La Biennale de Sao Paulo fait la part belle aux artistes indigènes

Une œuvre de l'artiste brésilien Jaider Esbell lors de la journée de la presse avant l'ouverture de la 34e Biennale de Sao Paulo, au parc Ibirapuera. (Photo, AFP)
Une œuvre de l'artiste brésilien Jaider Esbell lors de la journée de la presse avant l'ouverture de la 34e Biennale de Sao Paulo, au parc Ibirapuera. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 04 septembre 2021

La Biennale de Sao Paulo fait la part belle aux artistes indigènes

  • Jusqu'au 5 décembre, les visiteurs pourront admirer dans le pavillon niché au cœur du parc d'Ibirapuera, 1 100 œuvres de 91 artistes du monde entier, dont neuf issus de peuples autochtones
  • Le thème de cette édition est «Faz escuro mas eu canto» («Il fait noir mais je chante»), inspiré d'un vers du poète Thiago de Mello

SAO PAULO: La 34e édition de la Biennale d'art contemporain de Sao Paulo débute samedi sous le signe de la diversité, avec de nombreux artistes indigènes, comme Jaider Esbell, pour célébrer les 70 ans de cet événement culturel majeur du Brésil.

Jusqu'au 5 décembre, les visiteurs pourront admirer dans le pavillon niché au cœur du parc d'Ibirapuera, poumon vert de la mégalopole du Sud-Est brésilien, 1 100 œuvres de 91 artistes du monde entier, dont neuf issus de peuples autochtones.

Prévue initialement en 2020 et reportée en raison de la pandémie, cette grande exposition collective dont la première édition a eu lieu en 1951 sera accessible gratuitement à toute personne présentant un certificat de vaccination contre la Covid-19.

Le thème de cette édition est "Faz escuro mas eu canto" ("Il fait noir mais je chante"), inspiré d'un vers du poète Thiago de Mello, originaire de l'État d'Amazonas (nord).

"Un des points forts de l'exposition, c'est d'entrer en contact avec les œuvres de Jaider Esbell et d'autres artistes indigènes contemporains, et être ébloui par leur richesse poétique", a déclaré l'Italien Jacopo Crivelli, un des commissaires de la Biennale, à l'hebdomadaire Veja. 

Plasticien et écrivain issu de l'ethnie Makuxi, M. Esbell, 42 ans, vit dans la réserve indigène Raposa Terra do Sol, dans l'État de Roraima (nord), un territoire emblématique marqué par les conflits fonciers et les intrusions d'orpailleurs illégaux.

À l'occasion de cette Biennale, il présente notamment l'œuvre "Entidades" ("Entités"), sculpture gonflable de 17 mètres de long qui représente deux serpents violets ornés de motifs circulaires colorés.

Trônant au milieu du lac du Parc Ibirapuera, ils représentent la fertilité et la protection pour les peuples autochtones d'Amazonie, de plus en plus vulnérables depuis l'arrivée au pouvoir en 2019 du président d'extrême droite Jair Bolsonaro.

À l'intérieur du pavillon de la Biennale, une installation présente des objets ayant survécu au terrible incendie du Musée National de Rio de Janeiro (sud-est), en septembre 2018.

On y retrouve par exemple la météorite Santa Luzia, de près de 2 tonnes, retrouvé en 1922 dans l'État de Goias (centre-ouest).


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com