Dans le vieux Alep, des commerces ancestraux menacés par l'émigration

Un homme portant un tarbouche et vendant du café devant des passants qui se promènent dans le "Souq Khan al-Harir" (marché de la soie) rouvert dans la ville d'Alep, le 29 août 2021, après des efforts de reconstruction à la suite d'années de conflit. (Photo, AFP)
Un homme portant un tarbouche et vendant du café devant des passants qui se promènent dans le "Souq Khan al-Harir" (marché de la soie) rouvert dans la ville d'Alep, le 29 août 2021, après des efforts de reconstruction à la suite d'années de conflit. (Photo, AFP)
Des passants se promènent dans le "Souq Khan al-Harir" (marché de la soie) rouvert dans la ville d'Alep, le 29 août 2021, après des efforts de reconstruction à la suite d'années de conflit. (Photo, AFP)
Des passants se promènent dans le "Souq Khan al-Harir" (marché de la soie) rouvert dans la ville d'Alep, le 29 août 2021, après des efforts de reconstruction à la suite d'années de conflit. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 04 septembre 2021

Dans le vieux Alep, des commerces ancestraux menacés par l'émigration

  • Des centaines d'hommes d'affaires et de riches commerçants d'Alep avaient quitté le pays après 2011 et délocalisé leurs activités en Égypte, Irak ou Turquie
  • Si certains ont fait le pari d'un retour en Syrie, la majorité sont restés à l'étranger, menaçant la pérennité des traditions commerciales et artisanales de la ville

ALEP, SYRIE : A Khan al-Harir, un souk de la vieille ville d'Alep, les travaux de restauration sont terminés. Mais la joie du commerçant Ahmed al-Cheb est ternie par l'absence de ses fils, contraints de quitter la Syrie en guerre.


Arcades élégantes à la pierre ocre surplombant des ruelles pavées, boutiques aux devantures en bois surmontées de fer forgé.


Après des années de combats destructeurs, Khan al-Harir (marché de la soie en arabe) a fait peau neuve dans la métropole du nord de la Syrie, qui était le poumon économique du pays avant le début de la guerre en 2011.


Situé dans la vieille ville classée au patrimoine mondial de l'Unesco, le souk a été restauré par l'ONG syrienne Syria Trust for Development --soutenue par l'Etat-- en coopération avec la Fondation Aga Khan et le gouvernorat d'Alep.


"Les rénovations sont finies, c'est une bonne chose", confie à l'AFP M. Cheb.


"Mais ce n'est pas suffisant: ce que nous voulons, c'est que nos enfants reprennent ces magasins", soupire le quinquagénaire assis devant sa boutique de tissus.


Sur son portable, il envoie des photos de Khan al-Harir à son aîné Nabhane: installé en Algérie depuis trois ans, il s'est lancé avec ses deux frères dans le commerce du textile.

«Situation économique très difficile»

Des centaines d'hommes d'affaires et de riches commerçants d'Alep avaient quitté le pays après 2011 et délocalisé leurs activités en Égypte, Irak ou Turquie.


Si certains ont fait le pari d'un retour en Syrie, où l'économie reste en berne, la majorité sont restés à l'étranger, menaçant la pérennité des traditions commerciales et artisanales à Alep, qui a attiré pendant des siècles des marchands venus des quatre coins du globe.


"Mes enfants sont en Algérie. Les enfants des autres sont en Egypte ou à Erbil", en Irak, regrette M. Cheb.


Il a lui-même hérité de la boutique de son père, dont un portrait est accroché au mur.


"Beaucoup de professions risquent de disparaître si les enfants continuent d'émigrer et de partir", ajoute-t-il.


Après une reconquête totale d'Alep fin 2016 par l'armée syrienne et son allié russe, les grands chantiers de reconstruction se font attendre, malgré quelques initiatives lancées par des particuliers ou des organisations.


A Khan al-Harir, des dizaines de boutiques et de cafés ont rouvert. Mais d'autres secteurs de la vieille ville affichent encore les stigmates des combats ravageurs.


