L'Arabie saoudite déjoue une livraison de drogue en provenance du Hezbollah

Les comprimés étaient cachés dans des pièces mécaniques qui étaient transportées par voie maritime depuis le Liban via le Nigéria. (Photo, SPA)
Les comprimés étaient cachés dans des pièces mécaniques qui étaient transportées par voie maritime depuis le Liban via le Nigéria. (Photo, SPA)
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Publié le Jeudi 09 septembre 2021

L'Arabie saoudite déjoue une livraison de drogue en provenance du Hezbollah

  • Une cargaison de 451 807 comprimés d'amphétamine transportée par voie maritime depuis le Liban via le Nigéria
  • Riyad a déclaré que l'un des «réseaux de production et de trafic de drogue» du Hezbollah était à l'origine de cette tentative

RIYAD : Les autorités saoudiennes ont annoncé tôt le matin de jeudi avoir déjoué une livraison d’une cargaison de drogue appartenant au groupe terroriste libanais Hezbollah, a rapporté l'agence de presse saoudienne SPA.

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La cargaison, qui comprenait 451 807 comprimés d'amphétamine destinée à l'Arabie saoudite, a été interceptée par les autorités nigérianes.(Photo, SPA)

La cargaison, qui comprenait 451 807 comprimés d'amphétamine destinée à l'Arabie saoudite, a été interceptée par les autorités nigérianes.

Les comprimés étaient cachés dans des pièces mécaniques qui étaient transportées par voie maritime depuis le Liban.

Le colonel Talal Chalhoub, porte-parole du ministère de l'Intérieur, a déclaré que l'un des «réseaux de production et de trafic de drogue» du Hezbollah était à l'origine de cette tentative.

Il a révélé que «La cargaison a été saisie en coordination avec nos homologues au Nigeria avant que le réseau n'ait la chance de l'expédier dans un autre pays».

Chalhoub a aussi salué la coopération avec le ministère de l'Intérieur nigérian dans la saisie de la drogue.

«L’Arabie saoudite continuera de surveiller les activités criminelles qui prennent pour cible la sécurité du Royaume et les jeunes avec de la drogue en les neutralisant, les déjouant et arrêtant tous ceux qui sont impliqués dans de telles activités», a-t-il averti.

En avril, l'Arabie saoudite avait interdit l'importation et le transit de fruits et légumes en provenance du Liban après que les autorités ont saisi de grandes quantités de pilules de Captagon qui étaient cachées dans une cargaison de grenade.

Les autorités douanières du port islamique de Djeddah ont saisi plus de 7,8 millions de pilules de Captagon.

«Des produits libanais sont utilisés pour faire entrer de la drogue sur le territoire saoudien, soit par le biais d'envois destinés aux marchés saoudiens, soit par ceux qui transitent par le Royaume pour se rendre dans les pays voisins», avait rapporté la SPA à l'époque, ajoutant que les produits les plus courants utilisés pour les drogues de contrebande étaient des fruits et des légumes.

La cargaison de grenade est entrée au Liban par étapes par le poste frontalier de Masnaa avec la Syrie avant d'être transportée en Arabie saoudite, a affirmé une source douanière libanaise à Arab News en avril.

La même source a signalé que les États du Golfe se plaignaient depuis longtemps d'opérations de trafic de drogue vers leurs territoires depuis la Syrie via le Liban.

Les Émirats arabes unis, Oman et le Koweït avaient tous appuyé l'interdiction saoudienne des produits en provenance du Liban.

Le commerce des fruits et légumes du Liban avec l'Arabie saoudite était équivalent à environ $24 millions par an, selon un responsable libanais.

La saisie du port de Djeddah était très probablement liée au Hezbollah, qui est un groupe chiite étroitement associé avec l'Iran et qui occupe une position de premier plan dans la politique libanaise, ainsi que sa branche militaire active, a déclaré une source anonyme au journal Independent Persian.

La source a en outre souligné l'association réputée du Hezbollah avec la contrebande de drogues, en particulier les pilules de Captagon fabriquées en Syrie, une accusation que le Hezbollah nie catégoriquement.

La source a ainsi ajouté que le Hezbollah, en vertu de son autorité sur les points de contrôle frontaliers «légaux et illégaux» entre la Syrie et le Liban, exerce un contrôle absolu sur toutes les opérations liées à la drogue.

Le Captagon est une amphétamine et l'une des drogues les plus couramment utilisées dans les marchés de stupéfiants au Moyen-Orient.

Les combattants accros aux stupéfiants disent que cela les aide à rester éveillés pendant des jours et engourdit leurs sens, leur donnant de l'endurance pour de longues batailles et leur permettant de tuer sans hésitation.

En raison de sa capacité à rendre les utilisateurs énergiques et heureux, le Captagon est également devenu une drogue récréative populaire dans la région au sens large.

Plus tôt en avril, les autorités grecques ont saisi plus de quatre tonnes de cannabis cachées dans une cargaison de machines à desserts allant du Liban à la Slovaquie dans le principal port du pays, le Pirée, à la suite d'un renseignement de la Drug Enforcement Administration (DEA) des États-Unis.

