Entre périls et secrets, une vie de chauve-souris

Lampes torches des touristes ou activité des ramasseurs de guano utilisé comme fertilisant comme en Thaïlande: la moindre perturbation peut être dévastatrice. (AFP)
Lampes torches des touristes ou activité des ramasseurs de guano utilisé comme fertilisant comme en Thaïlande: la moindre perturbation peut être dévastatrice. (AFP)
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Publié le Jeudi 26 août 2021

Entre périls et secrets, une vie de chauve-souris

  • De nombreuses espèces vivent dans les arbres et les 40% qui habitent dans des grottes «dépendent aussi en grande partie des forêts pour se nourrir»
  • Depuis 50 millions d'années, ces mammifères sont «résilients» mais aujourd'hui les changements vont «beaucoup trop vite pour que les espèces s'adaptent»

NOYAL-MUZILLAC: Au coeur de la nuit, la nef d'une église bretonne en France résonne de piaillements stridents: entre pipettes et crucifix, l'édifice accueille le check-up annuel de grands murins, l'une des 1 400 espèces de chauves-souris diabolisées par les humains qui ne savent pas ce qu'ils leur doivent.


"19,7 grammes." Accroché par ses griffes la tête en bas dans un tube posé sur une balance, c'est la pesée pour un mâle né il y a quelques semaines dans les combles de l'église de Noyal-Muzillac (nord-ouest de la France) où les femelles du seul mammifère capable de voler mettent bas chaque année.


A la lueur de lampes frontales, les dizaines de chiroptères de cette colonie passent de mains en mains --gantées pour éviter les morsures de petites dents acérées.


Sexe, taille, poids, usure des dents, état des ailes translucides, prise de sang, biopsie... Les bénévoles et scientifiques de l'association Bretagne Vivante et du University College de Dublin examinent les animaux sous toutes les coutures. Avant d'implanter sous la peau des derniers nés un transpondeur pas plus gros qu'un grain de riz.

Et si les chauves-souris détenaient la clé d'une vieillesse bien portante

Vampires immortels et chauves-souris. "Bram Stoker avait peut-être vu juste" en liant son célèbre comte Dracula éternellement jeune à ces mammifères volants, sourit Emma Teeling, généticienne qui explore la longévité exceptionnelle des chiroptères en espérant en faire profiter les humains.


Car la créature tant décriée vit une longue vie en s'épargnant les affres de la vieillesse, tout en hébergeant le virus Ebola ou des coronavirus sans en être malade.


Comme chaque année, la chercheuse de l'University College de Dublin et son équipe récoltent échantillons de sang et biopsies d'ailes sur des grands murins vivant dans des églises ou écoles dans l'Ouest de la France.


"Cela va nous permettre d'avoir des pistes pour comprendre comment nous pouvons vivre plus longtemps en bonne santé, comment nous pouvons combattre les maladies", s'enthousiasme la scientifique irlandaise.


Les chiroptères vivent particulièrement longtemps pour un mammifère de si petite taille.


En général "dans la nature, en regardant la taille d'un animal, on peut prédire sa durée de vie: les petites espèces vivent vite, meurent jeunes, comme les souris; les grosses vivent lentement et longtemps comme la baleine boréale", explique-t-elle à l'AFP.


"Mais les chauves-souris sont uniques. Ce sont parmi les plus petits mammifères, mais elles peuvent vivre pour une durée extraordinaire".


Ainsi, le grand murin qui ne dépasse pas 8 cm peut vivre dix, voire vingt ans. Et en 2005, des chercheurs avaient capturé en Sibérie un murin de Brandt bagué 41 ans plus tôt, soit dix fois plus longtemps qu'attendu par rapport à sa taille.


"Les chauves-souris semblent mettre en oeuvre des mécanismes qui ralentissent le vieillissement", explique Emma Teeling. A tel point qu'il est impossible de savoir quel âge à un animal, une fois qu'il est adulte.


Alors pour en avoir le coeur net, l'équipe de Dublin s'appuie sur le programme de l'ONG Bretagne Vivante qui depuis 2010 implante un transpondeur sur les jeunes grands murins de plusieurs colonies. Ces puces permettent de savoir l'âge de chaque individu recapturé au fil des ans, pour ensuite analyser les divers "biomarqueurs" du vieillissement dans le sang prélevé.


D'abord les télomères, petits morceaux d'ADN situés à l'extrémité du chromosome, qui rétrécissent à chaque fois qu'une cellule se réplique. Mais pas chez le grand murin.

«Tout finit par mourir»

"Leurs télomères ne rétrécissent pas avec l'âge. Cela veut dire qu'ils peuvent protéger leur ADN", s'enflamme Emma Teeling. "Avec le temps, ils accroissent même leur capacité à réparer leur ADN".


Autre piste de recherche: ces mammifères, porteurs de nombreux virus sans être malades, "sont capables de moduler leurs réponses immunitaires".


La pandémie de Covid-19 a mis en évidence qu'un emballement hyper-inflammatoire jouait un rôle clé dans les cas graves de cette maladie chez les humains. Un "orage de cytokine" qui se déclenche chez les patients plusieurs jours après l'apparition des premiers symptômes.