Sous une arche décorée de pierres blanches et noires, Ahmed Al-Damlakhi, 65 ans, salue des voisins, certains qu'il n'a pas vus depuis des années.


Des ouvriers déchargent des rouleaux de tissus dans la boutique de son frère, qui a émigré en Turquie.


"La réouverture du souk me rend optimiste (..) mais il manque des commerçants et leurs capitaux, éparpillés dans des pays arabes où ils ont lancé leurs affaires", regrette M. Damlakhi.


"La situation économique est aujourd'hui très difficile", déplore-t-il, rappelant par ailleurs que les touristes ne sont toujours pas revenus.

«Obstacles à l'importation»

Il pointe du doigt les sanctions occidentales, "des obstacles à l'importation et l'exportation".


"Tant que ces conditions n'auront pas changé, il est difficile pour mon frère et ses fils de rentrer", ajoute-t-il.


La guerre, qui a fait près d'un demi-million de morts, a jeté sur la route de l'exil des millions de déplacés et de réfugiés. Le conflit a dévasté les infrastructures du pays. Plus de 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté, selon l'ONU.


Autrefois, le vieux Alep était célèbre pour son marché couvert, le plus grand au monde avec ses 4.000 échoppes et ses 40 caravansérails.


Mais selon l'Unesco, environ 60% de ce marché a été gravement endommagé et presque 30% totalement détruit pendant la guerre alors que la vieille ville était l'une des principales lignes de front à Alep.


Les travaux de restauration de Khan al-Harir, qui compte 60 échoppes, ont duré presque un an.


"Nous avons rencontré des difficultés pour contacter les commerçants à l'étranger, certains n'ayant personne pour gérer leurs boutiques ici", reconnaît Jean Maghamez, qui dirige la branche alépine du Syria Trust Development.


Son organisation veut restaurer deux autres souks. Mais "nous ne pouvons pas agir seuls", plaide M. Maghamez. "Nous avons besoin de la coopération de tous".

                


Gaza : la Défense civile fait état de 13 morts, dont 6 dans des tirs israéliens près d'un centre d'aide

Plusieurs drames sont survenus récemment à proximité de ce centre d'aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), (Photo AFP)
Plusieurs drames sont survenus récemment à proximité de ce centre d'aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), (Photo AFP)
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  • Six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par les forces d'occupation israéliennes près du rond-point d'Alam, où des habitants s'étaient rassemblés pour obtenir de l'aide humanitaire
  • La GHF a débuté ses opérations fin mai à Gaza, après la levée partielle d'un blocus total imposé par Israël pendant plus de deux mois.

GAZA, TERRITOIRES PALESTINIENS : La Défense civile de Gaza a indiqué samedi que 13 personnes avaient été tuées par les forces israéliennes dans deux lieux distincts. Six d'entre elles ont succombé à des tirs près d'un centre d'aide soutenu par les États-Unis, dans le sud du territoire palestinien.

Vers 7 heures (4 heures GMT), six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par les forces d'occupation israéliennes près du rond-point d'Alam, où des habitants s'étaient rassemblés pour obtenir de l'aide humanitaire du centre américain situé à environ un kilomètre, dans le gouvernorat de Rafah (sud), a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de cette organisation de premiers secours. 

Plusieurs drames sont survenus récemment à proximité de ce centre d'aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation dont le financement est opaque et qui est soutenue par les États-Unis et Israël.

La GHF a débuté ses opérations fin mai à Gaza, après la levée partielle d'un blocus total imposé par Israël pendant plus de deux mois, privant ainsi la population de toute aide humanitaire dans ce territoire palestinien dévasté par 21 mois de guerre et menacé de famine selon l'ONU. Les Nations unies refusent de travailler avec cette organisation en raison de leurs préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Samedi également, sept personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, dont des enfants, dans une frappe israélienne vers 4 h 45 (1 h 45) sur une maison proche de l'hôpital al-Chifa, près de Gaza-ville, dans le nord du territoire palestinien, a indiqué M. Bassal. 


