Deux décennies après le 11-Septembre, l'économie mondiale en subit toujours les conséquences

Les traders sur le parquet de la Bourse de New York se rassemblent autour d'un terminal le jour où les échanges ont repris après près d'une semaine d’arrêt, le 17 septembre 2001. (Archive/AFP)
Les traders sur le parquet de la Bourse de New York se rassemblent autour d'un terminal le jour où les échanges ont repris après près d'une semaine d’arrêt, le 17 septembre 2001. (Archive/AFP)
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Publié le Vendredi 10 septembre 2021

Deux décennies après le 11-Septembre, l'économie mondiale en subit toujours les conséquences

  • De la finance à l'aviation en passant par le commerce et l'énergie, l'attaque d'Al-Qaïda contre le système capitaliste mondial a été synonyme de transformation
  • Craignant des sanctions ou pour des raisons de pure xénophobie, de nombreux Américains étaient réticents à faire des affaires avec le Moyen-Orient après le 11-Septembre

DUBAΪ: Les conspirateurs d'Al-Qaïda qui ont choisi les tours jumelles du World Trade Center de New York pour objectif principal de leur attaque du 11 septembre savaient ce qu'ils faisaient. Les tours représentaient la puissance et la bravoure américaines, mais symbolisaient également la domination mondiale du système financier américain.

Les banques, les sociétés d'investissement et les courtiers en bourse des Twin Towers dirigeaient le système capitaliste mondial; les faire tomber était forcément un coup dur pour l'hégémonie financière américaine et ouvrait la voie à un «califat islamique».

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Les traders commencent leur travail sur le parquet de la Bourse de New York après avoir observé deux minutes de silence avant le début de la journée de bourse, le 17 septembre 2001. (Archive/AFP)

L'effet de la chute des tours s’est immédiatement répercuté sur le centre-ville de Manhattan, où elles se dressaient depuis 1973. Trois ans après les attentats, Mike Bloomberg, alors maire de New York, déclare à une commission d'enquête: «Les attentats du 11-Septembre ont imposé un lourd tribut à la ville de New York et l'État de New York. Ils ont contribué à une baisse des recettes fiscales de près de 3 milliards de dollars en 2002 (1 dollar = 0,85 euro).»

À l'intérieur des tours, le carnage humain a été terrible. Dans une entreprise d'investissement, Cantor Fitzgerald, qui occupait les étages 101 à 105 de la tour Nord, tous les employés qui se sont présentés au travail ce jour-là sont morts dans l'attaque. D'autres grandes banques de Wall Street, notamment Morgan Stanley, ont également terriblement souffert.

Dans de telles circonstances, les retombées économiques et financières immédiates furent graves. Le système financier américain s'est en effet paralysé, comme les attaquants l'avaient prévu. Les marchés financiers américains, y compris la Bourse de New York à quelques rues de «ground zero», ont fermé immédiatement.

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Un avion commercial détourné s'écrase sur le World Trade Center le 11 septembre 2001 à New York. (Archive/AFP)

Un avion commercial détourné s'écrase sur le World Trade Center le 11 septembre 2001 à New York. (Dossier/AFP)

Des pans entiers de la vie économique américaine et mondiale ont tout simplement cessé de fonctionner. L'industrie de l'aviation a été clouée au sol aux États-Unis pendant des jours, et les autres pays ont été soumis aux restrictions les plus strictes imaginables pour empêcher de nouvelles attaques. En conséquence, le commerce et les échanges mondiaux ont chuté. Les secteurs de l'assurance et de la finance ont été particulièrement touchés.

Les marchés pétroliers, dynamiques pendant la période précédant les attentats, ont presque diminué de moitié la semaine suivante, reflétant des craintes croissantes pour la demande de pétrole dans un contexte de grande incertitude économique. Il faudra attendre le printemps 2002, et les inquiétudes concernant l'approvisionnement en pétrole du Moyen-Orient en raison de la réponse militaire américaine aux attentats, pour que le pétrole retrouve ses niveaux d'avant le 11 septembre.

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Lorsque les marchés financiers rouvrent après une semaine de fermeture forcée, ils subissent un effondrement de 10 % en début de séance et mettent près de deux mois pour revenir aux niveaux d'avant le 11 septembre. Dans le contexte de la pire attaque terroriste de l'Histoire, le fait que les marchés se soient redressés en si peu de temps peut probablement être considéré comme un témoignage de la résilience du système.