Les autorités grecques ont déclaré que la valeur marchande de la drogue était estimée à $4 millions et que l'agence saoudienne de lutte contre la drogue les avait aidées dans cette affaire.

En 2018, le département d'État américain a classé le Hezbollah parmi les cinq premières organisations criminelles mondiales. Les rapports indiquent que les opérations criminelles du Hezbollah se sont intensifiées ces derniers temps suite aux directives iraniennes visant à générer des revenus dans le cadre de ses efforts pour surmonter les sanctions américaines.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Commission saoudienne du patrimoine et l’université japonaise de Kanazawa s'associent pour des travaux archéologiques

L’accord de coopération scientifique qui a été conclu mardi porte sur des travaux de prospection à Jouf et à Tabouk. (SPA)
L’accord de coopération scientifique qui a été conclu mardi porte sur des travaux de prospection à Jouf et à Tabouk. (SPA)
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  • L’accord stratégique prévoit notamment des études scientifiques sur le terrain, l’élargissement de la diffusion des résultats des prospections et des fouilles
  • Il se traduira également par un plus grand nombre de données et de rapports scientifiques qui permettront de repérer les modèles ruraux sur les deux sites

DUBAÏ: La Commission saoudienne du patrimoine et l’université japonaise de Kanazawa vont collaborer à des travaux archéologiques sur deux sites préhistoriques.

L’accord de coopération scientifique qui a été conclu mardi porte sur des travaux de prospection à Jouf et à Tabouk. Il témoigne de l’engagement de la commission à étendre son travail de terrain et ses prospections archéologiques à l’ensemble du Royaume ainsi qu’à renforcer ses partenariats scientifiques avec des universités et des centres spécialisés dans le monde entier.

L’accord stratégique prévoit des études scientifiques sur le terrain, l’élargissement de la diffusion des résultats des prospections et des fouilles ainsi que l’attraction d’experts scientifiques de renom. Il se traduira également par un plus grand nombre de données et de rapports scientifiques qui permettront de repérer les modèles ruraux sur les deux sites.

La signature, qui a eu lieu à Riyad, s’est déroulée en présence de Jasser al-Harbash, président de la Commission saoudienne du patrimoine, et de Fumio Iwai, ambassadeur du Japon en Arabie saoudite.

 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Conditions climatiques extrêmes attendues aux EAU, le pays en état d’alerte

Des voitures sur une autoroute inondée à Dubaï, le 20 avril 2024. (AFP)
Des voitures sur une autoroute inondée à Dubaï, le 20 avril 2024. (AFP)
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  • Des vents violents sont prévus sur certaines parties de la côte est du pays
  • Les équipes évalueront l’impact potentiel des conditions météorologiques et mettront en œuvre des mesures proactives si nécessaire

DUBAÏ: Des conditions climatiques extrêmes sont à nouveau attendues aux Émirats arabes unis (EAU). Des vents violents sont prévus sur certaines parties de la côte est du pays.

L’Autorité nationale de gestion des crises et des catastrophes (NCM) a déclaré que des rafales qui peuvent atteindre 40 km/h risquent de s’abattre sur la région jeudi.

Bien que le NCM prévoie des conditions moins sévères qu’en avril, elle a averti les habitants qu’ils devaient s’attendre à des pluies et à des orages au cours des deux prochains jours. Des chutes de grêle pourraient se produire dans les régions de l’est et s’étendre à certaines régions de l’intérieur et de l’ouest.

Vendredi et samedi, la nébulosité devrait diminuer, avec la possibilité de pluies légères à moyennes qui pourraient être plus fortes dans certaines régions du sud et de l’est.

Les agences gouvernementales se coordonnent avec l’Équipe d’évaluation conjointe des conditions météorologiques et tropicales afin de suivre l’évolution de la situation, selon un communiqué du NCM.

Les équipes évalueront l’impact potentiel des conditions météorologiques et mettront en œuvre des mesures proactives si nécessaire.

Le gouvernement de Dubaï a annoncé que toutes les écoles privées des EAU passeraient à l’enseignement à distance jeudi et vendredi par mesure de précaution.

Les autorités ont invité la population à faire preuve de prudence, à respecter les normes de sécurité et les lignes directrices, à s’abstenir de faire circuler des rumeurs et à ne se fier qu’aux sources d’information officielles.

Les EAU se remettent encore des tempêtes du mois dernier, qui ont provoqué de graves inondations, submergeant les rues et perturbant les vols à l’aéroport international de Dubaï.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Autorité saoudienne du tourisme organise son premier salon du voyage en Indonésie

L'Autorité saoudienne du tourisme inaugure son exposition au centre commercial Kota Kasablanka, dans le sud de Jakarta, en Indonésie, le 1er mai 2024. (Photo AN)
L'Autorité saoudienne du tourisme inaugure son exposition au centre commercial Kota Kasablanka, dans le sud de Jakarta, en Indonésie, le 1er mai 2024. (Photo AN)
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  • Plus d’1,5 million d’Indonésiens ont visité le Royaume en 2023
  • L’exposition de l’Autorité saoudienne du tourisme à Jakarta se tiendra jusqu’au 5 mai

JAKARTA: L’Autorité saoudienne du tourisme (STA) a inauguré mercredi sa première exposition en Indonésie. L’objectif est de présenter les destinations de culture et d’aventure du Royaume aux visiteurs du plus grand pays à majorité musulmane du monde.