Les jeunes Saoudiens franchissent les barrières linguistiques pendant le Hajj

De jeunes volontaires saoudiens interviennent pour traduire et atténuer certaines des difficultés rencontrées par les pèlerins. (Photo d'archive)
De jeunes volontaires saoudiens interviennent pour traduire et atténuer certaines des difficultés rencontrées par les pèlerins. (Photo d'archive)
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  • Les traducteurs bénévoles permettent aux pèlerins de surmonter les difficultés qu'ils rencontrent lorsqu'ils communiquent dans une langue étrangère.
  • La diversité de la communauté musulmane mondiale se reflète dans le nombre de langues parlées pendant le Hajj.

RIYAD : Chaque année, des millions de musulmans du monde entier arrivent à La Mecque pour le Hadj - unis par la foi mais parfois divisés par la langue.

Du turc à l'ourdou en passant par le swahili et le bahasa, la diversité des langues parlées dans les villes saintes est immense. Pour beaucoup, surmonter les barrières linguistiques tout en naviguant dans la logistique du Hajj peut s'avérer accablant.

C'est là que de jeunes volontaires saoudiens interviennent pour traduire et atténuer certaines des difficultés auxquelles les pèlerins sont confrontés.

"Nous parlons des langues différentes, mais nous sommes tous ici pour la même raison", explique Deema Ibrahim, 21 ans.

L'expérience de Deema Ibrahim en tant que traductrice bénévole a commencé par un changement de plan. "J'ai d'abord rejoint une équipe de services médicaux d'urgence", explique-t-elle. "Mais lorsque nous sommes arrivés, nous avons constaté que les ambulances étaient déjà pleines. Nous avons donc été réorientés vers le service d'orientation routière."

Son unité était basée près d'un hôtel qui accueillait des pèlerins non arabophones. Étant l'un des rares membres bilingues de son équipe, le rôle d'Ibrahim est devenu essentiel.

"J'ai également aidé des pèlerins sourds et muets par le biais d'appels vidéo à distance", explique-t-elle. "Cela m'a permis d'aider un plus grand nombre de personnes qui, autrement, auraient été laissées à elles-mêmes.

L'un des moments les plus émouvants qu'elle ait vécus a été l'aide apportée à une femme âgée qui avait été séparée de sa famille. "Elle ne se souvenait pas de grand-chose et ne pouvait pas communiquer clairement.

"Nous avons fini par trouver une carte avec le nom de son camp, nous les avons appelés et ses filles sont arrivées en courant. Elles ne s'attendaient pas à la retrouver. C'est un moment que je n'oublierai jamais.

"Je l'ai fait pour la récompense et pour les duas.

Saad Al-Harbi, 23 ans, a été encouragé par un ami à se porter volontaire.

"Il lui a dit : "Tu parles bien anglais, tu vis à La Mecque et tu es disponible - pourquoi ne pas aider en tant que guide de groupe et traducteur ?

La plupart des questions des pèlerins portaient sur l'itinéraire à suivre. "Ils demandaient comment se rendre à Arafat, où se déroulait la lapidation, ou comment naviguer d'un site à l'autre".

Mais ce qui l'a le plus marqué, c'est la gratitude. "Le dernier jour du Hadj, presque tous les membres de notre groupe sont venus me remercier. Ils m'ont dit que mon aide avait fait la différence. Cela signifiait tout."

Maha Al-Ahmari, 24 ans, qui parle couramment le turc, a aidé plusieurs pèlerins âgés d'origine turque ou turcophones qui faisaient partie d'un groupe de pèlerins nord-africains à Muzdalifah.

"Beaucoup d'entre eux étaient complètement désorientés et ne pouvaient pas communiquer avec la sécurité ou leur propre groupe", a-t-elle déclaré.

