Le tournant afghan en Europe: défis stratégiques et sécuritaires

on ne tarde pas à observer que nombre de paroles ou de promesses ne s’accordent pas avec les actes des nouveaux maîtres de l'Afghanistan. (Photo, AFP)
on ne tarde pas à observer que nombre de paroles ou de promesses ne s’accordent pas avec les actes des nouveaux maîtres de l'Afghanistan. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 13 septembre 2021

Le tournant afghan en Europe: défis stratégiques et sécuritaires

  • Depuis la prise de Kaboul, le 15 août 2021, par le mouvement taliban, l’attention du monde est focalisée sur les développements du changement afghan et ses répercussions
  • Avec «la grande retraite» américaine, le rôle des Européens est à l’épreuve dans le contexte d’un «désordre stratégique mondial»

PARIS: Les ondes du «séisme afghan» touchent l’Europe sur les plans politique, stratégique et humanitaire. La France et l’Union européenne (UE) seront amenées à fournir une réponse cohérente face aux risques de l’effacement stratégique du vieux continent, à la menace terroriste et à l’épineuse question de l’accueil des réfugiés afghans. 

Depuis la prise de Kaboul, le 15 août 2021, par le mouvement taliban, l’attention du monde est focalisée sur les développements du changement afghan et ses répercussions à plus d'un niveau. 

Après le fiasco du retrait américain précipité du pays, Joe Biden a fait de l’évacuation des Américains, des étrangers et des Afghans «collaborateurs» son principal objectif. Toutefois, cela n’a pas empêché plusieurs États européens, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni, de critiquer le retrait chaotique des Américains d’Afghanistan, et de pointer ainsi l’échec de l’intervention des Occidentaux dans ce pays, qui fut pourtant le terrain de l’une des missions les plus importantes de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan).  

Autre signe de la «débâcle occidentale»: l’échec des pays européens concernés d’évacuer tous leurs ressortissants avant la fin du mois août, car ils ne sont pas considérés comme prioritaires par les forces américaines. Cette situation souligne le manquement stratégique européen constaté auparavant sur le terrain afghan.

Après la prise de pouvoir des talibans, les armées européennes ont procédé chacune à l’évacuation de leurs ressortissants mais n’ont pas été en mesure de sécuriser la zone. C’est une nouvelle preuve de la vulnérabilité de l’UE au point de vue militaire. 

 

Défaillance stratégique de l’Europe 

En effet, le retrait d’Afghanistan suscite déjà beaucoup d’interrogations européennes sur l’utilité des efforts engagés depuis une vingtaine d’années dans la lutte contre le terrorisme et la stabilisation, une des conséquences du «terrorisme de masse» perpétré le 11 septembre 2001. L’action militaire des pays européens dans le cadre de l’Otan est remise en question aujourd’hui par l’enchaînement rapide lié au retrait américain.  

Ainsi, avec «la grande retraite» américaine, le rôle des Européens est à l’épreuve dans le contexte d’un «désordre stratégique mondial». Ce tournant afghan intervient alors que le thème de l’autonomie stratégique européenne s’est imposé dans le débat au cours des derniers mois. Il s’agit d’une urgence lorsque les États-Unis apparaissent comme un allié non complètement fiable. Ce constat incite à l’élaboration d’un agenda stratégique européen, principal ingrédient d’une Europe puissante.

Sous l’impact du changement afghan, l’appel à la constitution d’une «armée européenne» ou d’une «force de réaction rapide européenne» va dépendre d’une harmonie franco- allemande (liée au pouvoir allemand post-Merkel et à la prochaine élection présidentielle en France) et d’une encore hypothétique convergence entre les différents États membres sur l’utilisation de la force militaire (problèmes conceptuels et capacités de projection sur les théâtres des crises).

Cependant, l’UE devrait aussi tirer les leçons de son engagement en Afghanistan. Rappelons que l’UE fut le second contributeur financier du pays. Pour la période 2002-2010, la Commission européenne estimait à 8 milliards d’euros les fonds communautaires dédiés à l’Afghanistan (observation des élections, réforme de la justice et de nombreux projets de développement et d’infrastructure). Sans compter la présence militaire des États membres de l’Union qui s’élève un temps à près de 30 000 soldats.