Mais les répercussions à plus long terme allaient être plus graves. Près de huit ans après le 11-Septembre, le Department of Homeland Security mène une analyse approfondie de l'effet des attaques sur la vie économique et conclut: «En plus des impacts directs des décès et des blessures, des biens détruits et des interruptions d'activité dans la ville de New York, on a assisté à l’émergence du «facteur peur» et d’une série de politiques budgétaires et monétaires entreprises par le gouvernement américain pour soutenir l'activité économique.»

Le «facteur peur» a eu des répercussions directes sur l'Arabie saoudite et sur les économies du Moyen-Orient. «Les relations politiques et économiques difficiles mais mutuellement fructueuses entre les États-Unis et les États arabes du Golfe ont été profondément ébranlées» par les attaques, déclare un éminent banquier du Moyen-Orient qui a requis l'anonymat en raison de la sensibilité des événements, même deux décennies plus tard. En outre, comme il le souligne, il y a eu une «augmentation perceptible du sentiment anti-Arabe aux États-Unis».

Il y a certainement eu une chasse aux sorcières aux États-Unis pour identifier les partisans des terroristes d'Al-Qaïda, ce qui a eu pour effet d’incriminer tout et tout le monde, notamment les institutions financières saoudiennes et du Golfe considérées responsables du financement des pirates de l'air.

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Un trader sur le parquet de la Bourse de New York affolé en début de journée de bourse alors que le Dow Jones Industrial Average chute de près de 500 points en début de séance, le 17 septembre 2001. (Archive/AFP)

La plupart de ces allégations étaient infondées, mais le mal était fait. Les Américains étaient de plus en plus réticents à faire des affaires avec le Moyen-Orient, par peur des sanctions de leurs propre gouvernement et pour des raisons de pure xénophobie alors que la «guerre contre le terrorisme» commençait à s'accélérer. Les exportations américaines vers l'Arabie saoudite chutent de 25 % au cours des neuf premiers mois de 2002.

Il s’agissait d’une méfiance mutuelle. En août 2002, le Financial Times rapporte que «des Saoudiens mécontents ont retiré des dizaines de milliards de dollars des États-Unis, signalant une profonde aliénation du pays».

Bien que ces développements aient été préoccupants pour le commerce mondial et les flux financiers, ils marquaient le début d’un avantage immédiat pour les économies du Golfe. Les capitaux du Moyen-Orient, qui se tournaient auparavant vers les États-Unis pour un rendement maximal, commençaient à investir plutôt dans leur pays.

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Un trader sur le parquet de la Bourse de New York au téléphone alors que Wall Street rouvre le 17 septembre 2001, après une fermeture de quatre jours en raison des attentats terroristes de la semaine précédente. (Archive/AFP)

Malgré l'invasion de l'Afghanistan à la fin de 2001 et l'attaque menée par la coalition américaine contre l'Irak en 2003, les conséquences immédiates des attentats du 11 septembre marquent une période d’essor pour les marchés financiers du Moyen-Orient, avec le rapatriement des capitaux et la flambée des prix du pétrole en raison des craintes d'une offre insuffisante dans un contexte sécuritaire tendu.

Au moment où le président George W. Bush qui se tient sur le pont du porte-avions USS Abraham Lincoln en mai 2003 déclare «mission accomplie» en Irak, le marché boursier saoudien avait augmenté de près de 12 % sur l'année, et atteint des pics encore plus élevés plus tard cette année-là, alors que la première phase de la guerre en Irak touchait à sa fin.

«Les relations entre les pays arabes et les États-Unis ont peut-être été tendues, mais la destitution de Saddam Hussein était un objectif largement partagé qui a apparemment supprimé la menace d'un conflit régional plus large», déclare le banquier à Arab News.

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Un panneau de signalisation devant de la Bourse de New York, le 5 août 2011. (Archive/AFP)

Les événements ultérieurs prouveront que cet espoir de paix et de démocratie libérale dirigée par les États-Unis au Moyen-Orient était illusoire, et traduisent les retombées économiques à long terme des attentats du 11 septembre.