"Le simple fait de pouvoir parler leur langue les a instantanément calmés. Une femme m'a embrassé la main en guise de remerciement - je ne l'oublierai jamais.

Les efforts du Royaume pour améliorer les services aux pèlerins comprennent une signalisation multilingue, des applications intelligentes avec des fonctions de traduction, et du personnel formé dans les zones clés. Néanmoins, le contact humain est au cœur de tout ce que font les guides, en particulier lorsque les émotions sont fortes.

M. Ibrahim a déclaré que certains des cas les plus difficiles concernaient des pèlerins plus âgés, confus, malentendants ou souffrant de pertes de mémoire.

"La pression augmente pendant les jours de Nafr", dit-elle. "Les gens se perdent facilement. Et lorsqu'ils ne peuvent pas parler l'arabe ou l'anglais, le stress devient dangereux".

Elle reconnaît que l'organisation du gouvernement - des centres de surveillance aux systèmes d'identification des camps - aide les volontaires comme elle à rester efficaces. "Nous avons bénéficié d'un soutien, mais l'aspect humain - calmer quelqu'un, le rassurer - c'est nous qui l'avons assumé.

Faris Al-Turki, 28 ans, qui s'est porté volontaire à Mina, explique qu'il a utilisé Google Translate en temps réel pour aider un pèlerin d'Asie centrale. "Ce n'était pas parfait, mais ça a aidé. Il essayait de trouver ses médicaments et d'expliquer un problème de santé. Nous avons trouvé la solution.

Pour de nombreux bénévoles, la traduction est un acte d'adoration. C'est une façon de servir les invités d'Allah - un rôle qui revêt une profonde signification spirituelle dans la culture saoudienne.

"Il ne s'agit pas seulement de traduire des mots", explique M. Al-Harbi. "Vous traduisez l'émotion. Vous leur montrez qu'ils ne sont pas seuls".

Ibrahim est d'accord. "C'était épuisant, physiquement et mentalement, mais c'est la chose la plus enrichissante que j'aie jamais faite. Malgré nos différentes langues, nous étions tous dans le même espace sacré, pour la même raison. Cette unité, on la ressent.

En fin de compte, la plupart des volontaires ne cherchent pas à être reconnus. Ils travaillent souvent dans l'ombre, dans la chaleur, dans le chaos, parmi des étrangers.

Mais pour les pèlerins qui les rencontrent - ceux qui sont perdus, désorientés, effrayés - leur présence est inoubliable. Une voix calme. Une phrase familière. Un geste de patience.

Et lorsque les pèlerins rentrent chez eux, ils ne se souviennent peut-être pas de tous les bâtiments ou de tous les points de repère, mais ils se souviennent de ce jeune Saoudien qui s'est avancé, a compris leurs paroles et leur a donné le sentiment d'être vus. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com  


Le 911 de La Mecque est considéré comme un ami dans le besoin

Le centre opérationnel de sécurité unifié 911 dans la région de La Mecque. (An/Abdulrahman bin Shalhoub)
Le centre opérationnel de sécurité unifié 911 dans la région de La Mecque. (An/Abdulrahman bin Shalhoub)
Le centre opérationnel de sécurité unifié 911 dans la région de La Mecque. (An/Abdulrahman bin Shalhoub)
Le centre opérationnel de sécurité unifié 911 dans la région de La Mecque. (An/Abdulrahman bin Shalhoub)
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  • Ce centre joue un rôle essentiel mais souvent invisible dans la sécurité publique, en coordonnant les interventions d'urgence. Son rôle devient particulièrement crucial lors d'événements majeurs tels que le pèlerinage annuel du Hadj.
  • Le centre recevait environ 40 000 appels par jour, précisant que 80 % d'entre eux étaient traités directement par les opérateurs sans qu'il soit nécessaire de les transmettre à un niveau supérieur.