Le secteur du tourisme est en plein essor depuis le lancement de la Vision 2030. Le Royaume se positionne en effet comme une destination et un marché touristique dynamique, diversifié et attirant tout au long de l’année, qui contribuera à hauteur de 10% au PIB d’ici à 2030.

Accueillis avec des dattes et du qahwa, le café arabe traditionnel, les Indonésiens se sont rendus en masse à l’exposition de la STA, inaugurée par Tawfiq al-Rabiah, ministre saoudien du Hajj et de l’Omra, et par Alhasan Aldabbagh, président de la STA pour les marchés d’Asie-Pacifique, au centre commercial Kota Kasablanka, dans le sud de Jakarta.

«L’Arabie saoudite et l’Indonésie sont de bons pays qui entretiennent des relations sociales et économiques depuis très longtemps. Nous recevons et nous accueillons de nombreux voyageurs indonésiens qui se rendent à l’Omra et au Hajj», a précisé M. Aldabbagh à la presse.

«Nous voulons attirer encore plus d’Indonésiens, non seulement pour accomplir l’Omra, mais aussi pour découvrir d’autres endroits. [...] L’Indonésie est un marché spécial pour nous en raison de cette relation étroite.»

Plus d’1,5 million d’Indonésiens ont visité le Royaume en 2023, mais la plupart d’entre eux ont voyagé pour accomplir l’Omra et se sont concentrés sur les sites de pèlerinage. Les autorités saoudiennes espèrent donc qu’ils commenceront à explorer également la richesse de l’histoire et du patrimoine du pays.

M. Aldabbagh s’attendait à recevoir environ 10 000 visiteurs par jour à l’exposition de Jakarta, qui se tiendra jusqu’au 5 mai.

«Nous voulons que les gens découvrent toutes les attractions dont nous disposons en Arabie saoudite [...], qu’ils viennent en famille pour profiter du pays et le découvrir», a-t-il expliqué, donnant pour exemples Djeddah et AlUla.

 

Alhasan Aldabbagh, président de l’Autorité saoudienne du tourisme pour les marchés d’Asie-Pacifique, prend la parole à Jakarta, en Indonésie, le 1er mai 2024. (Photo AN)
Alhasan Aldabbagh, président de l’Autorité saoudienne du tourisme pour les marchés d’Asie-Pacifique, prend la parole à Jakarta, en Indonésie, le 1er mai 2024. (Photo AN)

 

Ville historique située sur la rive orientale de la mer Rouge, Djeddah est, depuis le viie siècle, un port important pour les routes commerciales de l’océan Indien, et constitue la porte d’entrée des pèlerins musulmans à La Mecque.

Inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, Djeddah se caractérise par une tradition architecturale particulière influencée par les anciennes routes commerciales.

AlUla, autre site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, est une ancienne oasis au milieu du désert et l’un des berceaux culturels les plus importants de la péninsule Arabique.

Les anciens royaumes ont prospéré dans la vallée d’AlUla entre 800 et 100 avant J.-C. et ils ont été suivis par Hégra, une ville importante de la civilisation nabatéenne – premier site saoudien inscrit sur la liste du patrimoine mondial. Sa capitale, Pétra, est située dans l’actuelle Jordanie.

Le Salon du voyage saoudien, à Jakarta, a déjà suscité l’intérêt de visiteurs potentiels qui se sont dits étonnés par la variété des destinations qu’offre le Royaume.

«C’est une bonne chose pour nous d’obtenir davantage d’informations, car nous n’avons jamais connu cela auparavant; c’est rare. D’habitude, nous sommes informés par les agences de voyages, mais là, les informations viennent directement des autorités saoudiennes», a confié Yudi Prasetyo, un habitant de Jakarta.

Une autre visiteuse, Linda Wardani, explique qu’elle éprouve de la curiosité à l’idée d’explorer les sites anciens du Royaume, qu’elle ne connaissait jusqu’à présent que par les réseaux sociaux.

«Nous sommes curieux de découvrir AlUla, qui est vraiment magnifique», a-t-elle lancé. «Nous sommes encore plus curieux de découvrir d’autres destinations en Arabie saoudite, car, lorsqu’il s’agit de l’Omra, les destinations sont connues de tous. Par ailleurs, nous assistons à la croissance de l’Arabie saoudite et il y a d’autres sites touristiques à admirer.»

Halid Umar Bakadam, PDG de l’agence de voyages Dream Tour, a observé un intérêt croissant pour les voyages en Arabie saoudite qui ne sont pas liés à l’Omra. Son agence propose désormais des circuits étendus, qui permettent aux visiteurs de découvrir d’autres destinations dans le Royaume.

«Ils accueillent davantage de touristes», a-t-il précisé. «De nombreuses personnes manifestent de l’intérêt au sujet des nouvelles destinations.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com