Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, menace l'Iran d'une action militaire

Les commentaires de Benny Gantz interviennent alors qu'Israël fait pression sur divers pays pour qu'ils interviennent auprès des Nations unies, à la suite de l'attaque de la semaine dernière contre le pétrolier Mercer Street, qui a fait deux morts. (Reuters/Fichier Photos)
Les commentaires de Benny Gantz interviennent alors qu'Israël fait pression sur divers pays pour qu'ils interviennent auprès des Nations unies, à la suite de l'attaque de la semaine dernière contre le pétrolier Mercer Street, qui a fait deux morts. (Reuters/Fichier Photos)
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Publié le Vendredi 06 août 2021

Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, menace l'Iran d'une action militaire

  • Washington et Londres ont attribué la responsabilité de l’attaque à Téhéran, mais aucun pays n'a fourni de preuves ou de renseignements pour étayer ces affirmations
  • Gantz a répondu à la question de savoir si Israël était prêt à attaquer l'Iran par un «oui» catégorique

TEL AVIV: Le ministre israélien de la Défense a averti jeudi que son pays était prêt à frapper l'Iran, adressant ses menaces contre la République islamique après une frappe de drone meurtrière sur un pétrolier en mer, que son pays a imputée à Téhéran.

Les commentaires de Benny Gantz ont lieu alors qu’Israël fait pression sur divers pays pour qu’ils interviennent auprès des Nations unies, à la suite de l’attaque la semaine dernière contre le pétrolier Mercer Street, qui a fait deux morts. Le pétrolier touché au large d'Oman est géré par une société appartenant à un milliardaire israélien.

Washington et Londres ont attribué la responsabilité de l’attaque à Téhéran, mais aucun pays n'a fourni de preuves ou de renseignements pour étayer ces affirmations. L'Iran qui, avec ses alliés des milices régionales, a lancé des attaques de drones similaires, a nié toute implication dans cet incident.

S'adressant au site d'informations Ynet, Gantz a répondu à la question de savoir si Israël était prêt à attaquer l'Iran par un «oui» catégorique.

«Nous sommes à un point où il nous faut mener des actions militaires contre l'Iran», a-t-il déclaré. «Le monde doit maintenant prendre des mesures contre l'Iran.»

L'Iran n'a pas immédiatement répondu aux commentaires de Gantz. Cependant, dans une lettre adressée mercredi au Conseil de sécurité de l'ONU, son chargé d'affaires à New York a décrit Israël comme «la principale source d'instabilité et d'insécurité au Moyen-Orient et au-delà, depuis plus de sept décennies».

«Ce régime a un long passé sombre dans l'attaque de la navigation commerciale et des navires civils», a écrit Zahra Ershadi. «En moins de deux ans, ce régime a attaqué plus de dix navires commerciaux transportant du pétrole et du matériel humanitaire à destination de la Syrie.»

Les commentaires d'Ershadi font référence à une guerre fantôme sur les voies navigables du Moyen-Orient depuis 2019, au cours de laquelle des navires iraniens et occidentaux ont subi des attaques.

L'attaque de la semaine dernière a causé la mort du capitaine roumain du navire, ainsi que d'un membre d'équipage britannique qui travaillait pour Ambrey, une entreprise de sécurité maritime. Dans un communiqué jeudi, Ambrey a identifié la victime comme étant Adrian Underwood, un ancien soldat de l'armée britannique qui a travaillé comme officier dans la compagnie de sécurité maritime en 2020, avant de devenir chef d'équipe.

«Nous sommes toujours en contact avec la famille d'Adrian pour lui offrir notre soutien en cette période triste et difficile», a déclaré John Thompson, directeur général d'Ambrey.

Les attaques ont commencé un an après que le président alors en fonction, Donald Trump, s'est retiré unilatéralement de l'accord nucléaire iranien avec les puissances mondiales, selon lequel l'Iran devait limiter son enrichissement d'uranium en échange de la levée des sanctions économiques. Le président Joe Biden a déclaré qu'il était prêt à renouer avec l'accord, mais les pourparlers sur le sauvetage dudit accord sont au point mort à Vienne.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.