MINA : Que vous vous soyez perdu, que vous ayez égaré un objet de valeur ou que vous vous trouviez en situation de danger dans la région de La Mecque, il vous suffit d'appeler le 911. La première chose que vous entendrez sera la question suivante : « Comment puis-je vous aider ? »

Cependant, derrière cette simple question se cache une armée d'opérateurs qualifiés et un système vaste et sophistiqué : le Centre unifié des opérations de sécurité 911 de la région de La Mecque, une division clé du Centre national des opérations de sécurité relevant du ministère saoudien de l'Intérieur.

Ce centre joue un rôle essentiel mais souvent invisible dans la sécurité publique, en coordonnant les interventions d'urgence. Son rôle devient particulièrement crucial lors d'événements majeurs tels que le pèlerinage annuel du Hadj.

En temps normal, le centre comprend des représentants d'environ 15 agences de sécurité et de services, mais ce nombre peut atteindre 30 pendant le Hadj afin de pouvoir gérer efficacement les foules importantes et les situations d'urgence potentielles.

Situé à quelques kilomètres seulement des lieux saints, le centre est divisé en trois sections principales : la salle de réception des appels, la salle de répartition et la salle de surveillance, qui supervise le vaste réseau de caméras de sécurité de la ville. 

Dans une interview accordée à Arab News, le capitaine Abdulaziz bin Zuhair Al-Ghamdi, porte-parole du NCSO, a déclaré que le centre recevait environ 40 000 appels par jour, précisant que 80 % d'entre eux étaient traités directement par les opérateurs sans qu'il soit nécessaire de les transmettre à un niveau supérieur.

« La plupart des appels que nous recevons proviennent de personnes qui posent des questions sur certaines de nos règles, par exemple comment et quand entrer à La Mecque, ou qui est autorisé à entrer à La Mecque », a déclaré Al-Ghamdi.

Pendant les périodes de forte affluence, comme le Hadj, le volume d'appels augmente. Rien que le jeudi 5 juin, le centre a traité 46 079 appels. Beaucoup d'entre eux provenaient de pèlerins cherchant de l'aide pour trouver leurs tentes ou demandant une assistance médicale.

Le capitaine Al-Ghamdi a souligné que seuls 20 % des appels nécessitent des rapports officiels et sont transmis à des entités spécialisées pour suite à donner. 

« Comme vous pouvez le constater, le centre est équipé des technologies les plus avancées. Nous répondons aux appels en moins de deux secondes », a-t-il déclaré.

Outre la rapidité, le centre garantit également l'accessibilité : les opérateurs, hommes et femmes, sont formés pour répondre dans plusieurs langues, notamment l'anglais, le français et l'ourdou, afin d'aider la population diversifiée de pèlerins et de résidents qui sollicitent de l'aide.

Le porte-parole a précisé qu'une fois l'appel reçu, le numéro de téléphone, le nom et la localisation de l'appelant s'affichent immédiatement sur les écrans de surveillance avancés du centre. « En cas d'urgence grave, nous remplissons un formulaire et le transmettons au service spécialisé en moins de 45 secondes », a-t-il ajouté.

Le NCSO supervise des centres opérationnels de sécurité unifiés similaires à Riyad, Médine et dans la province orientale. Il est chargé de surveiller l'évolution de la sécurité dans tout le royaume, d'analyser les menaces, de gérer les crises à grande échelle et de coordonner les efforts d'intervention entre les différentes agences. 

Au-delà des opérations réactives, le centre surveille de manière proactive les développements quotidiens, émet des alertes pour sécuriser les installations essentielles et les missions diplomatiques, et coordonne les plans de sécurité pour les événements nationaux.

Dans une ville aussi densément peuplée et spirituellement importante que La Mecque, la responsabilité est immense. Mais grâce au dévouement invisible des équipes qui travaillent 24 heures sur 24, les résidents et les pèlerins bénéficient d'une réponse rapide et rassurante lorsqu'ils en ont le plus besoin.

Derrière chaque appel d'urgence traité se cache une promesse discrète de sécurité, tenue par des hommes et des femmes professionnels engagés à protéger des vies. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com