Vaccination «mix and match» approuvée et sans risque, indique le ministère saoudien de la Santé

À ce jour, plus de 36,3 millions de doses de vaccin ont été administrées dans le Royaume, ce qui représente 314 901 doses par jour. (SPA)
À ce jour, plus de 36,3 millions de doses de vaccin ont été administrées dans le Royaume, ce qui représente 314 901 doses par jour. (SPA)
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Publié le Lundi 30 août 2021

Vaccination «mix and match» approuvée et sans risque, indique le ministère saoudien de la Santé

  • Combiner différents vaccins contre la Covid-19 peut activer une réponse immunitaire puissante et améliorer l'immunité contre le virus, affirme un porte-parole du ministère saoudien de la Santé
  • 97% des employés du secteur public et 96% des employés du secteur privé ont reçu les deux doses du vaccin

DJEDDAH: Combiner différents vaccins contre la Covid-19 peut activer une réponse immunitaire puissante et améliorer l'immunité contre le virus, affirme un porte-parole du ministère saoudien de la Santé.

Dimanche dernier, lors d'une conférence de presse, le Dr Mohammed al-Abd al-Aly, porte-parole du ministère de la Santé, a réaffirmé l'innocuité et l'efficacité des vaccins contre la Covid-19. Par ailleurs, il a indiqué que la vaccination «mix and match» (administration de plusieurs types de vaccins) pouvait constituer une réponse plus concluante et plus durable que l’administration de deux doses d'un même vaccin. «La combinaison des vaccins approuvés dans le Royaume [AstraZeneca, Pfizer/BioNTech et Moderna] s'est révélée sans danger. [Selon] plusieurs études, elle a prouvé son efficacité face aux variants de la Covid-19, notamment face au variant Delta, qui s’est largement répandu et continue de représenter une menace», déclare M. Al-Aly.

«Le plus important est de recevoir la deuxième dose au bon moment afin de renforcer l'immunité des individus et d’accroître ainsi l'immunité grégaire [phénomène par lequel la propagation d'une maladie contagieuse peut être enrayée dans une population si une certaine proportion des individus est immunisée, NDLR]. Cela permettra de protéger la communauté contre les différents variants, en particulier le variant Delta», précise-t-il.

En effet, l'Arabie saoudite a signalé 208 nouveaux cas dans le Royaume dimanche dernier, ce qui porte leur total à 544 004. Le Royaume n’avait pas signalé un nombre de contaminations proche de ce chiffre depuis le 20 janvier de cette année.

69 nouveaux cas ont été recensés à Riyad, 36 à La Mecque et 22 dans la province de l’Est. Deux cas ont été rapportés dans la région de la province du Nord et deux autres à Jouf, contre un seul à Baha.

Les autorités ont fait état de 393 nouvelles guérisons, ce qui porte leur nombre total à 532 126 depuis le début de la pandémie.

En Chiffres

  • 544 004: nombre total d'infections
  • 532 126 guérisons
  • 8 532 décès

Le Royaume compte aujourd'hui 3 346 cas actifs. 952 individus sont actuellement placés en soins intensifs. Au cours des dernières vingt-quatre heures, on signale que le nombre des cas critiques est en baisse (26 cas en moins).

«Cette baisse n’aurait pas pu se produire si la population n'avait pas respecté les mesures de précaution ni les protocoles, si les gens ne s'étaient pas inscrits pour se faire vacciner et si les deux doses n'avaient pas été administrées», explique M. Al-Aly.

6 morts liées à la Covid-19 ont été enregistrées récemment, ce qui porte le nombre de décès dans le Royaume à 8 532 depuis le déclenchement de la pandémie.

À l’heure actuelle, plus de 36,3 millions de doses de vaccin ont été administrées dans le Royaume, ce qui représente 314 901 doses par jour. Plus de 50 000 tests PCR ont été effectués au cours des dernières vingt-quatre heures. Le bilan total des tests effectués jusqu'à présent est de plus de 27,3 millions.

En dépit de la baisse du nombre de cas avérés de Covid-19 dans le Royaume, les autorités saoudiennes exhortent les établissements comme les citoyens à rester vigilants et à respecter les protocoles mis en place.

Selon Saad al-Hammad, porte-parole du ministère des Ressources humaines et du Développement social, 735 000 inspections ont été menées sur le terrain depuis le début de l'année. Elles ont permis d’enregistrer 8 945 infractions au sein de différents organismes. 10 465 autres ont été commises par des particuliers dans des établissements privés. Par ailleurs, 57 864 avertissements ont été adressés.

