L’OCI condamne le traitement répressif infligé par Israël aux prisonniers palestiniens

Un membre de la police paramilitaire israélienne tente d'empêcher un photographe d'une agence d'information de prendre en photo l'entrée de la prison de haute sécurité de Gilboa d'où 6 prisonniers palestiniens ont réussi une évasion spectaculaire. (Photo, AFP)
Un membre de la police paramilitaire israélienne tente d'empêcher un photographe d'une agence d'information de prendre en photo l'entrée de la prison de haute sécurité de Gilboa d'où 6 prisonniers palestiniens ont réussi une évasion spectaculaire. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Dimanche 12 septembre 2021

L’OCI condamne le traitement répressif infligé par Israël aux prisonniers palestiniens

  • La Commission Permanente Indépendante des Droits de l'Homme de l'Organisation de la Coopération Islamique réagit aux dernières arrestations après l’évasion de la prison de Gilboa
  • La CPIDH appelle les États ayant ratifiés la Quatrième Convention de Genève, ainsi que la communauté et les organisations internationaux à faire pression sur les autorités israéliennes

DJEDDAH : La Commission Permanente Indépendante des Droits de l'Homme (CPIDH) de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a condamné fermement les actes de rétorsion, de punition collective et d’humiliation infligés aux prisonniers et civils Palestiniens innocents à la suite d’une récente évasion d’une prison de haute sécurité en Israël, ce qui constitue une violation des dispositions du droit international des droits de l’homme et du droit humanitaire international.

Selon des sources d’informations, sous le prétexte d’une réorganisation des dispositifs sécuritaires, les autorités pénitentiaires israéliennes se permettent de soumettre des prisonniers palestiniens à l’isolement cellulaire, au harcèlement collectif, à la violence et à la torture. En outre, les forces de sécurité israéliennes ont lancé une opération de recherche de porte-à-porte visant des civils palestiniens innocents, particulièrement les proches des prisonniers en fuite. Ces mesures de représailles se pratiquent de manière extrêmement disproportionnée et dépourvue de tout fondement juridique, ce qui constitue une violation du droit international des droits de l'homme et du droit international humanitaire, a ajouté la Commission.

La CPIDH a souligné que le récent incident d'évasion de prison a, une fois de plus, permis d’attirer l'attention sur les questions persistantes de violations flagrantes des droits de l'homme commises par les autorités Israéliennes au préjudice des prisonniers Palestiniens. En effet, Israël, Puissance d’Occupation, a procédé à l’incarcération des milliers d’innocents Palestiniens, y compris des femmes et des enfants, pour des accusations injustifiées d'«infractions à la sécurité», en leur appliquant la détention administrative arbitraire prolongée qui peut perdurer plusieurs années sans aucun recours à la justice, tout en niant complètement leur droit à un procès libre. Selon le Groupe Israélien de Défense des Droits de l'Homme  « Public Committee Against Torture (PCATI) », environ 1300 plaintes pour torture ont été déposées auprès du Ministère Israélien de la Justice entre 2001 et 2020, ce qui a donné lieu à une enquête criminelle qui n’a malheureusement abouti à aucune poursuite, reflétant ainsi une impunité absolue et un flagrant déni de justice. Les forces de sécurité israéliennes recourent également de manière régulière à l’usage disproportionné de la force contre les femmes et les enfants lors des opérations d’arrestation, qui ont souvent lieu durant la nuit, suivies d’actes d’abus physique pendant la garde à vue.

La CPIDH souligne qu'Israël, Puissance d’Occupation, a de nombreuses obligations qui lui incombent en vertu des dispositions du droit international sur les droits de l'homme, du droit humanitaire international et de l'article 76 de la Quatrième Convention de Genève relative à la Protection des Personnes Civiles en Temps de Guerre. La «... séquestration illégale d'une personne protégée » ou « le fait de priver celle-ci de manière délibérée de son droit à un procès libre et équitable» et toute incapacité de mettre à disposition de soins médicaux adéquats et une protection spéciale pour les femmes et les enfants détenus » constituent de graves violations de la Quatrième Convention de Genève. En outre, les articles 9 et 14 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques obligent Israël à garantir une procédure régulière en matière de détention provisoire et le droit à un procès équitable, des exigences qui sont souvent violées dans le cas des prisonniers palestiniens.

Face à ses violations répétées du droit international, la Commission recommande ce qui suit : a) Les États ayant ratifiés la Quatrième Convention de Genève doivent respecter l’obligation légale qui leur incombe en vertu de l'article Premier de ladite convention en contraignant l’Israël à se conformer aux dispositions de la Convention, tout en poursuivant les auteurs de graves violations; et b) la communauté internationale, les organisations internationales et particulièrement le Comité International de la Croix-Rouge, doit prendre toutes les mesures nécessaires pour faire pression sur les autorités Israéliennes, Puissance d’Occupation, afin qu'elles mettent un terme aux pratiques illégales contre les prisonniers Palestiniens.

À cette fin, la Commission a souligné que la priorité devrait être accordée aux mesures visant à protéger la vie et le bien-être des prisonniers, y compris la prestation de services de soins de santé, le droit à un procès équitable et l'autorisation de visites familiales régulières.


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Short Url
  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Short Url
  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Short Url
  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com