Or, dans l’ensemble, rien de cela n’a suffi pour que l’UE donne une impulsion à la pacification de l’Afghanistan. Elle s’est aussi avérée incapable de tenir sa promesse de devenir un véritable agent global de paix, et un partenaire «écouté et respecté» par les Américains. Et tout ce bilan aura des effets sur le rôle international de l’UE et son aura à travers le monde. Pour toutes ces raisons, l’analyse des multiples défaillances de l’UE devrait pousser à tirer les enseignements nécessaires de cette expérience. 

 

Le spectre du terrorisme 

L’accélération des événements à Kaboul est intervenue à la veille du 20e anniversaire des attentats du 11-Septembre, et du procès hors norme des attentats du 13 novembre 2015 à Paris (il s'agit de la plus grande audience criminelle jamais tenue). La fin de partie en Afghanistan ne signifie pas que les États-Unis ont gagné «la grande guerre contre le terrorisme» et que l’Europe est plus protégée contre le risque terroriste. De plus, on ne tarde pas à observer que nombre de paroles ou de promesses ne s’accordent pas avec les actes des nouveaux maîtres de l'Afghanistan. Dans les faits, il s’avère que les signes donnés ne sont pas rassurants concernant la formation d’un gouvernement représentatif et inclusif, du respect des droits des femmes et du pardon pour les adversaires.

À ce propos, l’UE et les États-Unis ont réagi négativement à la composition du gouvernement intérimaire afghan, qui comprend la vieille garde talibane mais aucune femme, et tranche avec les promesses d'ouverture du régime. De surcroît, les craintes exprimées par le chef d’état-major des armées américaines, d’un possible retour d’Al-Qaïda et d’autres mouvances de la galaxie terroriste en Afghanistan, exaspère de pays européens touchés à plusieurs reprises par les attaques terroristes. Plus grave encore, les milieux sécuritaires européens n’excluent pas le risque d’infiltration de terroristes à travers les nouvelles vagues de réfugiés afghans.

 

L’épineuse question de l’asile afghan 

Se profile également à l'horizon la question de l'asile afghan, qui roule comme une boule de neige, et ses fragments volent du Pakistan au Tadjikistan et à l'Iran et atteignent la Turquie, l'Europe et la lointaine Australie. À cet égard, les pays voisins ne peuvent pas porter tout le fardeau. Le problème doit être considéré comme global et mondial; il s’agit de trouver une juste répartition des réfugiés, et faire pression pour une situation politique apaisée en Afghanistan qui limite les vagues d'asile, ainsi qu’adopter des plans de reconstruction et de développement liés à des garanties politiques.

Avec 2,6 millions de personnes, les Afghans forment la troisième communauté protégée par le Haut-Commissariat aux réfugiés des nations unies, après les Syriens (6,7 millions) et les Vénézuéliens (4 millions).

Depuis la prise de pouvoir de Kaboul par les talibans, 123 000 personnes (dont 31 760 Afghans) ont été évacuées par les forces américaines. Les Britanniques et les Australiens ne sont pas en reste. Quant aux Allemands et aux Français, ils ont également évacué les Afghans qui ont coopéré avec eux sur place. Mais parmi les évacués figurent des collaborateurs civils pacifiques et des membres des forces spéciales. 

Tous ces éléments soulignent l’impact de l’événement afghan sur la place de l’Europe et de sa sécurité face aux phénomènes du «terrorisme global» et du changement des rapports de force mondiaux aux dépens de l’Occident.


Indonésie: 54 blessés dans une explosion d'origine inconnue près d'une école à Jakarta, selon la police

 Au moins 54 personnes ont été blessées vendredi à la suite d'une explosion près d'une école à Jakarta, la capitale indonésienne, a déclaré le chef de la police locale, Asep Edi Suheri, sans donner d'éléments sur l'origine du sinistre. (AFP)
Au moins 54 personnes ont été blessées vendredi à la suite d'une explosion près d'une école à Jakarta, la capitale indonésienne, a déclaré le chef de la police locale, Asep Edi Suheri, sans donner d'éléments sur l'origine du sinistre. (AFP)
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  • "Selon les premières données, quelque 54 personnes sont touchées. Certaines ont des blessures mineures, d'autres modérées et certaines ont déjà quitté l'hôpital", a déclaré M. Asep, cité sur la chaîne Kompas TV
  • L'explosion s'est produite "à proximité" d'un lycée, a-t-il précisé, ajoutant que la police avait bouclé le périmètre

JAKARTA: Au moins 54 personnes ont été blessées vendredi à la suite d'une explosion près d'une école à Jakarta, la capitale indonésienne, a déclaré le chef de la police locale, Asep Edi Suheri, sans donner d'éléments sur l'origine du sinistre.