Les «guerres éternelles» en Afghanistan et en Irak auxquelles le président américain, Joe Biden, vient seulement de mettre fin, ont causé des souffrances humaines sans fin au Moyen-Orient, déstabilisant d'autres États arabes et contribuant au chaos du Printemps arabe en 2011. Mais elles ont également eu un effet direct sur l'économie mondiale.

«Les États-Unis ont dépensé des sommes inimaginables pour essayer d'imposer leur style de vie et leur politique aux pays musulmans », déclare à Arab News Anthony Harris, ancien ambassadeur britannique aux Émirats arabes unis et aujourd'hui homme d'affaires du Golfe.

«Les montants exacts ne seront jamais connus, mais les guerres afghane et irakienne ont probablement coûté à l'Amérique quelque mille milliards de dollars chacune pour chaque décennie de ces campagnes, soit plus de 4 000 milliards de dollars en tout.»

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«Des dettes d'une telle ampleur ont eu un impact sur les marchés financiers et ont profité à ceux qui affichent des excédents commerciaux avec les États-Unis, comme la Chine et certains des producteurs de pétrole arabes.»

Dans cette vision des événements de l'après 11-Septembre, les attaques contre New York et ailleurs ont contribué de manière significative aux conditions d'endettement et par conséquent à la crise financière mondiale de 2008/2009. Ces conditions affectent encore les programmes d'«assouplissement quantitatif» de pratiquement toutes les banques centrales du monde qui s'engagent à aider leurs économies à sortir de la récession liée à la pandémie de Covid-19.

Elles ont également alimenté les tensions commerciales croissantes entre les États-Unis et la Chine.

Un autre effet des attaques mérite également d'être souligné. L'atmosphère fébrile de l'après 11-Septembre, alors que pratiquement tout le Moyen-Orient était considéré comme un ennemi par Washington, a donné le premier élan à la révolution des techniques de production pétrolière américaines. Par conséquent, les États-Unis devenaient autosuffisants en matière de production de brut, mais les marchés mondiaux de l'énergie étaient déstabilisés et les économies du Moyen-Orient affectées.

Dans les domaines de l'économie, de la finance et de l'énergie, comme en politique, les attaques d'Al-Qaïda contre les États-Unis le 11 septembre 2001 ont été des événements de transformation majeure. Deux décennies plus tard, l'économie mondiale en subit toujours les conséquences.

Twitter : @FrankKaneDubai

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

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CMA CGM annonce la reprise de la compagnie aérienne cargo en faillite Air Belgium

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
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  • Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium
  • L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable

PARIS: Le transporteur maritime français CMA CGM a annoncé mercredi qu'il reprenait la compagnie aérienne belge Air Belgium qui était placée en liquidation en raison d'un passif important accumulé pendant la pandémie de Covid, en promettant de sauvegarder 124 emplois sur 401.

Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium. Il totalisera dès lors neuf appareils effectuant plusieurs liaisons depuis la France, la Belgique et les Etats-Unis. Sa flotte doit doubler d'ici 2027.

L'ajout des quatre appareils d'Air Belgium - deux Airbus A330F et deux Boeing B747F - "permet de renforcer immédiatement nos capacités aériennes tout en répondant aux défis logistiques actuels", s'est réjoui le vice-président exécutif de la division aérienne de CMA CGM, Damien Mazaudier.

L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable.

Les liens entre Air Belgium et CMA CGM sont anciens puisque la compagnie belge était chargée de l'exploitation de quatre Airbus A330F appartenant à CMA CGM Air Cargo basés à Liège, avant que la compagnie n'obtienne son certificat de transporteur aérien français et ne rapatrie ses appareils à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. Deux d'entre eux effectuent une liaison régulière entre Bruxelles et la Chine, tandis que les deux autres sont exploités pour le compte de tiers, a indiqué Damien Mazaudier.

Parallèlement, le groupe marseillais a annoncé son intention de renforcer sa flotte basée à Chicago, où stationnent déjà deux Boeing B777F, "auxquels viendront s'ajouter trois autres appareils" du même modèle.

Ce hub permet d'effectuer des liaisons entre les Etats-Unis, la Chine et l'Asie du Sud-Est. CMA CGM n'a pas souhaité commenter l'impact de la guerre commerciale en cours entre Pékin et Washington sur cette activité.

