Un ouvrage photographique met en valeur le patrimoine d’Alula

Un ouvrage photographique met en valeur le patrimoine d’Alula
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Publié le Jeudi 10 septembre 2020

Un ouvrage photographique met en valeur le patrimoine d’Alula

  • Un nouvel ouvrage de luxe publié par la maison d’édition Assouline permet de découvrir à travers une série de photographies et d’illustration les merveilles du site archéologique d’Alula
  • Musée à ciel ouvert, la vallée abrite la cité antique d’Hegra, premier site saoudien inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, qui livre au grand jour l’histoire et les racines des Nabatéens

DJEDDAH: Le site d’AlUla, en collaboration avec la maison d’édition Assouline, a annoncé la publication en septembre 2020 d'un ouvrage immersif de luxe avec des photographies et des illustrations intitulé AlUla.

Avec de splendides images prises par le photographe de renommée Robert Polidori, et des illustrations inspirantes de l’artiste multidisciplinaire Ignasi Monreal, AlUla plonge les lecteurs au cœur des merveilles naturelles, du patrimoine culturel et des paysages spectaculaires d’AlUla.

Pour mettre en valeur le travail de ces artistes, la Maison Assouline publie l’ouvrage en format exclusif  XXL et Ultimate. Cet énorme volume de luxe est une célébration des traces laissées par les hommes et des merveilles naturelles. La couverture du format Ultimate est disponible en bleu et en beige, alors que le format XXL est proposé dans des boîtes bleues et noires.

Niché au cœur du vaste désert du nord-ouest de l'Arabie saoudite, le site d’AlUla est considéré comme étant une oasis culturelle et un musée vivant, vieux de 200 000 ans d'histoire humaine, occupé depuis l’époque des chasseurs-cueilleurs paléolithiques. Différentes civilisations s’y sont succédées  comme les Nabatéens, les Dadanites et les Romains, il a été traversé par des pèlerins musulmans en route pour La Mecque et Médine, et des caravanes marchandes parcourant la route de l'encens.

La renaissance d’AlUla

Musée à ciel ouvert, la vallée abrite la cité antique d’Hegra, premier site saoudien inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, qui livre au grand jour l’histoire et les racines des Nabatéens et émerge des temps anciens pour figurer parmi les merveilles du monde.

Des monuments modernes se mêlent également aux vestiges millénaires, comme l’espace évènementiel Maraya Hall, une salle de concert et de divertissement polyvalente, qui vient d’obtenir le record de la plus grande construction en miroir du monde, selon le livre Guinness des Records.  

Chaque page de ce luxueux ouvrage se plonge dans la mystique ancienne d’Alula, où les innovateurs et les artistes ont vécu et voyagé à travers ses paysages exceptionnels, laissant des traces de leur langue, de leur culture et de leur mode de vie.

Les images et les illustrations figurant dans l’ouvrage donnent à voir les tombes gigantesques creusées dans le grès des falaises d’Hegra, le Rocher de l’éléphant, ainsi que de nombreux pétroglyphes (ou art rupestre) montrant les animaux qui habitaient AlUla il y a des milliers d'années.

Robert Polidori a commencé sa carrière au milieu des années 1980, lorsqu’il a photographié la restauration du château de Versailles, et a par la suite documenté des sites à travers le monde. Il a remporté à deux reprises le prix Alfred Eisenstaedt pour la photographie de magazine et a publié plus d’une douzaine de livres photo. Il a été exposé dans d'importantes galeries et son travail figure dans les collections de nombreux musées de premier plan à travers le monde.

 « AlUla est simplement magnifique et unique, affirme Polidori. J’ai tenté de capturer ce que j’appelle des images emblématiques, montrant son ensemble à travers ses détails et vice versa. J’ai essayé de transmettre une image intemporelle ».

Ignasi Monreal, quant à lui, est un artiste multidisciplinaire né à Barcelone et actuellement basé à Rome. Il travaille dans divers domaines, notamment dans la peinture, le design, la direction créative et le cinéma.

Il a créé la campagne Printemps-Été de Gucci en 2018 — la première du genre à être entièrement peinte numériquement, ce qui lui a permis d’être présélectionné pour le prix Beazley Designs of the Year. Depuis, il a travaillé avec des marques telles que Bulgari, Four Seasons et Airbnb, entre autres.

