Une équipe de créateurs d'application saoudiens facilite le don du sang dans le Royaume

Légende : Un jeune Saoudien fait le signe V de la victoire alors qu'il donne son sang dans un centre de don à Jeddah. (Photo, AFP)
Légende : Un jeune Saoudien fait le signe V de la victoire alors qu'il donne son sang dans un centre de don à Jeddah. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 13 septembre 2021

Une équipe de créateurs d'application saoudiens facilite le don du sang dans le Royaume

  • Des entrepreneurs de la tech révolutionnent le secteur de la santé tout en encourageant un plus grand nombre de personnes à devenir donneurs de sang
  • À ce jour, Wateen a enregistré 520 000 utilisateurs, 962 000 dons et 440 000 rendez-vous

DUBAÏ : La sensibilisation au don de sang est en constante augmentation en Arabie saoudite, grâce notamment à une application innovante pour smartphone appelée Wateen, qui indique à ses utilisateurs la banque de sang la plus proche, la date à laquelle ils doivent donner et le nombre de fois où ils ont fait un don.

Ahmad Alhesayani, l'un des jeunes cofondateurs saoudiens de Wateen, a contribué au lancement du service au début de 2019. Le service est aujourd'hui utilisé par le ministère de la Santé du Royaume dans le cadre de Sehhaty, la plateforme nationale de don de sang.

« Non seulement Wateen facilite le don, mais elle automatise également plus de 150 systèmes privés et publics de collecte de sang dans le pays, les rendant plus productifs, utiles et organisés », a déclaré Alhesayani à Arab News.

« Ce service encourage et permet le don de sang volontaire en Arabie saoudite. Son approche est humanitaire, et il a pour vision de créer une infrastructure sanitaire solide autour du don de sang, de plasma et de plaquettes. Le concept est à la fois ambitieux et réalisable, et est en même temps indispensable. »

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Wateen est devenu un outil de recrutement pour le ministère pour motiver les donneurs potentiels.

Le sang et ses composants sont utilisés par les hôpitaux pour traiter les patients souffrant de problèmes médicaux tels que l'anémie, le cancer et les troubles sanguins, ainsi que ceux qui sont opérés. Les États s'efforcent en général de maintenir des stocks de sang afin que leurs systèmes de santé puissent fournir des transfusions vitales en cas d'accidents de masse. Par ailleurs, la pandémie de COVID-19 a rappelé l’importance de la capacité de préparation des systèmes de santé.

Toutefois, les stocks de sang doivent être réapprovisionnés en permanence car les composants sanguins ont une durée de vie limitée. Les globules rouges peuvent être conservés jusqu'à 35 jours, les plaquettes jusqu'à sept jours et le plasma jusqu'à trois ans.

Les banques de sang dépendent des dons volontaires réguliers. Malgré l'évolution des mentalités dans le Royaume au sujet du don de sang et l'augmentation du nombre de donneurs, dont de nombreuses femmes, les banques de sang sont parfois à court de sang, en particulier lorsqu'il s'agit de groupes sanguins plus rares, ce qui peut être une question de vie ou de mort pour les patients.

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Les stocks de sang doivent être constamment réapprovisionnés car les composants sanguins ont une durée de vie limitée.  (Photo d'archive AFP)

Les responsables de la santé saoudiens ont mis en place des mesures visant à garantir des stocks suffisants dans les banques de sang, y compris celles gérées par le ministère de la Santé et les centres spécialisés. Parmi ces derniers figurent un grand centre situé à la ville médicale King Fahad ainsi que la banque de sang centrale du pays.

Les donneurs du Royaume doivent être âgés de plus de 17 ans, peser plus de 50 kg et avoir passé un bref examen médical.

Wateen fournit une interface simple permettant aux gens de localiser la banque de sang et les autres établissements les plus proches sans avoir à chercher sur Internet, qui fournit souvent des informations « inutiles et superficielles », selon M. Alhesayani.

