Le ministre saoudien : la culture sera le moteur d'un monde durable

Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhan, lors d'une réunion des ministres de la Culture du G20 à Rome. (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhan, lors d'une réunion des ministres de la Culture du G20 à Rome. (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhan, avec la ministre française de la Culture Roselyne Bachelot. (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhan, avec la ministre française de la Culture Roselyne Bachelot. (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdullah bin Farhan, avec la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay. (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdullah bin Farhan, avec la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay. (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhan, avec le ministre italien de la Culture, le Dr Dario Franceschini. (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhan, avec le ministre italien de la Culture, le Dr Dario Franceschini. (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhan, avec la ministre d'État (ministre du Numérique et de la Culture) Caroline Dinenage (Royaume-Uni). (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhan, avec la ministre d'État (ministre du Numérique et de la Culture) Caroline Dinenage (Royaume-Uni). (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhan, avec le directeur général du Centre international d'études pour la préservation et la restauration des biens culturels "ICCROM", le Dr Webber Ndoro. (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhan, avec le directeur général du Centre international d'études pour la préservation et la restauration des biens culturels "ICCROM", le Dr Webber Ndoro. (SPA)
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Publié le Dimanche 01 août 2021

Le ministre saoudien : la culture sera le moteur d'un monde durable

  • La sous-secrétaire italien à la Culture a salué l'approche saoudienne « innovante et proactive » de la culture
  • Le Prince Badr a rappelé les « efforts continus » du Royaume pour préserver le patrimoine culturel

ROME : La culture sera la force motrice d'un monde plus durable et d'un avenir plus prospère pour toutes les nations, a déclaré le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhan, lors d'une réunion des ministres de la Culture du G20 à Rome.

Il y a participé en tant que vice-président de la réunion ministérielle de la Culture du G20 organisée par le gouvernement italien, qui préside le G20 cette année.

Elle représente l'aboutissement de la Sherpa Cultural Track dans le cadre de l'agenda du G20, une trajectoire tracée lors de l'accession du Royaume à la présidence du sommet en 2020.

La présidence actuelle a identifié cinq priorités pour les réunions Sherpa Cultural Track pour l'année 2021 : les industries culturelles et créatives en tant que moteurs clés de la durabilité et de la croissance, la protection du patrimoine culturel, la lutte contre le changement climatique par la culture, le renforcement des capacités par la formation et l'éducation, et la transformation numérique d'un point de vue culturel.

Au cours de la réunion, le prince Badr a exprimé sa gratitude au ministre italien du Patrimoine culturel et des Activités et du Tourisme Dario Franceschini.

Le prince a également salué les efforts de la présidence italienne en s'appuyant sur les engagements de la première réunion conjointe des ministres de la Culture qui ont permis de poser les jalons d'une « coopération fructueuse » entre les membres du G20 afin de promouvoir la culture comme catalyseur de développement et facteur clé de prospérité.

Il a ensuite rappelé les « efforts continus » du Royaume pour préserver le patrimoine culturel, notant que l'Arabie saoudite a fait de grands progrès à cette fin avec l'inscription de six sites sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Il a également souligné l'engagement du Royaume à promouvoir le dialogue international sur le rôle de la culture dans la réduction des effets du changement climatique, en contribuant à repenser la relation entre l'élaboration des politiques culturelles et la durabilité environnementale, en lançant des initiatives de recherche et en explorant le vaste potentiel de la numérisation dans les secteurs culturels pour accroître leur contribution à la croissance économique.

Les propos du prince Badr ont été favorablement accueillis par Franceschini, qui a également exprimé sa gratitude à son homologue saoudien pour le « travail remarquable à la présidence du G20 » et a réitéré l'engagement du G20 à « continuer à soutenir la culture et les travailleurs du secteur ». Il a qualifié la culture de « grand facteur de croissance » qui conduit à « la création d'opportunités pour les nouvelles générations et les catégories les plus vulnérables ».

« La Déclaration de Rome des ministres de la Culture, approuvée à l'unanimité, est composée de 32 points qualificatifs. Dans le document, des termes très clairs concernent la lutte contre les discriminations, la défense des droits de l'homme et la valorisation de la diversité », a ajouté Franceschini lors de la session.

« L'approche saoudienne de la culture est certainement intéressante car elle est innovante et proactive. Et la proactivité et l'innovation sont certainement ce dont nous avons le plus besoin en cette période difficile », a déclaré la sous-secrétaire italienne à la Culture Lucia Borgonzoni à Arab News à la fin de la réunion, dont la session plénière s'est tenue dans le site spectaculaire du Colisée.

« Comme l'Italie, le Royaume d'Arabie saoudite considère le patrimoine culturel et artistique comme un moteur de développement économique mais aussi comme un moyen de préserver les identités et de s'ouvrir à d'autres cultures », a-t-elle ajouté.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Hajj: arrivée des premiers pèlerins turcs en Arabie saoudite

L’an dernier, environ 1,8 million de fidèles ont participé au Hajj. (SPA)
L’an dernier, environ 1,8 million de fidèles ont participé au Hajj. (SPA)
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  • Les autorités ont mobilisé un personnel qualifié, multilingue et équipé des technologies les plus récentes pour faciliter les procédures d’entrée
  • Elles sont également prêtes à accueillir les pèlerins arrivant par voie terrestre, maritime ou aérienne

Médine: Les premiers vols transportant des pèlerins du Hajj en provenance de Turquie ont atterri mercredi à l’aéroport international Prince Mohammed ben Abdelaziz de Médine. Le grand pèlerinage islamique se déroulera cette année du 4 au 9 juin.

