Pandémie: flambée de cas en Europe et aux États-Unis cette semaine

Très contagieux, le variant Delta du coronavirus est devenu majoritaire dans une grande partie de l'Europe et aux États-Unis. (Photo, AFP)
Très contagieux, le variant Delta du coronavirus est devenu majoritaire dans une grande partie de l'Europe et aux États-Unis. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 23 juillet 2021

Pandémie: flambée de cas en Europe et aux États-Unis cette semaine

  • La France est le pays où l'épidémie a accéléré le plus (+193%, 14 300 nouveaux cas par jour)
  • Cette semaine, seules l'Afrique et la zone Amérique latine/Caraïbes ont vu leur situation s'améliorer

PARIS: La pandémie de la Covid-19 a fortement accéléré cette semaine en Europe et aux États-Unis, fortement touchés par un variant Delta très contagieux: voici les évolutions hebdomadaires marquantes.

Indicateur important, le nombre des cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu'une fraction du nombre réel des contaminations et les comparaisons entre pays sont à prendre avec précaution, les politiques de tests différant d'un pays à l'autre.

Plus de 500 000 cas quotidiens

Avec 521 800 contaminations enregistrées quotidiennement dans le monde cette semaine, l'indicateur a fortement accéléré (+9% par rapport à la semaine précédente), selon un bilan arrêté à jeudi. La pandémie gagne du terrain depuis la mi-juin, après avoir fortement ralenti pendant presque deux mois.

Détériorations presque partout

Cette semaine, seules l'Afrique et la zone Amérique latine/Caraïbes ont vu leur situation s'améliorer, avec respectivement 11% et 9% de nouveaux cas en moins par rapport à la semaine précédente.

La pandémie a accéléré dans toutes les autres régions: +62% dans la zone États-Unis/Canada (du seul fait des États-Unis, les cas baissant au Canada), +42% en Océanie (le coronavirus y circule encore relativement peu, 1 200 cas par jour), +26% en Europe, +7% au Moyen-Orient, +5% en Asie.

Très contagieux, le variant Delta du coronavirus est devenu majoritaire dans une grande partie de l'Europe et aux États-Unis.

Plus fortes accélérations

La France est le pays où l'épidémie a accéléré le plus (+193%, 14 300 nouveaux cas par jour), parmi ceux ayant enregistré au moins 1 000 contaminations quotidiennes au cours de la semaine écoulée. Cette hausse est toutefois un peu surestimée en raison d'un jour férié la semaine précédente (fête nationale le 14 juillet).

Suivent Israël (+150%, 1 300), l'Italie (+115%, 3 400), le Vietnam (+104%, 4 800) et le Rwanda (+72%, 1  400).

Plus fortes décrues

À l'inverse, ce sont la Tunisie (-40%, 4 500 nouveaux cas par jour) et la Namibie (-40%, 700) qui ont enregistré les plus fortes décrues cette semaine, devant le Koweit (-39%, 1 000), la Zambie (-35%, 1 100) et le Chili (-31%, 1 500).

Le plus de contaminations

Le Royaume-Uni est le pays ayant enregistré le plus grand nombre de nouvelles contaminations en valeur absolue cette semaine (45 900 cas quotidiens, +24%), devant l'Indonésie (43 800, -1%) et les Etats-Unis (42 900, +63%).

En proportion de la population, le pays ayant recensé le plus de nouveaux cas cette semaine reste l'archipel des Fidji (834 pour 100 000 habitants), devant Chypre (782) et les Seychelles (545). Le Royaume-Uni (473) et l'Espagne (380) figurent également parmi les dix taux d'incidence les plus élevés au monde.

Décès

L'Indonésie enregistre le plus grand nombre de décès quotidiens, avec 1 263 morts par jour cette semaine, devant le Brésil (1 153) et l'Inde (1 000).

L'Équateur vaccine à plein régime

L'Équateur est cette semaine le pays qui vaccine le plus vite parmi ceux de plus d'un million d'habitants, en administrant des doses à 1,75% de sa population chaque jour. Suivent l'Île Maurice (1,57%), le Danemark (1,30%), la Malaisie (1,29%), l'Irlande (1,25%), le Sri Lanka (1,05%) et la France (1,04%).

S'ils vaccinent désormais moins vite, les Émirats arabes unis (166 doses administrées pour 100 habitants), le Chili (128), Israël (128), le Canada (124) et le Royaume-Uni (122) figurent parmi les pays dont les campagnes de vaccination sont les plus avancées.

Cet indicateur peut dépasser 100 doses pour 100 habitants dans la mesure où la plupart des vaccins en circulation nécessitent deux doses pour être pleinement efficaces.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.