Les chauves-souris, elles, "parviennent à équilibrer la réponse antivirale et la réponse anti-inflammatoire": "si un humain avec un métabolisme de chauve-souris arrivait à l'hôpital, il ne finirait pas sous respirateur".


En collaboration avec d'autres chercheurs dans le monde, la généticienne, qui mène un projet de cartographie du génome des 1.400 espèces de chauves-souris, essaie désormais de développer des outils pour pouvoir utiliser pour l'être humain les secrets des chiroptères.


Il ne s'agit pas "d'humains transgéniques, ou d'humains chauves-souris". "Il faut trouver les moyens de contrôler l'expression de nos gènes pour obtenir le même effet", poursuit la chercheuse, qui espère parvenir à des applications médicales d'ici dix ans, voire plus tôt.


Pour ceux qui fantasmeraient alors sur l'immortalité, Emma Teeling fait redescendre sur Terre. "Tout finit par mourir", lance-t-elle.


"Ce qu'ont les chauves-souris, ce n'est pas la jeunesse éternelle. Elles ne peuvent pas vivre pour toujours mais elles peuvent vivre plus longtemps en bonne santé", sans cancer ni maladies du grand âge.


Comme les "super centenaires" encore fringants jusqu'à la toute fin de leur vie, explique-t-elle, faisant référence à la Française Jeanne Calmant décédée à 122 ans.


Comme l'avait imaginé Bram Stoker, qui a écrit son roman à quelques rues de chez elle à Dublin, "peut-être que tout est dans le sang". "Nous prenons un peu de sang aux chauves-souris, mais au lieu de les vampiriser, nous leur faisons dévoiler leurs secrets".

Depuis dix ans, plusieurs milliers de grands murins, espèce protégée à la fourrure sombre, ont ainsi été marqués, pour pouvoir suivre leurs déplacements de gite en gite, explique Corentin Le Floch, de Bretagne Vivante.


"L'objectif est de mieux connaître leur aire de vie, la survie des individus, comprendre comment ils utilisent le territoire et ainsi comment mieux protéger leurs habitats, leurs sites de reproduction et d'hibernation".


Mais pourquoi tant vouloir protéger l'animal qui suscite chez beaucoup crainte et dégoût, et qu'on a rarement autant montré du doigt que depuis l'apparition du Covid-19 --sa transmission d'une chauve-souris à un animal intermédiaire avant la contamination des humains reste l'hypothèse la plus probable pour l'Organisation mondiale de la santé.


Parce qu'elles sont menacées. De la minuscule "chauve-souris bourdon" de 2 g au renard volant des Philippines d'1,5m d'envergure, environ 40% des 1.321 espèces évaluées sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) sont classées en danger.


Et parce que loin des fantasmes de la bête suceuse de sang qui s'accroche dans les cheveux, les "services qu'elles nous rendent sont si immenses et divers qu'ils touchent tous les aspects de notre vie", résume Rodrigo Medellin, co-président du groupe chauve-souris de l'UICN.

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Insectivores, frugivores ou nectarivores, pour les chauves-souris, le danger numéro un est la destruction de leur environnement, en particulier la déforestation, selon les experts. (AFP)

Déforestation et changement climatique
A l'image de l'ensemble de la biodiversité de la planète, mise à l'honneur lors du congrès de l'UICN début septembre, les chiroptères sont de plus en plus menacés par les êtres humains.


"On perd des espèces partout dans le monde", relève Julie Marmet, chiroptérologue au Museum national d'histoire naturelle en France. 


Depuis 50 millions d'années, ces mammifères sont "résilients" mais aujourd'hui les changements vont "beaucoup trop vite pour que les espèces s'adaptent", poursuit-elle.


Insectivores, frugivores ou nectarivores, pour les chauves-souris, le danger numéro un est la destruction de leur environnement, en particulier la déforestation, selon les experts.


De nombreuses espèces vivent dans les arbres et les 40% qui habitent dans des grottes "dépendent aussi en grande partie des forêts pour se nourrir", explique Winifred Frick, scientifique en chef de Bat Conservation International.


Les grottes ne sont pas plus sûres. Lampes torches des touristes ou activité des ramasseurs de guano utilisé comme fertilisant comme en Thaïlande: la moindre perturbation peut être dévastatrice. "Surtout quand les mamans ont leur petit", insiste la biologiste.


D'autant que la plupart des espèces n'ont qu'un bébé par an, un chiffre très inhabituel pour un mammifère si petit --encore une idée reçue d'ailleurs, elles ne pullulent pas comme les rats, insiste Julie Marmet. Alors "s'il y a un problème sur une colonie, c'est fichu".


Et déjà, elles sont victimes du changement climatique. Comme les renards volants d'Australie décimés par les canicules ou les molosses du Brésil victimes du froid au Texas.


Ces petites chauves-souris ont cessé de migrer l'hiver vers le Mexique pour rester sous les ponts texans à la faveur des températures plus clémentes ces dernières années. Mais "l'hiver dernier, il y a eu un épisode de grand froid: des milliers et des milliers sont mortes d'hypothermie", raconte Winifred Frick.