Selon l’Agence de presse saoudienne (SPA), les autorités ont mobilisé un personnel qualifié, multilingue et équipé des technologies les plus récentes pour faciliter les procédures d’entrée. Elles sont également prêtes à accueillir les pèlerins arrivant par voie terrestre, maritime ou aérienne.

L’an dernier, environ 1,8 million de fidèles ont participé au Hajj.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: plus de 90% de l'infrastructure du Hezbollah démantelée dans le sud

De la fumée s'élève du site d'une attaque israélienne à Ghazieh, près de Sidon, le 18 avril 2025. (AFP)
De la fumée s'élève du site d'une attaque israélienne à Ghazieh, près de Sidon, le 18 avril 2025. (AFP)
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  • Le Hezbollah a retiré ses combattants du sud du Liban et l'armée libanaise y a démantelé la grande majorité de ses infrastructures militaires
  • Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre dernier à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le Hezbollah libanais pro-iranien, qui en est sorti très affaibli

BEYROUTH: Le Hezbollah a retiré ses combattants du sud du Liban et l'armée libanaise y a démantelé la grande majorité de ses infrastructures militaires, a affirmé mercredi à l'AFP un responsable de sécurité.

Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre dernier à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le Hezbollah libanais pro-iranien, qui en est sorti très affaibli, sa direction quasiment décimée.

L'accord prévoit notamment le démantèlement de l'infrastructure militaire du Hezbollah entre le fleuve Litani et la frontière israélienne, à une trentaine de km au sud, ainsi que le retrait des forces israéliennes du sud du Liban.

L'armée israélienne s'est maintenue dans plusieurs positions méridionales au Liban et continue de mener des frappes meurtrières dans ce pays, disant cibler le Hezbollah.

Seuls l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU doivent être déployés dans cette région conformément à l'accord.

"Nous avons achevé le démantèlement de plus de 90% de l’infrastructure du Hezbollah au sud du fleuve Litani. Il est possible qu'il y ait encore des sites dont nous ignorons l'existence mais si nous les trouvons nous prendrons les mesures nécessaires", a déclaré le responsable de sécurité sous le couvert de l’anonymat.

Il a ajouté: "le Hezbollah s'est retiré et a dit +Faites ce que vous voulez+. Le mouvement n'a plus de présence militaire au sud du fleuve Litani".

Le responsable a affirmé que l'armée avait "comblé et scellé de nombreux tunnels" creusés par le Hezbollah qui avait construit un vaste réseau souterrain dans le sud du Liban, frontalier du nord d'Israël.

Selon lui, les soldats libanais contrôlent désormais les accès à la région au sud du fleuve "pour empêcher le transfert d'armes du nord au sud du Litani".

De son côté, le président libanais Joseph Aoun a affirmé, dans une interview diffusée par la chaîne Sky News Arabia, que l'armée contrôlait désormais plus de 85% du sud du pays.

M. Aoun, en visite aux Emirats arabes unis, a affirmé que "l’armée remplit son rôle sans aucun problème ni aucune opposition".

Il a précisé que la raison pour laquelle elle ne s’est pas encore déployée sur toute la frontière est "l’occupation par Israël de cinq points frontaliers" stratégiques, alors que l'accord prévoit son retrait complet du Liban.

Le responsable de sécurité a affirmé que la plus grande partie des munitions du Hezbollah rassemblées par l'armée était hors d'usage, "soit endommagée" par les bombardements israéliens, "soit en si mauvais état qu'il est impossible de les stocker" et que l'armée les faisant détoner.


La diplomatie française estime qu'Israël doit faire preuve de « la plus grande retenue » au Liban

Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
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  • l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, Hezbollah.
  • Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

PARIS : La France a exhorté mercredi Israël « à faire preuve de la plus grande retenue » au Liban après la frappe israélienne qui a touché Beyrouth dimanche dernier, et a souligné que le démantèlement des sites militaires du Hezbollah revenait « exclusivement aux forces armées libanaises ».

Malgré un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus d'un an de guerre entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, très affaibli, qui affirme de son côté respecter l'accord.

Le week-end dernier, Israël a assuré avoir visé un entrepôt de missiles.

Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

« La France rappelle que le respect du cessez-le-feu s'impose à toutes les parties sans exception afin de garantir la sécurité des populations civiles des deux côtés de la Ligne bleue », la frontière de facto délimitée par les Nations unies, a souligné mercredi Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

« La France appelle donc Israël à faire preuve de la plus grande retenue et à se retirer au plus vite des cinq points toujours occupés sur le territoire libanais », a-t-il ajouté lors d'un point presse.

Une commission regroupant le Liban, Israël, les États-Unis, la France et l'ONU est chargée de superviser l'application du cessez-le-feu.

Beyrouth presse la communauté internationale de faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à ses attaques et se retire des cinq positions frontalières où il s'est maintenu dans le sud du pays, malgré l'accord.