"Ces avions renforceront la présence du groupe sur les routes transpacifiques et soutiendront l'expansion de ses activités cargo sur le marché américain", a expliqué CMA CGM.

En Europe, CMA CGM Air Cargo dispose déjà de liaisons régulières depuis Paris vers Hong Kong, Shanghai et Zhengzhou.


L’autorité portuaire saoudienne renforce l’attractivité de Dammam avec une zone logistique ambitieuse

La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
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  • L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam
  • Le projet renfore l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique

RIYAD : L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam, renforçant ainsi l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique.

Le projet, lancé en partenariat avec Alissa International Motors - une filiale du groupe Abdullatif Alissa Holding - couvrira 382 000 mètres carrés. La nouvelle installation servira de plaque tournante pour l'importation et la réexportation de véhicules et de pièces détachées, a indiqué l'autorité dans un communiqué.

Cette initiative s'aligne sur les objectifs de la stratégie nationale de l'Arabie saoudite en matière de transport et de logistique, qui vise à améliorer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et à attirer les investissements étrangers et nationaux. La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de RS visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume sous la supervision de l'autorité.

La nouvelle installation comprendra un entrepôt de 7 000 mètres carrés consacré au stockage des pièces détachées et conçu pour accueillir plus de 13 000 véhicules.

"Ce développement renforcera l'avantage concurrentiel du port et sa position en tant que centre logistique régional en fournissant des services logistiques de haute qualité", selon Mawani.

L'autorité a également souligné que le projet contribuerait à la diversification de l'économie et renforcerait la participation du secteur privé à la croissance du Royaume.

Le port Roi Abdulaziz, qui constitue déjà un lien vital entre l'Arabie saoudite et les marchés internationaux, offre des infrastructures et des capacités logistiques de pointe, ce qui en fait une destination attrayante pour les entreprises de commerce international.

Par ailleurs, Mawani a signé un autre contrat avec Sultan Logistics pour l'établissement d'une zone logistique supplémentaire dans le port du roi Abdulaziz, d'une valeur de 200 millions de RS. D'une superficie de 197 000 mètres carrés, l'installation comprendra 35 000 mètres carrés d'espace d'entreposage, des bureaux administratifs, des parcs de stockage pour les conteneurs secs et réfrigérés, ainsi qu'une zone de réexportation dédiée.

"Ces installations amélioreront la qualité des services logistiques offerts dans le port et soutiendront le commerce grâce à une efficacité opérationnelle accrue", a ajouté Mawani.

La création de ces nouvelles zones devrait considérablement renforcer la capacité opérationnelle et la compétitivité du port Roi Abdulaziz.

En 2024, l'Arabie saoudite a lancé, développé et inauguré huit zones et centres logistiques, soutenus par environ 2,9 milliards de RS d'investissements du secteur privé. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie plus large visant à consolider la position du Royaume en tant que puissance logistique mondiale de premier plan.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Moody’s et Fitch attribuent des notes de qualité à AviLease, société du PIF

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
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  • Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance
  •  Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030

RIYAD: La société saoudienne AviLease a reçu des notations de crédit de premier ordre de la part des agences Moody’s et Fitch Ratings, alors qu’elle poursuit l’expansion de son portefeuille et renforce son rôle stratégique dans le secteur aéronautique du Royaume.

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable.

Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie avec une forte combinaison de crédit, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance.

Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030.

«Les notations ouvrent la voie à une flexibilité financière encore plus grande, car nous pourrons accéder aux marchés des capitaux de la dette non garantie», a déclaré Edward O'Byrne, PDG d'AviLease, dans un communiqué de presse.

Il poursuit: «L'obtention d'une notation de qualité en moins de trois ans depuis notre création est un exploit remarquable, et nous pensons qu'elle positionne AviLease dans un groupe restreint de bailleurs de l'industrie en un temps record.»

Les notations reconnaissent également le rôle stratégique d'AviLease dans le soutien des initiatives du secteur de l'aviation du PIF dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

«Ces notations permettront à AviLease d'accéder aux marchés de capitaux mondiaux pour financer ses stratégies commerciales, en se positionnant à l'avant-garde de l'industrie du leasing d'avions, en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de l'aviation et la Vision 2030 de l'Arabie saoudite», a déclaré Fahad al-Saif, président d'AviLease.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com