Jeux paralympiques: un réfugié afghan rêve de marquer l'histoire

Abbas Karimi, d'origine afghane de l'équipe paralympique des réfugiés, quitte la piscine après avoir concouru dans la catégorie S5 de 50 m papillon hommes lors des Jeux paralympiques de Tokyo 2020 au Centre aquatique de Tokyo à Tokyo le 27 août 2021.(Behrouz Mehri/AFP)
Abbas Karimi, d'origine afghane de l'équipe paralympique des réfugiés, quitte la piscine après avoir concouru dans la catégorie S5 de 50 m papillon hommes lors des Jeux paralympiques de Tokyo 2020 au Centre aquatique de Tokyo à Tokyo le 27 août 2021.(Behrouz Mehri/AFP)
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Publié le Vendredi 27 août 2021

Jeux paralympiques: un réfugié afghan rêve de marquer l'histoire

  • Agé de 24 ans, Abbas Karimi est l'un des six représentants du comité des réfugiés aux Jeux paralympiques de Tokyo, et aussi l'un de ses deux porte-drapeaux
  • Né sans bras, il a commencé la natation à 13 ans et il en est immédiatement tombé amoureux, une fois passée sa peur initiale

TOKYO, Japon : Abbas Karimi, un nageur né sans bras originaire d'Afghanistan, rêve de décrocher vendredi une première médaille historique pour la délégation des réfugiés aux Jeux paralympiques de Tokyo, huit ans après avoir fui son pays en guerre.

Après s'être qualifié vendredi matin pour la finale de l'épreuve du 50 mètres papillon (catégorie S5), qui se déroulera en début de soirée, il a déclaré que ses "pensées et prières" allaient au peuple afghan, alors que son pays natal est retombé ce mois-ci aux mains des talibans.

Agé de 24 ans, Abbas Karimi est l'un des six représentants du comité des réfugiés aux Jeux paralympiques de Tokyo, et aussi l'un de ses deux porte-drapeaux. Cette délégation existe seulement depuis les Jeux de Rio-2016 et n'a encore jamais décroché de médaille.

"Si je ne concours pas pour une médaille, tout mon entraînement, tout le dur travail accompli serait juste une perte de temps", a-t-il assuré. "Depuis neuf ans, j'ai renoncé à tout pour arriver à ce niveau, et me voilà aux Jeux paralympiques-2020".

Il a commencé la natation à 13 ans et il en est immédiatement tombé amoureux, une fois passée sa peur initiale. Il a rapidement voulu devenir un champion paralympique.

En 2013, il a fui l'Afghanistan avec l'aide de son frère, via l'Iran puis la Turquie, avant d'être accepté comme réfugié par les Etats-Unis en 2016. L'année suivante, il décrochait une médaille d'argent aux championnats du monde de para-natation à Mexico en 50 mètres papillon.

L'équipe paralympique d'Afghanistan, composée de deux para-taekwondoïstes, un homme et une femme, n'a pas pu rallier Tokyo en raison de la chute de Kaboul aux mains des talibans le 15 août.

Tous deux ont pu être récemment évacués du pays sains et saufs, mais leur participation aux Jeux de Tokyo est exclue après leur expérience traumatisante de ces dernières semaines. Le drapeau afghan a toutefois symboliquement défilé mardi à la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.