Malgré des conditions inédites, les douze jours de compétition auront généré des images et des émotions fortes. Comme celles des deux athlètes afghans concourant à Tokyo après avoir fui in extremis Kaboul
«Ces grandes enceintes sans spectateurs, c'est l'image que je vais garder de ces Jeux», a commenté le pongiste français Fabien Lamirault
En leur absence lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques, le drapeau afghan a défilé symboliquement, porté par un volontaire japonais
Bloqué en Afghanistan par la prise de pouvoir des talibans, exfiltré ensuite mais annoncé comme absent des Jeux paralympiques, Hossain Rasouli a finalement participé à la première épreuve de la délégation afghane à Tokyo mardi
La délégation française, qui compte un total de dix médailles, doit son deuxième titre paralympique à nouveau à un pistard après l'or d'Alexandre Léauté la veille
Alex Portal, deux jours après avoir manqué le podium pour 1/100 mercredi en 100 mètres papillon, a pris la médaille de bronze du 400 mètres nage libre (catégorie S13)
Agé de 24 ans, Abbas Karimi est l'un des six représentants du comité des réfugiés aux Jeux paralympiques de Tokyo, et aussi l'un de ses deux porte-drapeaux
Né sans bras, il a commencé la natation à 13 ans et il en est immédiatement tombé amoureux, une fois passée sa peur initiale
«Ne restez pas à la maison, essayez tous les jours de faire du sport, soyez dehors, dans le monde. J'espère être un premier exemple à suivre»
C'est seulement la deuxième fois que les 82 millions de réfugiés du monde entier seront représentés par une équipe aux Jeux paralympiques, après Rio-2016