Plagiat: le favori à la succession de Merkel admet des «erreurs» dans un livre

Armin Laschet, le favori conservateur pour succéder à la chancelière Angela Merkel aux élections allemandes du 26 septembre, a reconnu le 30 juillet 2021 avoir commis des "erreurs" après être devenu le deuxième grand candidat à être accusé de plagiat. (Adam Berry/AFP)
Armin Laschet, le favori conservateur pour succéder à la chancelière Angela Merkel aux élections allemandes du 26 septembre, a reconnu le 30 juillet 2021 avoir commis des "erreurs" après être devenu le deuxième grand candidat à être accusé de plagiat. (Adam Berry/AFP)
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Publié le Vendredi 30 juillet 2021

Plagiat: le favori à la succession de Merkel admet des «erreurs» dans un livre

  • "Il y a de toute évidence des erreurs pour lesquelles je porte la responsabilité", a déclaré Armin Laschet, 60 ans, admettant avoir utilisé des contenus d'au moins un auteur sans le citer
  • L'auteur a réagi avec humour, disant se réjouir du fait "que les responsables politiques s'intéressent à la science, ce qui n'est pas toujours forcément le cas de M. Laschet"

BERLIN : Le conservateur Armin Laschet, favori à la succession d'Angela Merkel après les législatives de septembre, a reconnu vendredi "des erreurs" dans la rédaction d'un livre après des accusations de plagiat, comme récemment sa rivale écologiste.

"Il y a de toute évidence des erreurs pour lesquelles je porte la responsabilité", a déclaré Armin Laschet, 60 ans, admettant avoir utilisé des contenus d'au moins un auteur sans le citer comme source dans ce livre datant de 2009.

"Je tiens à présenter mes excuses", a-t-il poursuivi, promettant de demander rapidement "une vérification de l'ensemble du livre" afin de déterminer s'il contenait d'autres erreurs similaires.

Ces excuses font suite à un tweet vendredi de l'auteur en question, Karsten Weitzenegger, un expert en matière d'aides au développement, dans lequel il indiquait avoir été informé par un "chasseur de plagiats" allemand avoir été cité sans source dans ce livre d'Armin Laschet.

L'auteur a réagi avec humour, disant se réjouir du fait "que les responsables politiques s'intéressent à la science, ce qui n'est pas toujours forcément le cas de M. Laschet".

L'affaire intervient à un moment où Armin Laschet, déjà peu populaire en Allemagne, est sous le feu des critiques, notamment après avoir été filmé hilare pendant qu'au premier plan, le chef de l'État Frank-Walter Steinmeier rendait hommage aux victimes des crues dévastatrices de la mi-juillet.

Le candidat s'était là aussi excusé.

Depuis les conservateurs, qui rassemblent l'union chrétienne-démocrate (CDU) et leur allié bavarois CSU, ont perdu quelques points dans les sondages d'intention de vote, même s'ils restent en tête et que M. Laschet garde ainsi toutes ses chances d'accéder au poste suprême.

Dans un sondage pour les télévisions RTL et ntv publié vendredi, la CDU/CSU perd 2 points à 28% des intentions de vote tandis que les Verts, principal concurrent, remontent d'1 point à 21%.

Annalena Baerbock, candidate écologiste à la chancellerie, a elle aussi été prise en faute de plagiat début juillet dans un livre de campagne "Jetzt".

Un temps en tête des sondages pour remplacer Angela Merkel à l'issue des législatives du 26 septembre, l'écologiste de 40 ans a commis plusieurs bévues qui ont entamé sa crédibilité. 

Elle a notamment omis de déclarer au Parlement allemand plusieurs milliers d'euros de primes versées par son parti et a dû rectifier des inexactitudes sur son CV.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.