Le porte-parole précise que 97% des employés du secteur public et 96% des employés du secteur privé ont reçu les deux doses de vaccin. «Ces pourcentages illustrent une prise de conscience accrue chez les salariés», ajoute-t-il.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


La Défense civile à Gaza fait état d'au moins 27 morts dans des raids israéliens

Des membres d'une famille se tiennent près d'une enfant recevant des soins pour ses blessures à l'hôpital Al-Awda de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, à la suite des frappes israéliennes du 13 juillet 2025. (Photo par Eyad BABA / AFP)
Des membres d'une famille se tiennent près d'une enfant recevant des soins pour ses blessures à l'hôpital Al-Awda de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, à la suite des frappes israéliennes du 13 juillet 2025. (Photo par Eyad BABA / AFP)
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  • La Défense civile de la bande de Gaza a fait état de la mort de 27 Palestiniens, dont des enfants.
  • Selon le porte-parole de cette organisation de secours, les frappes, menées avant l'aube et tôt le matin, ont notamment touché des habitations et des camps de déplacés.

GAZA, TERRITOIRES PALESTINIENS : La Défense civile de la bande de Gaza a fait état de la mort de 27 Palestiniens, dont des enfants, dimanche, dans des frappes israéliennes à travers le territoire dévasté par 21 mois de guerre.

Selon le porte-parole de cette organisation de secours, les frappes, menées avant l'aube et tôt le matin, ont notamment touché des habitations et des camps de déplacés.

L'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat ces informations, interrogée par l'AFP.

À Gaza-ville, cinq Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont été tués dans une frappe nocturne contre une maison du camp de Chati, tandis que deux autres frappes, ayant touché des habitations, ont fait trois morts, dont une enfant, a précisé le porte-parole.

Dans le camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, dix personnes ont péri dans une frappe contre une maison, a-t-il ajouté. Six Palestiniens ont par ailleurs été tués le matin près d'un point de distribution d'eau potable à Nousseirat.

Trois autres ont trouvé la mort dans un raid contre le camp de déplacés d'Al-Mawassi, dans le sud du territoire.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les affirmations des différentes parties.


Le Hamas et Israël s'accusent mutuellement d'entraver les négociations en vue d'une trêve

Des Palestiniens inspectent les dégâts causés dans un camp de déplacés improvisé à la suite d'une incursion signalée la veille par des chars israéliens dans la région de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 11 juillet 2025. (AFP)
Des Palestiniens inspectent les dégâts causés dans un camp de déplacés improvisé à la suite d'une incursion signalée la veille par des chars israéliens dans la région de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 11 juillet 2025. (AFP)
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  • Le Hamas souhaite qu'Israël se retire sur les positions qu'il occupait avant la reprise des hostilités en mars, lors du précédent cessez-le-feu.
  • L'émissaire américain Witkoff, qui a joué un rôle majeur dans l'élaboration de la dernière proposition de cessez-le-feu, se rendra à Doha cette semaine.

Le CAIRE/DOHA : samedi, le Hamas et Israël se sont mutuellement accusés de bloquer les tentatives visant à conclure un accord de cessez-le-feu à Gaza, près d'une semaine après le début de pourparlers indirects entre les deux parties pour mettre fin à 21 mois de combats acharnés dans le territoire palestinien.

Une source palestinienne proche des discussions au Qatar a déclaré à l'AFP que les propositions d'Israël visant à maintenir ses troupes dans le territoire déchiré par la guerre bloquaient un accord pour une trêve de 60 jours.

Mais du côté israélien, un haut responsable politique, s'exprimant également sous couvert d'anonymat en raison du caractère sensible des négociations, a accusé le groupe militant d'être inflexible et de tenter délibérément de faire échouer les efforts visant à parvenir à un accord.

Sur le terrain, l'agence de défense civile de Gaza a déclaré que plus de 20 personnes avaient été tuées samedi dans tout le territoire, notamment lors d'une frappe aérienne nocturne visant une zone abritant des personnes déplacées. 

« Pendant que nous dormions, il y a eu une explosion là où se trouvaient deux garçons, une fille et leur mère », a déclaré Bassam Hamdan à l'AFP, après l'attaque survenue dans un quartier de la ville de Gaza.

« Nous les avons retrouvés déchiquetés, leurs restes éparpillés », a-t-il ajouté, expliquant que les victimes avaient été retrouvées dans un état extrêmement dégradé.

Dans le sud de la bande de Gaza, des corps recouverts de bâches en plastique blanc ont été transportés à l'hôpital Nasser de Khan Younès, tandis que les blessés de Rafah ont été évacués vers des centres de soins à bord de charrettes tirées par des ânes, sur des civières ou à dos d'homme.

Le Hamas et Israël ont tous deux déclaré que les dix otages détenus depuis l'attaque des militants du 7 octobre 2023, à l'origine de la guerre, seraient libérés si un accord était conclu.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré qu'il était prêt à entamer des négociations pour mettre fin de manière plus permanente aux hostilités. 

Cependant, une source palestinienne a déclaré que le refus d'Israël d'accepter la demande du Hamas d'un retrait complet de ses troupes de Gaza freinait les progrès des négociations.

Une deuxième source a indiqué que les médiateurs avaient demandé aux deux parties de reporter les discussions jusqu'à l'arrivée de l'émissaire spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, à Doha.

