Davantage que la vaccination, être malade du Covid-19 accroît le risque de myocardite

Les patients atteints du Covid-19 entre mars 2020 et janvier 2021 avaient en moyenne quasiment 16 fois plus de risques de développer une myocardite que ceux n'ayant pas contracté le virus, selon cette étude. (Photo, AFP)
Les patients atteints du Covid-19 entre mars 2020 et janvier 2021 avaient en moyenne quasiment 16 fois plus de risques de développer une myocardite que ceux n'ayant pas contracté le virus, selon cette étude. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 01 septembre 2021

Davantage que la vaccination, être malade du Covid-19 accroît le risque de myocardite

  • En 2020, le nombre de consultations pour myocardite dans ces hôpitaux a été 42% plus élevé qu'en 2019, les pics correspondant à ceux du nombre de cas de Covid-19
  • Selon une autre étude, le risque de développer une myocardite après l'injection d'un vaccin à ARN messager, comme celui de Pfizer, était multiplié par 3

WASHINGTON : Le risque de myocardite, une inflammation du muscle cardiaque, est accru pour les patients atteints du Covid-19, selon une vaste étude américaine publiée mardi, apportant un argument de poids en faveur de la vaccination. 

Le risque de développer une myocardite a en effet été pointé du doigt après l'injection des vaccins contre le Covid-19 de Pfizer et de Moderna, notamment chez les garçons et jeunes hommes.

Mais ce risque est élevé après une infection par la maladie elle-même, selon cette nouvelle étude des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), qui a analysé les données de consultations dans plus de 900 hôpitaux.

"La myocardite reste rare chez les patients, avec ou sans Covid-19", écrivent les CDC. "Toutefois, le Covid-19 est un facteur de risque fort et important pour la myocardite, ce risque variant avec l'âge".

Les patients atteints du Covid-19 entre mars 2020 et janvier 2021 avaient en moyenne quasiment 16 fois plus de chances de développer une myocardite que ceux n'ayant pas contracté le virus, selon cette étude. 

Ce risque était plus prononcé chez les personnes de moins de 16 ans, ainsi que de plus de 50 ans. Chez les enfants, certains cas de myocardites recensés peuvent correspondre à un syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS ou MIS-C), note l'étude. 

En 2020, le nombre de consultations pour myocardite dans ces hôpitaux a été 42% plus élevé qu'en 2019 -- les pics correspondant à ceux du nombre de cas de Covid-19. 

Par ailleurs, parmi les personnes atteintes à la fois du Covid-19 et de myocardite, la grande majorité ont reçu leur diagnostic pour les deux maladies le même mois. 

Le mécanisme exact pouvant être à l'origine de ce lien est "inconnu", précisent les CDC. 

Cette étude n'apporte pas directement de point de comparaison avec le risque de myocardite suivant la vaccination. 

Mais les CDC mentionnent une autre étude israélienne, publiée la semaine dernière dans la revue scientifique NEJM. Selon celle-ci, le risque de développer une myocardite après l'injection d'un vaccin à ARN messager (celui de Pfizer) était multiplié par 3. 

Et toujours selon cette étude, le risque de myocardite associé à une infection par le coronavirus était quant à lui multiplié par 18 -- soit bien davantage qu'après une vaccination. 

La balance bénéfice-risque penche ainsi clairement en faveur de la vaccination, comme l'ont décidé les autorités sanitaires américaines. Et ce notamment dans le contexte de la flambée actuelle de l'épidémie liée au variant Delta, exposant les populations à un fort risque d'infection. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.