À Londres, des policiers blessés lors d'altercations avec des anti-vaccins

Des membres du groupe «Official Voice» affrontent avec des policiers lors d'une manifestation à Canary Wharf, à Londres, le 3 septembre 2021. (Photo, Reuters)
Des membres du groupe «Official Voice» affrontent avec des policiers lors d'une manifestation à Canary Wharf, à Londres, le 3 septembre 2021. (Photo, Reuters)
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Publié le Vendredi 03 septembre 2021

À Londres, des policiers blessés lors d'altercations avec des anti-vaccins

  • Des manifestants anti-vaccins ont tenté dans l'après-midi de s'introduire dans le bâtiment abritant l'Agence de réglementation des médicaments
  • La police de Londres, la Met, a indiqué avoir déployé «un certain nombre d'agents» afin de «protéger l'entrée» du bâtiment

LONDRES: Des policiers ont été blessés vendredi lors d'altercations avec des manifestants anti-vaccins à Londres survenues au moment où le gouvernement doit décider s'il étend la vaccination anti-Covid 19 aux 12-15 ans. 

Des manifestants anti-vaccins ont tenté dans l'après-midi de s'introduire dans le bâtiment abritant l'Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) située dans le quartier de Canary Wharf (est). La MHRA est chargée de donner son approbation, ou non, aux différents vaccins contre la Covid-19.

La police de Londres, la Met, a indiqué avoir déployé "un certain nombre d'agents" afin de "protéger l'entrée" du bâtiment.

Le groupe de manifestants s'est ensuite déplacé dans un autre quartier de Londres, à South Kensington (ouest), a expliqué la Met sur Twitter. 

"Un certain nombre de manifestants sont devenus violents envers la police. Quatre de nos agents ont été blessés lors d'affrontements", a tweeté la police, dénonçant des faits "inacceptables".

Les vaccins anti-Covid pas recommandés aux 12-15 ans

Le comité supervisant la vaccination anti-Covid au Royaume-Uni a annoncé vendredi ne pas l'étendre aux enfants en bonne santé âgés de 12 à 15 ans, à contre-courant de nombreux pays occidentaux et malgré les inquiétudes liées à la rentrée scolaire.

"Les preuves disponibles indiquent que les bénéfices pour la santé individuelle de la vaccination contre la Covid-19 sont faibles chez les personnes âgées de 12 à 15 ans qui n'ont pas de problèmes de santé sous-jacents qui les exposent à un risque de Covid-19 sévère", explique ce comité, le JCVI, dans son avis. 

Les risques potentiels liés à la vaccination sont "également faibles", ajoute le JCVI mais "potentiellement graves et toujours en cours de description". Le comité estime "trop petit" le bénéfice par rapport au risque pour la santé d'étendre la campagne de vaccination de masse aux enfants de 12 à 15 ans en bonne santé.

Il conseille cependant au gouvernement de solliciter d'autres avis.

Après la publication de cette recommandation, le ministre de la Santé Sajid Javid, a déclaré qu'il demanderait l'avis des autorités médicales des quatre nations constitutives du Royaume-Uni "avant de prendre rapidement une décision".

Les enfants de plus de 12 ans qui présentent des problèmes de santé les rendant vulnérables à la Covid-19 sont déjà éligibles à la vaccination et la campagne va s'étendre à partir de vendredi à d'autres enfants à risque, comme ceux souffrant de drépanocytose ou de diabète de type 1.

La pression pour l'étendre aux adolescentes est d'autant plus forte que la rentrée scolaire cette semaine en Angleterre fait craindre un bond des contaminations, comme cela a été observé après le retour des élèves début août en Écosse.

Le 23 août, plusieurs dizaines de manifestants opposés aux restrictions anti-Covid et à la campagne de vaccination avaient forcé l'entrée d'un immeuble de Londres abritant le siège d'ITN, lieu de production des informations des chaînes de télévision ITV, Channel 4 et Channel 5. Cette manifestation est intervenue au moment où la campagne de vaccination venait d'être étendue aux 16-17 ans.

La vaccination contre la Covid-19 n'est pas obligatoire au Royaume-Uni, où plus de 133 000 personnes atteintes de la Covid-19 sont décédées. Le mouvement anti-vaccins est resté très limité dans le pays et environ 90% des adultes ont reçu au moins une dose.


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.