« Les négociations à Doha sont confrontées à un revers et à des difficultés complexes en raison de l'insistance d'Israël, depuis vendredi, à présenter une carte de retrait qui est en réalité une carte de redéploiement et de repositionnement de l'armée israélienne plutôt qu'un véritable retrait », a déclaré cette source.

Elle a ajouté qu'Israël proposait de maintenir des forces militaires dans plus de 40 % du territoire palestinien, forçant ainsi des centaines de milliers de Palestiniens déplacés à se regrouper dans une petite zone près de la ville de Rafah, à la frontière avec l'Égypte. 

« La délégation du Hamas n'acceptera pas les cartes israéliennes, car elles légitiment essentiellement la réoccupation d'environ la moitié de la bande de Gaza et transforment Gaza en zones isolées, sans points de passage ni liberté de circulation », ont-ils déclaré.

En réponse, un haut responsable politique israélien a rétorqué que c'était le Hamas qui avait décliné les offres sur la table, l'accusant de « dresser des obstacles » et de « rejeter tout compromis » dans le dessein de « saboter les pourparlers ».

« Israël a démontré sa volonté de faire preuve de souplesse dans les négociations, tandis que le Hamas reste intransigeant et s'accroche à des positions qui empêchent les médiateurs de faire avancer un accord », a ajouté le responsable dans un communiqué envoyé à l'AFP.

Les attaques du Hamas contre Israël en 2023 ont fait au moins 1 219 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres israéliens.

« La délégation du Hamas n'acceptera pas les cartes israéliennes, car elles légitiment essentiellement la réoccupation d'environ la moitié de la bande de Gaza et transforment Gaza en zones isolées, sans points de passage ni liberté de circulation », ont-ils déclaré.

Un haut responsable politique israélien a ensuite répliqué que c'était le Hamas qui avait rejeté les propositions sur la table, l'accusant de « créer des obstacles » et de « refuser tout compromis » dans le but de « saboter les négociations ».

« Israël a démontré sa volonté de faire preuve de souplesse dans les négociations, tandis que le Hamas reste intransigeant et s'accroche à des positions qui empêchent les médiateurs de faire avancer un accord », a ajouté le responsable dans un communiqué envoyé à l'AFP.

Les attaques du Hamas contre Israël en 2023 ont fait au moins 1 219 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres israéliens. 

Deux cessez-le-feu précédents, une trêve d'une semaine à la fin du mois de novembre 2023 et une autre de deux mois à partir de la mi-janvier de cette année, ont permis la libération de 105 otages en échange de centaines de prisonniers palestiniens.

Selon une deuxième source palestinienne, « certains progrès » auraient été réalisés lors des dernières négociations concernant les plans de libération des prisonniers palestiniens détenus par Israël et l'obtention d'une aide supplémentaire pour Gaza.

Netanyahu, qui subit des pressions nationales et internationales pour mettre fin à la guerre, a déclaré cette semaine que la neutralisation du Hamas en tant que menace pour la sécurité était une condition préalable à toute négociation de cessez-le-feu à long terme.

Cela inclut le désarmement, a-t-il précisé, avertissant que si cela n'était pas fait, Israël serait contraint d'y parvenir par la force.

 


Liban: un mort dans une frappe israélienne, selon le ministère de la Santé

Des volutes de fumée se dégagent d'une frappe aérienne israélienne qui a visé la zone de Jabal al-Rihan dans la province de Jezzine, au sud du Liban, le 3 juillet 2025. (AFP)
Des volutes de fumée se dégagent d'une frappe aérienne israélienne qui a visé la zone de Jabal al-Rihan dans la province de Jezzine, au sud du Liban, le 3 juillet 2025. (AFP)
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  •  Un homme a été tué samedi dans une nouvelle frappe israélienne dans le sud du Liban, en dépit d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
  • Le président libanais, Joseph Aoun, a écarté vendredi toute normalisation des relations avec Israël à l'heure actuelle, mais insisté sur l'importance de pouvoir vivre en paix avec son voisin

BEYROUTH: Un homme a été tué samedi dans une nouvelle frappe israélienne dans le sud du Liban, a annoncé le ministère libanais de la Santé, en dépit d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.

Une "frappe de l'ennemi israélien" sur une maison à Wata al-Khiam a fait un mort, a précisé le ministère dans un communiqué. L'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat.

L'accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 27 novembre, prévoit que le Hezbollah retire ses forces et démantèle toute infrastructure militaire dans le sud du pays.

Seules l'armée libanaise et la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) sont censées y être déployées.

Les forces israéliennes, qui devaient se retirer du Liban en vertu de l'accord, occupent toutefois cinq positions frontalières dans le sud du pays.

Le président libanais, Joseph Aoun, a écarté vendredi toute normalisation des relations avec Israël à l'heure actuelle, mais insisté sur l'importance de pouvoir vivre en paix avec son voisin.