Haneen, chanteuse saoudienne, donne une voix à la diversité musicale mondiale

Haneen Saleh, 24 ans, maîtrise le chant en quatre langues: arabe, anglais, coréen et ourdou. (Photo fournie)
Haneen Saleh, 24 ans, maîtrise le chant en quatre langues: arabe, anglais, coréen et ourdou. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Vendredi 11 septembre 2020

Haneen, chanteuse saoudienne, donne une voix à la diversité musicale mondiale

  • Disney et les vieilles chansons de dessins animés arabes ont inspiré Saleh
  • Elle a interprété plusieurs reprises de chansons populaires dans différentes langues

JEDDAH: Une jeune chanteuse saoudienne est fascinée par le multiculturalisme musical, tout en étant curieuse d’apprendre les genres musicaux authentiques et modernes provenant de différents pays du monde.

Haneen Saleh, 24 ans, maîtrise le chant en quatre langues - arabe, anglais, coréen et ourdou - et espère en ajouter d’autres langues à sa liste.

Elle a interprété plusieurs reprises de chansons populaires dans chacune de ces langues; sa reprise la plus populaire jusqu'à présent a été « Breathin » d'Ariana Grande.

Son dernier essai était une reprise de deux chansons; la première « Tasna’o Almustaheel (Faire l’impossible)» de Hamza Namira et Humood Alkhudher, et la seconde « Scars to Your Beautiful » d'Alessia Cara. Elle l'a chantée avec Moath Bajamal, celebre par sa détermination et son dynamisme malgre son handicap. Chanter avec Moath constitue pour Haneen un moyen d’exprimer son soutien aux individus ayant des besoins spéciaux.

Haneen a déclaré qu'elle souhaitait, à travers sa voix transmettre, transmettre des messages positifs et complaisants. « Chaque chanson que je chante transmet un message et j'apprécie spécialement une bonne chanson qui laisse un impact positif », a-t-elle déclaré à Arab News.

Elle a ajouté qu’elle désire d’ «interpréter des chansons qui encouragent les gens et leur transmettent une énergie positive, les aidant à s'accepter eux-mêmes et accepter leur réalité, à les consoler dans leurs échecs et répandre la positivité, la tolérance et l'amour.»

Disney et les vieilles chansons de dessins animés arabes l'inspirent, ainsi que des chanteurs tels que Humood Alkhudher et Maher Zain.

La personnalité extravertie de Saleh l’a aidée à étudier d’autres cultures, d’autres langues et d’autres musiques. « J'aime me mêler aux gens et les côtoyer et  j'ai un vif intérêt pour les langues et la façon dont les gens s'expriment. »

« Je connais des gens d'horizons différents, ce qui m'a aidé à découvrir les cultures musicales d'autres pays », a-t-elle déclaré.

Saleh aime la musique africaine et se prépare à faire découvrir ce genre à un public plus large. « Je prépare une reprise pour une chanson éthiopienne, et j'ai également l'intention de chanter plus de chansons indiennes.» « J'aime beaucoup la musique africaine. J'aime le style, la musique, les airs; c'est tellement spécial, authentique et unique, tout comme le genre indien », dit-elle.

Elle a révélé avoir longtemps ignoré qu’elle avait du talent lorsqu'elle était plus jeune. « J'avais l'habitude de chanter à l'école et mes amis l'appréciaient, mais je ne m'attendais pas à ce que cela devienne une passion et une profession pour moi à l'avenir.

Saleh a découvert son talent après avoir rejoint l'université. « C'est là que j'ai commencé à chanter des chansons afro-américaines, et les étudiants ont commencé à me dire que ma voix avait du potentiel parce que j'étais douée pour imiter les voix des autres.»

Plus tard, elle a commencé à peaufiner son talent et a commencé son parcours d’autodidacte via Internet, en utilisant différents sites Web éducatifs et en s'appuyant sur sa capacité à assimiler la musique.

« Je me suis sérieusement engagée à améliorer mes capacités vocales en interprétant des chansons   coréennes », a-t-elle déclaré. « L’entrainement à ce genre de musique m’a beaucoup aidé à parfaire mes capacités afin de  maîtriser le chant dans d'autres langues.»

« Trouver une opportunité de formation avec un instructeur professionnel était et reste un défi en Arabie saoudite, en particulier pour les chanteurs comme moi; mon style de chant n'est pas très populaire dans la région.»

Saleh a produit quelques chansons originales tout en chantant au cours des quatre dernières années. Elle a coopéré avec diverses organisations du secteur privé en réalisant des chansons pour des publicités et des émissions spéciales durant les fêtes nationales.

Ses fans sont principalement issus de la catégorie des 16 et 35 ans et sont généralement originaires du monde arabe.

Saleh a déclaré qu’à l'avenir elle espère produire des chansons interculturelles capables d'incorporer des connaissances culturelles dans sa musique et d'atteindre chaque cœur humain.

Elle peut être suivie sur Instagram: @ 7anensaleh.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur www.arabnews.com


Rami Al-Ali intègre la haute couture à Paris

Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Short Url
  • Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris
  • Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001

DUBAÏ : Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris, étouffant ses larmes à la fin d’un défilé de pièces délicatement taillées.

Travaillant dans une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le créateur a exploré le volume, la texture et la structure avec une approche architecturale affirmée.
Les silhouettes structurées, aux coupes asymétriques, étaient adoucies par des drapés élégants ou des ornements délicats.

Les robes longues en organza et mousseline de soie jouaient sur la fluidité, avec une transparence subtile leur conférant une qualité éthérée. Broderies à la main, tulle plissé et smocks complexes ont ajouté profondeur et intérêt visuel à l’ensemble.

Plusieurs modèles comportaient des détails tissés ou en treillis, que ce soit sur des panneaux entiers ou en touches décoratives, mettant en valeur la virtuosité artisanale. D'autres créations remarquables exploraient des volumes sculpturaux : une robe s’ouvrait en plis façon éventail, une autre adoptait des couches en cascade.

L’entrée d’Al-Ali dans le calendrier parisien marque une étape majeure, signifiant son accession au cercle le plus élitiste de la mode. Pour obtenir la désignation officielle de « haute couture », les maisons doivent satisfaire à des critères stricts, définis par la loi française.

« Une étape historique, célébrant le dévouement de toute une vie à l’artisanat, à la culture et à l’expression créative, enracinée dans l’héritage et portée par une vision », a posté la maison de couture sur Instagram à l’annonce de sa participation.

Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001.

Ses créations ont séduit de nombreuses célébrités, parmi lesquelles Amal Clooney, Eva Longoria, Jennifer Lopez ou encore Jessica Chastain.

Son travail est salué pour sa capacité à fusionner les influences moyen-orientales et occidentales : des silhouettes fluides enrichies de détails ludiques et raffinés, entre tradition et modernité.

Al-Ali rejoint ainsi un cercle restreint de créateurs arabes figurant au calendrier officiel, aux côtés de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad et Mohammed Ashi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
(AFP)
Short Url
  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
Short Url
  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com