En choisissant un habitat apparemment adapté, "directement au-dessus de la rivière, leur restaurant", mais finalement vulnérable, elles sont tombées dans un "piège écologique".

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Rien qu'aux Etats-Unis, 500 000 sont tuées chaque année par les turbines à vent, selon des études. (AFP)

Pale fatale 
Hors de chez elle, la vie d'une chauve-souris est semée d'obstacles.


En Asie du Sud-Est ou en Afrique, les plus grosses sont victimes de chasseurs, pour leur viande, parfois juste pour le sport. Ailleurs, les espèces insectivores risquent la diète, leur garde-manger décimé par les pesticides.


Déjà victimes de collisions avec les voitures, elles doivent aujourd'hui éviter les éoliennes. Une pale peut être fatale. Et même sans contact, leurs organes internes ne résistent pas au changement de pression lié au déplacement d'air.


Rien qu'aux Etats-Unis, 500.000 sont tuées chaque année par les turbines à vent, selon des études.


Sans compter les prédateurs, chouettes, serpents ou chats. Il y a une grotte en Jamaïque où "en une heure, un chat peut tuer 20 chauves-souris: il les assomme d'un coup de patte, leur arrache les ailes et en fait son casse-croute", raconte Winifred Frick.


Ou les pièges posés par inadvertance, relate Andrzej Kepel, de l'association polonaise Salamandra.


Imaginez un éclairage à détection de mouvement, une cage d'escalier, la migration de pipistrelles qui ne volent que dans le noir: la halte éphémère se transforme en cauchemar.


"Quand elles essaient de s'envoler, les lumières s'allument, elles se posent. Elles essaient encore et encore", raconte le naturaliste. "Leurs cris attirent d'autres chauves-souris. Après quelques jours, il y en a des centaines dans la cage d'escalier, c'est la panique" chez les humains. Les pipistrelles piégées meurent de faim.

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Certaines espèces peuvent avaler la moitié de leur poids en insectes chaque nuit, selon Bat Conservation International. (AFP)

Secrets 
Et pourtant. Personne ne le sait mais sans elles, on ne mangerait pas pareil.


Vous avez déjà bu un café, dégusté une galette de maïs, croqué dans une figue ? Remerciez les chauves-souris, dit en substance le Pr Medellin de l'IUCN. "Elles sont le meilleur pesticide naturel".


Certaines espèces peuvent avaler la moitié de leur poids en insectes chaque nuit, selon Bat Conservation International. Un assistant gratuit pour les agriculteurs et un anti-moustique naturel.


D'un arbre à l'autre, les espèces frugivores contribuent à la dispersion des graines. Certaines sont même des pollinisatrices méconnues. "Nous avons de la tequila parce que les chauves-souris pollinisent les fleurs d'agave depuis des millions d'années", sourit le Pr Medellin.


Au-delà, l'étonnante constitution des bestioles intrigue les scientifiques qui rêvent d'en percer les secrets pour en faire profiter les humains. 


Voler en rase-motte, faire des virages brusques pour éviter les obstacles, se repérer grâce à l'écholocation (écho des ultrasons qu'elles émettent): le sonar naturel des chauves-souris inspire les ingénieurs.


Sans être malade, la créature --dont l'anagramme forme "souche à virus"-- peut héberger de nombreux virus mortels pour les humains, comme des coronavirus ou Ebola.


Et, sans subir l'effet de l'âge, elle vit exceptionnellement longtemps vu sa petite taille. La généticienne Emma Teeling du University College de Dublin y cherche très sérieusement la clé pour épargner aux humains les douleurs de la vieillesse...


- Dracula et le pape -
"Dans la cosmogonie des Mayas, les chauves-souris jouent un grand rôle dans la création de l'univers", rappelle d'ailleurs Rodrigo Medellin.


Mais en Occident, ces "animaux de la nuit peu connus" ont mauvaise presse, commente Julie Marmet. Elles sont devenues "le symbole de l'horreur" avec Halloween et les films d'épouvante.


Bram Stoker et son célèbre Dracula créé au XIXe siècle, première association dans la littérature entre vampires et chauves-souris, y sont pour beaucoup.


A partir de là, "elles ont commencé à être accusées d'être des envoyées du diable, d'être diaboliques, dégoutantes et vectrices de maladies", poursuit M. Medellin.


Batman n'a rien pu y faire. Même en 2020, le pape François lançait: "Quand nous sommes dans le péché, nous sommes comme des chauves-souris humaines".


Il n'y a pourtant que trois chauves-souris vampires, en Amérique du Sud, et qui se nourrissent principalement de sang animal, pas humain.


Ça fait peur, ça mord, c'est moche, mais à force de les étudier, les scientifiques finissent par les aimer. "C'est mignon! On s'y attache", lance Corentin Le Floch.


Dans l'église de Noyal-Muzillac, c'est l'heure du goûter. Un grand murin grignote un ver de farine qui frétille. Une caresse sur ses petites oreilles pointues et c'est la liberté.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com