« L'approche consiste à faire appel à la compassion et à la fraternité inhérentes aux Saoudiens et à les transformer en un service tangible. Libérer les gens de leurs réserves et de leurs méconnaissances concernant les dons de sang, et établir des partenariats avec des personnes et des organisations partageant les mêmes idées est au cœur de notre modèle économique. »

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Ahmed Alhesayani (au premier plan) est l'un des jeunes cofondateurs saoudiens de Wateen et a contribué au lancement du service début 2019. (Photo Fournie)

Alhesayani appartient à une génération de jeunes Saoudiens à l'origine d'une vague d'innovations dans le domaine des solutions technologiques de la santé ; une tendance qui a été nourrie par le programme de réforme Vision 2030 du Royaume, qui vise à diversifier les industries nationales en dehors du pétrole et à construire une économie dynamique fondée sur la connaissance.

« Je me suis retrouvé dans ce projet lorsque j'ai terminé mon premier semestre à la faculté de droit », a déclaré Alhesayani, diplômé de l'université du roi Saoud à Riyad.

« Cela a commencé lorsque j'ai été invité par un ami à quitter mon emploi à temps partiel de libraire et à rejoindre une équipe animée par le désir de créer un impact, et avec pour mission de changer le système des banques de sang et de venir en aide à la communauté. J'ai été impressionné par une courte conversation que j'ai eue avec lui. J'ai donc quitté mon emploi et ai rejoint les débuts du projet. »

Alors que la startup grandissait et que sa cible se précisait, Alhesayani s'est vu confier la direction opérationnelle en reconnaissance de son énergie et de sa passion pour le projet. « J'étais un étudiant de 19 ans, mais il est possible de s'en sortir si vous avez soif d'apprendre et de réussir », a-t-il déclaré.

 

EN BREF

56 Écarts idéaux entre deux dons de sang complets en nombre de jours.

3 Vies qui peuvent être sauvées par un seul don.

10 Volume sanguin moyen d'un adulte en pintes. (ou) 5 Volume sanguin moyen d'un adulte en litres.

1 Volume typique d'un don de sang total en pintes.

(Source : Cedars-Sinai)

 

La direction des opérations était l'une des parties les plus complexes du projet, avec la responsabilité de plus de 150 banques de sang dans plus de 20 régions, de milliers d'utilisateurs et de plus de 40 représentants du ministère de la Santé, tous ayant au moins 10 ans de plus qu'Alhesayani.

« J'ai des histoires amusantes à raconter sur le fait d'avoir affaire à des personnes âgées issues de milieux extrêmement différents », a-t-il commenté. « Les opérations ne concernaient pas seulement cela, mais la plateforme aurait été inutile si elle n'était pas intégrée à toutes les banques de sang. »

Une formation adéquate, portant notamment sur la saisie des données, les rendez-vous et les demandes de dons, était nécessaire pour les infirmières, les médecins et le personnel assurant le service aux donneurs. Ce travail obligeait Alhesayani à voyager souvent tout en poursuivant ses études universitaires.

« Chez Wateen, nous avons des indicateurs clé de performance hebdomadaires, mensuels et annuels qui nous aident à atteindre nos objectifs et à nous développer rapidement », a-t-il ajouté. « Je me suis engagé à réaliser plus que ce qu'ils recherchaient, et mon équipe et moi avons atteint l'objectif annuel après seulement quatre mois de travail intense. »

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Wateen agit comme une plateforme dotée d’un nombre croissant de fonctionnalités et est intégrée sous le nom de Sehhaty et de Blood Bank Management System.

 

Alhesayani a déclaré que la bourse Qimam, un programme de formation intensive de 12 jours lancé en 2018 pour donner aux étudiants universitaires à fort potentiel du Royaume les moyens d'agir grâce à un mentoring individuel et à une orientation professionnelle, a été une étape essentielle dans le développement de sa carrière.

Ahmed Alenzi, l'un des étudiants participants, a rejoint l'équipe des opérations de Wateen début 2019 après avoir été recommandé par son mentor.

