groupe de pèlerins en route vers La Mecque. (Image Getty)

Après avoir passé une journée entière à adresser des prières et des supplications à la mosquée, les préparatifs de l’Aïd commencent. Les femmes se rendent dans les souks voisins pour acheter des jouets pour les enfants et des pâtisseries pour les invités.

De nos jours encore, les femmes profitent du fait que la mosquée soit vide pour effectuer les rituels de l’Omra ou passer la journée à prier. Il s’agit d’une habitude instaurée tous les ans à La Mecque et dans les villes voisines.

Dans un entretien accordé à Arab News, Nedaa Zouhair, graphiste de Djeddah, se souvient que, lorsqu’elle était enfant, sa grand-mère et ses tantes se rendaient à La Mecque chaque année pour le jour d’Arafat pendant qu’elle passait la journée chez une tante qui ne les accompagnait pas.

«Jusqu’à récemment, de plus en plus de femmes allaient à La Mecque pour la journée», déclare-t-elle.

Le huitième jour de Dhou al-hijja, les hommes – jeunes comme moins jeunes – rassemblent les tentes, les équipements et les provisions nécessaires avant de guider les pèlerins de la Grande Mosquée à Mina, où ils séjourneront le temps du Hajj avant de se rendre au mont Arafat après le lever du soleil le neuvième jour – qui marque le jour d’Arafat.

«Bien que je préfère parfois rester chez moi et passer la journée en toute tranquillité, il m’est arrivé de me rendre quelquefois à La Mecque au cours des dernières années. Même s’il y règne un calme étrange – sachant que des millions de pèlerins en provenance du monde entier sont rassemblés à quelques kilomètres seulement –, c’est un sentiment très spécial», confie-t-elle à Arab News.

«En 2011, j’ai vécu une expérience inoubliable: en me promenant dans la Kaaba, j’ai regardé sur ma gauche. J’ai vu que personne ne touchait la kiswa

«J’étais si concentrée sur la circumambulation que je n’ai pas pris conscience de la chance que j’avais. J’ai alors décidé de la saisir. J’ai touché la Kaaba et m’y suis adossée pendant ce qui m’a semblé être une éternité. Les mots ne sauraient décrire toute la sérénité et le lien spirituel que j’ai ressentis. Je n’ai eu la chance de toucher la kiswa qu’une seule fois. C’est un souvenir précieux que je porterai dans mon cœur à jamais», raconte-t-elle.

«Les traditions simples comme Yaoum al-Kholif sont plus proches de notre cœur que jamais dans la mesure où il nous est impossible de nous rendre à la mosquée sans autorisation préalable en raison de la pandémie», ajoute-t-elle.

«Je pense qu’on pourra y retourner un jour. J’y emmènerai ma fille pour qu’elle se rende compte de l’importance de ce jour, tout comme je l’ai jadis vécu avec ma grand-mère», poursuit Zouhair.

Les préparatifs de l’Aïd commencent après le coucher du soleil. Des chocolats et des sucreries sont disposés sur des plateaux, de nouveaux vêtements propres sont suspendus, des jouets sont empilés dans un coin et les maisons sont parées de décorations. Les femmes ajoutent leur touche finale en rentrant du marché.

Les célébrations avec la famille et les amis durent trois jours, à l’issue desquels le travail n’est pas encore fini pour les femmes.

Hussein explique qu’après le pèlerinage, les moutawifin et les pèlerins rentrent à la maison, où un festin les attend.

«Vers la fin du XIXe siècle, une princesse de Bhopal (ancien État princier des Indes) raconte sa visite à La Mecque. Elle explique que la compagnie des femmes du guide, qui repose sur un très bon traitement et une grande convivialité, est très agréable, et importante», explique Hussein.

«Plus le traitement que les pèlerins reçoivent des membres de la famille du moutawif est de qualité, plus ces derniers deviennent célèbres auprès des pèlerins, qui viendront leur rendre visite. C’est un bon moyen de se faire connaître.»

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka présentera le parcours de transformation du Royaume et sa vision pour l’avenir

Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
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  • Des chefs saoudiens présenteront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume
  • Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique, chacun témoignant de l’authenticité de l’artisanat saoudien

OSAKA: Le Pavillon saoudien participant à l’Expo 2025 d’Osaka au Japon a annoncé un programme culturel et artistique sans précédent, avec plus de 700 événements qui ont pour objectif de présenter aux visiteurs le riche patrimoine de l’Arabie saoudite, ses mégaprojets et ses diverses opportunités économiques.

Le Pavillon présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. Il proposera un large éventail d’événements, avec des performances artistiques traditionnelles, des concerts de musique classique et des défilés de mode.

Des chefs saoudiens proposeront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume; des musiciens et des artistes saoudiens se produiront chaque jour afin de mettre en lumière le riche patrimoine culturel du Royaume.

Dans un espace réservé aux personnalités, diverses tables rondes seront organisées et une série de présentations permettra d’informer les entreprises et les investisseurs de toutes les opportunités économiques dans le Royaume.

Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique; chacun d’eux témoignera de l’authenticité de l’artisanat saoudien.

