Le véritable obstacle à la formation du gouvernement au Liban

Un premier ministre s'en va et un autre vient, et les visites le long de la route du palais de Baabda deviennent plus fréquentes, tandis que le président est protégé par l'article 53 de la constitution. (Photo, AFP)
Un premier ministre s'en va et un autre vient, et les visites le long de la route du palais de Baabda deviennent plus fréquentes, tandis que le président est protégé par l'article 53 de la constitution. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 03 août 2021

Le véritable obstacle à la formation du gouvernement au Liban

  • Derrière la rhétorique sur les « droits des chrétiens », Aoun cache ses positions rigides concernant la répartition des postes ministériels et la part du président dans ceux-ci
  • L'objectif principal des amendements à l'Accord de Taëf était de faire du président un arbitre entre les parties aux conflits politiques

C'est un pouvoir qui ne relève d'aucune authenticité, ni d'une représentation expansive au sein de sa communauté, représentation qui a, de toute façon, été remise en cause selon les derniers référendums. Elle ne découle pas non plus de ses réalisations « historiques ». Ce pouvoir vient du plein soutien apporté par le Hezbollah au président Michel Aoun, et c'est, en bref et précisément, le pouvoir qui fait obstacle aux tentatives de former un gouvernement viable et sauvable dans des normes minimales - car les Libanais n'aspirent plus à plus, ces normes étant simplement la possibilité de remplir le réservoir d'une voiture avec de l'essence, d'acheter un paquet de pain ou de s'offrir des médicaments.


Un premier ministre s'en va et un autre vient, et les visites le long de la route du palais de Baabda deviennent plus fréquentes, tandis que le président est protégé par l'article 53 de la constitution. Celui qui s'occupe des affaires de « justice » et d'« intérieur » et qui choisit les ministres chrétiens, dans une innovation offensive à la position de la présidence qui fait du président de la République une simple partie au conflit politique.

Pendant ce temps, l'objectif principal des amendements à l'Accord de Taëf était de faire du président un arbitre entre les parties aux conflits politiques. C'est, en d'autres termes, pour rendre sa position plus à l'abri des campagnes politiques, car il est au-dessus d'elles et n'en fait pas partie.

 

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Affaire Belaïd : Le verdict n’est qu’un pas vers la révélation de la vérité !

Chokri Belaïd (Photo, AFP).
Chokri Belaïd (Photo, AFP).
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  • Le comité de défense du martyr : la responsabilité des dirigeants d’Ennahdha dans l’assassinat est avérée
  • Ainsi, quatre accusés ont été condamnés à mort, deux autres à la perpétuité, alors que plusieurs autres ont écopé de peines allant de deux à cent vingt ans de prison

Le 1er substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, Aymen Chtiba, a indiqué devant un parterre de représentants des médias, lors d’un point de presse tenu à l’aube de ce mercredi 27 mars 2024 au siège dudit tribunal, que la 5e Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme a prononcé son verdict, et ce à l’encontre de 23 accusés impliqués dans l’affaire de l’assassinat du martyr Chokri Belaïd.

Ainsi, quatre accusés ont été condamnés à mort, deux autres à la perpétuité, alors que plusieurs autres ont écopé de peines allant de deux à cent vingt ans de prison avec exécution immédiate. En outre, des décisions de non-lieu ont été prononcées en faveur de cinq accusés tandis que tous les accusés doivent être soumis à la surveillance administrative pour une durée allant de 3 à 5 ans Aymen Chtiba n’a pas divulgué les noms des accusés condamnés à la peine capitale et ceux ayant écopé d’une peine à perpétuité, mais il a précisé, à la fin de son intervention, que les détails de tous les jugements ont été consignés au secrétariat du Tribunal.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Maroc-Italie : Reconnaissance mutuelle des permis de conduire

M. Youssef Balla, ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de la République italienne et M. Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres et ministre des Infrastructures et des Transports (Photo, Le Matin).
M. Youssef Balla, ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de la République italienne et M. Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres et ministre des Infrastructures et des Transports (Photo, Le Matin).
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  • Cet accord "traduit la mobilisation constante du gouvernement marocain en faveur de la défense des intérêts des Marocains résidant à l'étranger
  • L’Accord a été signé par M. Youssef Balla, ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de la République italienne et M. Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres et ministre des Infrastructures et des Transports

Le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement de la République italienne ont procédé, mercredi à Rome, à la signature de l’Accord sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire aux fins de la conversion.

L’Accord a été signé par M. Youssef Balla, ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de la République italienne et M. Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres et ministre des Infrastructures et des Transports, en présence du vice-ministre chargé du transport maritime.

Lors de la cérémonie de signature de cet Accord au siège du ministère italien des Infrastructures et des Transports, M. Salvini a manifesté son admiration pour les avancées enregistrées par le Maroc et l’essor économique en matière d’infrastructures routières, ferroviaires et portuaires. Il a, dans ce sens, appelé à renforcer davantage les relations bilatérales dans le domaine de la connectivité, mettant en exergue les opportunités d’investissement qu’offre le Royaume.

De son côté, M. Balla a souligné que la concrétisation de cet Accord traduit l’engagement ferme et continu du gouvernement marocain, inspiré des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de la Très Haute sollicitude dont le Souverain a toujours entouré les membres de la communauté marocaine.

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La résolution de la dernière chance

L'ambassadrice du Royaume-Uni à l'ONU Barbara Woodward votant en faveur de la résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages, au cours du Conseil de sécurité. À New-York, le 25 mars 2024 (Photo, Reuters).
L'ambassadrice du Royaume-Uni à l'ONU Barbara Woodward votant en faveur de la résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages, au cours du Conseil de sécurité. À New-York, le 25 mars 2024 (Photo, Reuters).
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  • Le texte voté «constitue un acquis important pour la cause palestinienne de par sa teneur, mais aussi du point de vue procédural, car il s’agit de la première résolution présentée par les membres élus conjointement et de manière unifiée dans l’histoire de
  • Les représentants des délégations diplomatiques des pays membres non permanents du Conseil de sécurité, initiateurs du projet de la résolution, ont partagé lundi un sentiment commun de victoire

La récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu à Ghaza est saluée comme un acquis à dater pour la cause palestinienne, et au-delà pour la lutte globale pour un monde plus juste. 

Le texte voté «constitue un acquis important pour la cause palestinienne de par sa teneur, mais aussi du point de vue procédural, car il s’agit de la première résolution présentée par les membres élus conjointement et de manière unifiée dans l’histoire des Nations unies», note le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf. Le point de vue résume la fierté partagée par une grande partie de la communauté internationale qui, assiste impuissante depuis des mois, à l’une des démonstrations les plus cruelles de ce que peuvent être les limites pratiques du droit international. 

Les représentants des délégations diplomatiques des pays membres non permanents du Conseil de sécurité, initiateurs du projet de la résolution, ont partagé lundi un sentiment commun de victoire à l’issue de l’opération de vote, et il y avait de quoi. 

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