« J'ai travaillé avec Alenzi pendant un certain temps, et j'ai vu à quel point il était intelligent, travailleur et averti, avec une véritable passion pour la réussite », a déclaré Alhesayani à Arab News. « Plus tard, je lui ai posé des questions sur Qimam, sur les modalités de candidature et sur les avantages qu'il offre. »

« Qimam n'est pas seulement un programme ponctuel », a ajouté l’entrepreneur, « mais il fournit également des amis et des collègues pour la vie, des personnes dont vous serez toujours fier, dont vous apprendrez, et des partenaires potentiels et prometteurs avec lesquels vous aimerez travailler. »

À la fin de 2019, pour couronner son travail à Wateen, Alhesayani et son équipe ont candidaté au prix du Roi Khalid pour le secteur à but non lucratif dans le CCG, et ont remporté la victoire, obtenant ainsi la reconnaissance du Roi Salman.

Aujourd'hui, Wateen agit comme une plateforme dotée d'un nombre croissant de fonctionnalités, notamment des informations supplémentaires provenant d'autres plateformes du ministère de la Santé, et est intégrée sous le nom de Sehhaty et de Blood Bank Management System.

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Wateen est devenu un outil de recrutement pour le ministère afin de motiver les donneurs potentiels. (Photo d'archive AFP)

 

Avec 520 000 utilisateurs, 962 000 dons et 440 000 rendez-vous, Wateen est devenu un outil de recrutement pour le ministère afin de motiver les donneurs potentiels et de répondre aux besoins des banques de sang.

« Wateen a porté des fruits dans l'avancée générale de l'infrastructure sanitaire de l'Arabie saoudite », a affirmé M. Alhesayani.

« Le pays dispose d'une infrastructure avancée à bien des égards, mais les possibilités d'amélioration sont grandes en ce qui concerne le don de sang. L'Arabie saoudite se développe et progresse rapidement dans des domaines tels que l'intelligence artificielle, les données et l'innovation, ce qui permettra de créer une expérience client sans faille dans les besoins quotidiens ou saisonniers des personnes. »

« Le système de santé est l'un d'entre eux. Wateen n'est qu'un exemple des vastes transformations technologiques qui se produisent au sein du ministère de la Santé de l'Arabie saoudite. »

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le pape appelle à «de nouvelles approches» au Moyen-Orient pour rejeter la violence

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  • Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage"
  • "Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix"

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a appelé mardi, devant 150.000 personnes réunies pour une messe en plein air à Beyrouth, à "de nouvelles approches au Moyen-Orient" meurtri par les conflits, pour y faire prévaloir la paix.

Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage".

"Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix", a déclaré le souverain pontife.

Affirmant "prier spécialement pour le Liban bien-aimé", il a demandé "à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation" dans cette région meurtrie par les conflits.

La visite du chef de l'église catholique a donné un souffle d'espoir au Liban, qui a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.

Léon XIV a également appelé les dirigeants "dans tous les pays marqués par la guerre et la violence" à "écouter le cri" des "peuples qui appellent à la paix".

S'adressant aux "chrétiens du Levant, citoyens à part entière de ces terres", le pape leur a dit: "ayez du courage. Toute l'Église vous regarde avec affection et admiration".


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
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  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.


Trump avertit Israël de ne pas «interférer» avec la Syrie

Une incursion vendredi des forces israéliennes dans un village du sud de la Syrie avait fait 13 morts, selon Damas, tandis que l'armée israélienne a affirmé avoir visé un groupe islamiste. (AFP)
Une incursion vendredi des forces israéliennes dans un village du sud de la Syrie avait fait 13 morts, selon Damas, tandis que l'armée israélienne a affirmé avoir visé un groupe islamiste. (AFP)
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  • Le président américain a échangé au téléphone avec Benjamin Netanyahu et l'a de nouveau invité à la Maison Blanche, ont affirmé les services du Premier ministre israélien peu après l'avertissement lancé par Donald Trump
  • "Il est très important qu'Israël maintienne un dialogue fort et véritable avec la Syrie, que rien ne vienne interférer avec l'évolution de la Syrie en un Etat prospère"

WASHINGTON: Donald Trump a mis en garde Israël lundi contre toute ingérence en Syrie qui risquerait de compromettre la transition du pays arabe en "Etat prospère", après une incursion vendredi de forces israéliennes dans le sud de la Syrie.