Les deux artistes partagent davantage leurs expériences à AlUla dans une vidéo qui permet de se faire une idée de l’intérieur du livre à travers une sélection de photos et d’illustrations.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur ArabNews.com

Un concours de photographies pour révéler la beauté d’AlUla
Par Arab News -
Hegra, perle nabatéenne d'AlUla
Par Randa Takieddine -

Immersion avec Laura Smet dans la série policière «Surface»

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
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  • Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon)
  • Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête

PARIS: Faire remonter la mémoire d'un village et revenir une flic à la vie: le roman policier "Surface" d'Olivier Norek est décliné en série à partir de jeudi sur france.tv et de lundi sur France 2, avec une touche fantastique et Laura Smet dans le rôle titre.

Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon). Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête.

Sa hiérarchie la met au placard en l'envoyant dans l'Aveyron dans un village sans histoires. Mais les eaux du lac au fond duquel a été noyé le vieux village imaginaire d'Avalone font remonter à la surface un fût contenant le squelette d'un enfant disparu vingt-cinq ans auparavant. La capitaine de police n'a d'autre choix que de s'atteler à l'enquête, qui sera aussi sa rédemption.

C'est le premier polar d'Olivier Norek, 50 ans, à être adapté en série.

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin.

Elle est entourée notamment de Théo Costa-Marini dans le rôle du collègue bousculé par son arrivée, et de Tomer Sisley dans celui du plongeur de la brigade fluviale, obstiné et sensible.

L'équipe du commissariat local est particulièrement attachante, avec le trio Otis Ngoi, Quentin Laclotte Parmentier et Pauline Serieys.

Les co-scénaristes Marie Deshaires et Catherine Touzet ont dû opérer des choix radicaux pour faire tenir l'intrigue en six fois 52 minutes, et captiver le téléspectateur.

Olivier Norek, lui-même scénariste à ses heures ("Engrenages", "Les Invisibles"...), convient qu'il n'aurait pu écrire lui-même cette adaptation: "Le job est de faire exploser le livre et d'en prendre toutes les parties pour reconstruire".

Fantômes et cicatrices 

"Ce qui m'intéresse, c'est de voir la vision de quelqu'un d'autre: de scénaristes, d'un réalisateur, d'acteurs et d'actrices", confie l'écrivain dont le dernier roman paru en 2024, "Les Guerriers de l'hiver" (éd. Michel Lafon) sur la guerre entre la Finlande et l'URSS en 1939-40, sera porté sur grand écran.

Dans "Surface", le réalisateur Slimane-Baptiste Berhoun, déjà aux manettes de la série "Vortex", a ajouté une dimension hypnotique voire fantastique à la série.

Les images sous-marines sont bluffantes. "C'était notre challenge: arriver à raconter cette histoire dans un décor englouti qui devait évoluer au fur et à mesure", dit-il.

La série a été tournée dans une piscine géante à Bruxelles, et entre les départements Tarn et Hérault, non loin de l'Aveyron qu'affectionne Olivier Norek.

Même si le personnage de Noémie s'y immerge à reculons, le monde rural est dépeint sans caricature, comme dans le livre où Olivier Norek a voulu "ne pas donner l'impression que c'est la ville qui regarde la campagne".

Son roman, qui s'est vendu à 500.000 exemplaires en langue française, est paru en six langues. Une traduction anglaise est en cours de négociation, et le livre doit être republié le 21 août, le jour de la mise en ligne de la série.

Norek, ancien policier lui-même et adepte d'une veine réaliste, s'est spécialement attaché à la reconstruction intime de l'enquêtrice. "Elle veut se cacher mais va devoir aller vers les gens, se révéler. C'est ce chemin-là, bien plus que l'intrigue de police, qui m'a intéressé", dit-il.

Un personnage avec lequel Laura Smet s'est mis au diapason: "Cette cicatrice, je la connais. Elle me parle", dit-elle.

"Noémie est quelqu'un d'extrêmement entier, qui a soif de justice. C'est une guerrière", décrit l'actrice qui, à 41 ans, avoue avoir "l'impression d'avoir passé (s)a vie sur un ring".

La fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye est rompue aux transformations, depuis son premier rôle dans "Les Corps impatients" de Xavier Giannoli en 2003, où elle apparaissait la tête rasée. Elle assure qu'il a été "difficile" de "quitter" le personnage de Noémie.


Un atelier à Riyad met en valeur le patrimoine culturel dans les réserves naturelles

En présence de divers spécialistes et experts, l'atelier a exploré les moyens d'exploiter le patrimoine culturel immatériel dans les réserves naturelles. (SPA)
En présence de divers spécialistes et experts, l'atelier a exploré les moyens d'exploiter le patrimoine culturel immatériel dans les réserves naturelles. (SPA)
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  • La réserve mène d’importants travaux de restauration, avec la plantation de centaines de milliers d’arbres, notamment des acacias, sur ses 91 500 km²

RIYAD : L’Autorité de développement de la Réserve royale Imam Abdulaziz ben Mohammed, en collaboration avec la Commission du patrimoine, a organisé un atelier consacré au patrimoine culturel dans les réserves naturelles.

Selon l’Agence de presse saoudienne, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux visant à intégrer les dimensions culturelles et environnementales, tout en promouvant l’identité nationale par la préservation et le développement des réserves naturelles.

L’atelier, auquel ont participé de nombreux spécialistes et experts, a exploré les moyens de valoriser le patrimoine culturel immatériel dans les réserves, en soulignant le rôle essentiel des communautés locales dans sa préservation et sa transmission aux générations futures.

Cette initiative reflète les efforts conjoints d’organismes nationaux mobilisés pour préserver le patrimoine culturel, protéger la biodiversité naturelle et créer une expérience touristique intégrée mettant en lumière la richesse de l’identité saoudienne à travers ses dimensions environnementale et culturelle.

Par ailleurs, la réserve mène de vastes travaux de restauration écologique, avec la plantation de centaines de milliers d’arbres — principalement des acacias — sur une superficie de 91 500 km².

Ces efforts s’inscrivent dans le cadre de l’Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l’équilibre écologique, selon la SPA.

Les acacias jouent un rôle clé dans cette mission, grâce à leur résistance aux conditions désertiques extrêmes et à leur contribution écologique : pâturage, ombrage, habitat pour la faune, stabilisation des sols, et source de nectar pour un miel de grande qualité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Carnaval des dattes de Buraidah attire agriculteurs, acheteurs et commerçants

Le marché présentait quotidiennement plus de 100 variétés de dattes provenant des fermes de Qassim. (SPA)
Le marché présentait quotidiennement plus de 100 variétés de dattes provenant des fermes de Qassim. (SPA)
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  • L’événement annuel connaît une croissance significative et offre de nouvelles opportunités aux agriculteurs

BURAIDAH : Le Carnaval des Dattes de Buraidah a attiré des agriculteurs, acheteurs et commerçants de dattes venus de tout le Royaume et des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Des centaines de tonnes de dattes ont été vendues, avec en tête la variété Sukkari, très prisée dans la région de Qassim. Les variétés Khalas, Suqai, Wannana, Barhi, Shaqra, Majdool, Hoshaniyya et bien d’autres connaissent également une forte demande de la part des visiteurs.

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Le marché présentait quotidiennement plus de 100 variétés de dattes provenant des fermes de Qassim. (SPA)

Selon les statistiques officielles du carnaval, plus de 100 variétés de dattes issues des fermes de Qassim sont exposées quotidiennement sur le marché. Le carnaval propose aussi bien des opportunités économiques et sociales pour la communauté locale que des opportunités commerciales pour les agriculteurs et les commerçants.

Cet événement annuel connaît une croissance notable et représente une véritable plateforme pour les producteurs. Une équipe de contrôle qualité inspecte toutes les dattes entrantes afin de s'assurer qu'elles respectent les normes de consommation.

Le carnaval met en avant le travail des jeunes hommes et femmes du secteur, et propose un programme riche en événements, animations, activités et expositions autour des dattes et de leurs dérivés, avec la participation de nombreuses organisations gouvernementales, sociales et caritatives.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com