Les visiteurs venus du monde entier en apprendront davantage sur la ville d’AlUla, située dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, qui abrite des paysages désertiques saisissants, des formations rocheuses spectaculaires et des sites antiques qui comptent parmi les plus importants du Moyen-Orient.

Les grands projets saoudiens seront aussi présentés, notamment Neom, la cité du futur; The Line, une ville longue de 170 kilomètres annoncée comme l’avenir de la vie urbaine; Oxagon, qui redéfinit le modèle industriel traditionnel; et Trojena, la station de ski de Neom.

Le pavillon montrera également des aspects de Green Riyadh, un projet révolutionnaire qui a pour objectif de transformer la capitale de l’Arabie saoudite en une oasis verte avec la plantation de 7,5 millions d’arbres d’ici à 2030. Ce projet vise à faire de Riyad l’une des cent villes les plus agréables à vivre au monde.

Il présentera en outre l’initiative de restauration corallienne, lancée par l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust). Ce projet a pour but de conserver, d’améliorer et de restaurer 100 hectares de récifs coralliens dans la mer Rouge ainsi que de concevoir la plus grande pépinière de coraux au monde sur la plage de Djeddah, avec une production prévue de 400 000 coraux par an.

«Nous sommes impatients de permettre aux visiteurs du Pavillon saoudien de découvrir le Royaume, ses traditions, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable», a confié le commissaire général du pavillon saoudien, Othman Almazyad.

Les relations entre l’Arabie saoudite et le Japon se renforcent continuellement grâce à la Vision 2030 saoudo-japonaise. La présence du Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka permettra aux entreprises et aux investisseurs du Japon et du monde entier de s’informer sur les diverses opportunités offertes par le Royaume dans le but d’établir de nouveaux partenariats et de développer les accords existants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Nouvelle aide de 68 millions d'euros de l'UE pour Gaza

Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
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  • Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens
  • L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain

BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé vendredi une nouvelle aide humanitaire de 68 millions d'euros (73 millions de dollars) aux Palestiniens de Gaza.

Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens et d'opérations terrestres après l'attaque meurtrière du Hamas sur Israël le 7 octobre, laissant la population civile de deux millions de personnes dépendante de l'aide humanitaire pour survivre.

"Compte tenu de la détérioration continue de la grave crise humanitaire à Gaza et de l'augmentation constante des besoins sur le terrain, la Commission (européenne) augmente son financement pour soutenir les Palestiniens", souligne un communiqué de l'UE.

"Ce soutien porte le total de l'aide humanitaire de l'UE à 193 millions d'euros pour les Palestiniens dans le besoin à l'intérieur de Gaza et dans toute la région en 2024", selon la même source.

L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain.

Les Nations unies ont déclaré que l'opération israélienne avait transformé Gaza en un "enfer humanitaire", faisant craindre une famine imminente.

L'Union européenne et les Etats-Unis ont demandé à Israël de laisser entrer davantage d'aide dans la bande de Gaza.

L'armée américaine a déclaré jeudi qu'elle avait entamé la construction d'une jetée destinée à accroître les livraisons dans le territoire.

La guerre à Gaza a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a déclenché une offensive qui a fait jusqu'à présent 34.356 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

 

 


Les États-Unis célèbrent le 248e anniversaire de leur indépendance au Royaume en présentant leur vision commune de l’exploration spatiale

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
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L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
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  • M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace»
  • L’ambassadeur a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni

RIYAD: Les États-Unis ont célébré le 248e anniversaire de leur indépendance jeudi lors d’une réception organisée par l’ambassadeur des États-Unis, Michael Ratney, à Riyad.

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain.

La réception de la Fête de l’indépendance, sur le thème de l’espace, constituait une célébration symbolique de l’avenir de la coopération saoudo-américaine dans le domaine de l’espace. Elle a mis en évidence les nombreux avantages et les différentes possibilités de l’exploration de l’espace, de la recherche et du développement commercial.

M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace en positionnant les deux pays comme des pionniers dans ce domaine d’innovation».

L’événement rappelait avec nostalgie les exploits du passé, comme l’alunissage de 1969, tout en évoquant les progrès en cours dans les sciences spatiales, notamment l’exploration commerciale de l’espace.

M. Ratney a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni.

Une installation artistique intitulée «Museum of the Moon» («Musée de la Lune»), réalisée par l’artiste Luke Jerram, présentait des images de la surface lunaire en haute définition prises par la Nasa.

Selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis, la collaboration entre les États-Unis et l’Arabie saoudite continue de faire progresser les intérêts communs dans les domaines de la diplomatie, du commerce et de la culture, entre autres.

Les États-Unis demeurent déterminés à renforcer les intérêts communs saoudo-américaines en matière de sécurité et de favoriser la prospérité dans la région, ainsi qu’à explorer de nouvelles possibilités de partenariat dans des domaines tels que les arts, l’éducation, le divertissement et le tourisme, ajoute le communiqué.

Les deux pays sont prêts à envisager une coopération plus poussée, notamment avec d’éventuelles coentreprises dans l’espace, ce qui reflète la vision d’une relation saoudo-américaine encore plus forte à l’avenir, poursuit le communiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com