Le président américain a échangé au téléphone avec Benjamin Netanyahu et l'a de nouveau invité à la Maison Blanche, ont affirmé les services du Premier ministre israélien peu après l'avertissement lancé par Donald Trump.

"Il est très important qu'Israël maintienne un dialogue fort et véritable avec la Syrie, que rien ne vienne interférer avec l'évolution de la Syrie en un Etat prospère", a déclaré le président américain sur sa plateforme Truth Social, affirmant que les Etats-Unis étaient "très satisfaits des résultats affichés" par Damas.

Une incursion vendredi des forces israéliennes dans un village du sud de la Syrie avait fait 13 morts, selon Damas, tandis que l'armée israélienne a affirmé avoir visé un groupe islamiste.

Depuis la chute il y a près d'un an du président Bachar al-Assad, renversé par une coalition islamiste, Israël a mené des centaines de frappes et conduit des incursions en Syrie. L'opération de vendredi est la plus meurtrière de celles-ci et le ministère syrien des Affaires étrangères a dénoncé un "crime de guerre".

Donald Trump avait reçu début novembre à la Maison Blanche le nouveau chef d'Etat syrien, Ahmad al-Chareh, pour une visite cordiale, au cours de laquelle l'ancien jihadiste avait annoncé que son pays rejoindrait la coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI). Le président américain, qui a levé les sanctions contre Damas, pousse également pour qu'un accord de sécurité soit conclu entre Israël et la Syrie.

"Le nouveau président de la Syrie, Ahmad al-Chareh, travaille de manière assidue pour s'assurer que des bonnes choses arrivent et que la Syrie et Israël aient à l'avenir une relation longue et prospère ensemble", a déclaré lundi Donald Trump dans son post sur Truth Social.

"C'est une opportunité historique, et elle s'ajoute au SUCCÈS, déjà atteint, pour la PAIX AU MOYEN-ORIENT", a-t-il affirmé.

Invitation 

Lors de leur échange par téléphone lundi, Benjamin Netanyahu et Donald Trump ont évoqué un "élargissement" des accords de paix régionaux, selon un communiqué des services du Premier ministre israélien publié dans la foulée du post de Donald Trump.

"Trump a invité le Premier ministre Netanyahu à une rencontre à la Maison Blanche dans un avenir proche", ont-ils ajouté.

Benjamin Netanyahu a déjà effectué davantage de visites auprès de Donald Trump que n'importe quel autre dirigeant étranger depuis le retour du républicain au pouvoir.

"Les deux dirigeants ont souligné l'importance et le devoir de désarmer le Hamas et de démilitariser la bande de Gaza", précise le communiqué.

Depuis la chute de Bachar al-Assad, Israël a déployé des troupes dans la zone démilitarisée sur le plateau du Golan, au-delà de la ligne de démarcation entre la partie de ce territoire syrien annexée unilatéralement par Israël en 1981 et le reste de la Syrie.

Israël attache une "importance immense" à sa présence militaire dans la zone tampon en Syrie, avait déclaré le 19 novembre son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, lors d'une visite à des soldats israéliens déployés dans cette zone censée être sous le contrôle de l'ONU.

Cette visite avait été dénoncée par Damas et par l'ONU.

Pendant l'été, des contacts de haut niveau entre responsables israéliens et syriens ont eu lieu, avec l'aide de Paris et Washington, les deux parties indiquant vouloir parvenir à un accord de sécurité.

Mais Benjamin Netanyahu exige pour cela une démilitarisation de toute la partie du territoire syrien courant du sud de Damas jusqu'à la ligne de démarcation de 1974, instituée après la guerre israélo-arabe de 1973.