Le Point de vue de Chantal Saliba : Les pays du Golfe investissent désormais dans la jeunesse

Le Point de vue de Chantal Saliba : Les pays du Golfe investissent désormais dans la jeunesse
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Publié le Mardi 31 août 2021

Le Point de vue de Chantal Saliba : Les pays du Golfe investissent désormais dans la jeunesse

  • « Les pays du Golfe investissent dans les jeunes. Et plus dans le pétrole et les ressources »
  • La journaliste, qui a commencé à travailler à la télévision à l’âge de 17 ans, partage également trois conseils pour aider les jeunes journalistes, le plus important selon elle étant une « préparation minutieuse »

« Les pays du Golfe investissent dans les jeunes. Et plus dans le pétrole et les ressources ». Chantal Saliba revient dans Point de vue sur l’évolution des politiques économiques des pays de la région, qui vivent une transition énergétique, économique et sociale de grande envergure.

La journaliste et présentatrice de Sky News Arabia insiste également sur la nécessité de ne pas minimiser l’impact psychologique de la pandémie sur les adultes et les enfants : « Il ne faut jamais avoir peur d’aller consulter des psychologues ou des psychiatres » conseille-t-elle.

La journaliste, qui a commencé à travailler à la télévision à l’âge de 17 ans, partage également trois conseils pour aider les jeunes journalistes, le plus important selon elle étant une « préparation minutieuse ».

Un peu de musique arabe, Fayrouz et Waël Kfoury notamment, un peu de chansons françaises, dont le coup de cœur Matt Pokora, et peu de chanteurs anglais, voici la playlist musicale favorite de Chantal Saliba.


Le Point de vue de Frédéric Martel : « En France, 200 000 personnes manifestent contre le pass sanitaire, sur 68 millions d’habitants »

Le Point de vue de Frédéric Martel : « En France, 200 000 personnes manifestent contre le pass sanitaire, sur 68 millions d’habitants »
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  • « En dépit de nombreuses erreurs, sans doute inévitables, le gouvernement français a géré les crises successives peut-être mieux que d’autres »
  • « En France, l’opinion publique pense que les Américains n’ont rien à faire en Afghanistan.»

« En dépit de nombreuses erreurs, sans doute inévitables, le gouvernement français a géré les crises successives peut-être mieux que d’autres », estime Frédéric Martel. L’auteur et journaliste français revient pour Arab News en français sur la gestion de la pandémie par Emmanuel Macron, mais également sur les critiques et les mouvements de protestation qu’elle a engendrés. « Ce sont 200 000 personnes qui manifestent, sur 68 millions d’habitants » relativise-t-il, estimant que cela démontre l’existence d’un « malaise » certain, mais sûrement pas d’une « révolution » dans l’Hexagone.

« Quelles répercussions cela aura sur la présidentielle ? C’est impossible à dire aujourd’hui, car nous sommes dans le ‘brouillard de la guerre’ » explique le journaliste de France Culture. Pour autant, à quelques mois de l’élection présidentielle, seul Emmanuel Macron est assuré d’être au second tour, faute de candidat sérieux en face.  

Sur la question de la sortie des troupes américaines d'Afghanistan et ces images terribles d’Afghans à l’aéroport, cherchant à fuir désespérément le pays désormais aux mains des talibans, le journaliste considère que « En France, l’opinion publique pense que les Américains n’ont rien à faire en Afghanistan. Et n’oublions pas que sortir d’une guerre est souvent plus positif que d’y rentrer. »


Le Point de vue de Christiane Baissary : « Nous avons appris à ne rien tenir pour acquis »

Le Point de vue de Christiane Baissary : « Nous avons appris à ne rien tenir pour acquis »
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  • « Le Hezbollah va-t-il permettre de mener une enquête qui aboutira à sa propre condamnation ? J’en doute. »
  • Dans Point de Vue, Christiane Baissary revient sur l’explosion du port de Beyrouth dont les responsables n’ont toujours pas été inquiétés, au grand dam des familles de victimes.

« Le Hezbollah va-t-il permettre de mener une enquête qui aboutira à sa propre condamnation ? J’en doute. » Dans Point de Vue, Christiane Baissary regrette que les responsables de l’explosion du port de Beyrouth n’aient toujours pas été inquiétés, au grand dam des familles de victimes.

Pour la journaliste et présentatrice d’Al Hadath, la corruption est « bien enracinée dans toutes les institutions du pays depuis des dizaines d’années. » Elle a d’ailleurs engendré la crise actuelle au Liban, une crise qui n’est pas sans rappeler celle de l’Irak. « Dans les deux pays, il y a la présence de milices qui ont un agenda extérieur » regrette Christiane Baissary.

Pessimiste par rapport à la situation sanitaire actuelle, la journaliste libanaise, ancienne hôtesse de l'air, estime cependant qu’avec le Covid19, « nous avons appris à ne rien tenir pour acquis ». 

Pour « s’apaiser l’esprit », Christiane Baissary écoute les Nocturnes de Chopin ou la Lettre à Elise de Beethoven, et toujours Fayrouz, pour se connecter avec le Liban, quand elle a le mal du pays.


Le Point de vue de Matthieu Boisseau : « Boris Johnson a besoin de bien s’entendre avec Joe Biden »

Le Point de vue de Matthieu Boisseau : « Boris Johnson a besoin de bien s’entendre avec Joe Biden »
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  • Pour Matthieu Boisseau, la rencontre entre Boris Johnson et Joe Biden lors du G7 est capitale pour le Royaume-Uni
  • Le correspondant permanent de France Télévisions au Royaume-Uni analyse également pour Arab News en français la gestion de la crise sanitaire par le Premier ministre Boris Johnson

Pour Matthieu Boisseau, la rencontre entre Boris Johnson et Joe Biden lors du G7 est capitale pour le Royaume-Uni qui cherche à négocier un accord de libre-échange à la suite du Brexit : « Boris Johnson a besoin de bien s’entendre avec Joe Biden, même s’il a peut-être moins d’affinités qu’avec Donald Trump » estime-t-il. Parallèlement, le premier ministre britannique doit assumer les conséquences du Brexit et respecter la parole donnée à l’Union européenne, sur la question de l’Irlande du Nord notamment.

Le correspondant permanent de France Télévisions au Royaume-Uni analyse également pour Arab News en français la gestion de la crise sanitaire par le Premier ministre Boris Johnson, le pays étant engagé dans une course à la vaccination contre la propagation du variant delta.