"Selon les premières données, quelque 54 personnes sont touchées. Certaines ont des blessures mineures, d'autres modérées et certaines ont déjà quitté l'hôpital", a déclaré M. Asep, cité sur la chaîne Kompas TV.

L'explosion s'est produite "à proximité" d'un lycée, a-t-il précisé, ajoutant que la police avait bouclé le périmètre.

La police "procède aux constatations sur la scène de crime", a déclaré M. Asep, précisant qu'une équipe de déminage de la police de Jakarta était sur place afin de déterminer la cause de l'explosion.

Des postes de secours ont été établis dans deux hôpitaux pour aider les familles à retrouver les victimes blessées, a-t-il également indiqué.

Une enquête est en cours pour déterminer la cause de l'explosion, a ajouté M. Asep. "Nous sommes en train de mener les investigations car cet incident vient de se produire", a-t-il expliqué.


Au moins neuf morts dans l'accident d'un avion-cargo aux États-Unis

Au moins neuf personnes sont mortes dans l'accident d'un avion-cargo qui s'est écrasé mardi peu après son décollage de Louisville, dans le centre-est des Etats-Unis, a annoncé mercredi le gouverneur du Kentucky. (AFP)
Au moins neuf personnes sont mortes dans l'accident d'un avion-cargo qui s'est écrasé mardi peu après son décollage de Louisville, dans le centre-est des Etats-Unis, a annoncé mercredi le gouverneur du Kentucky. (AFP)
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  • "Kentucky, d'autres nouvelles déchirantes nous parviennent de Louisville. Le nombre de victimes s'élève désormais à au moins 9, et pourrait encore augmenter. En ce moment, ces familles ont besoin de prières, d'amour et de soutien"
  • L'accident a également fait au moins 11 blessés. Le gouverneur de l'Etat tiendra une conférence de presse à 11H30, heure locale (16H30 GMT)

WASHINGTON: Au moins neuf personnes sont mortes dans l'accident d'un avion-cargo qui s'est écrasé mardi peu après son décollage de Louisville, dans le centre-est des Etats-Unis, a annoncé mercredi le gouverneur du Kentucky.

"Kentucky, d'autres nouvelles déchirantes nous parviennent de Louisville. Le nombre de victimes s'élève désormais à au moins 9, et pourrait encore augmenter. En ce moment, ces familles ont besoin de prières, d'amour et de soutien", a écrit sur X le gouverneur de l'Etat, Andy Beshear.

L'accident a également fait au moins 11 blessés. Le gouverneur de l'Etat tiendra une conférence de presse à 11H30, heure locale (16H30 GMT).

Le vol UPS 2976, qui devait rejoindre Hawaï, "s'est écrasé vers 17H15 heure locale" (22H15 GMT) mardi, selon le régulateur américain de l'aviation, la FAA. L'appareil était un McDonnell Douglas MD-11.

L'avion avait "trois membres d'équipage à son bord", a déclaré dans un communiqué le transporteur UPS, dont le siège de la division aérienne est installé à Louisville.

L'appareil aurait percuté "de manière assez directe" une installation de recyclage de pétrole, a précisé le gouverneur.

Une vidéo amateur partagée par la chaîne locale WLKY montre le moteur gauche de l'avion en feu tandis que l'appareil rase le sol en tentant de décoller de la piste, avant visiblement d'exploser plus loin, provoquant un large panache de fumée noire.

L'appareil a terminé sa course à près de 5 km de l'aéroport, selon la police.

Des images aériennes de télévisions locales montraient aussi, peu après le crash, un large brasier s'étalant sur plusieurs centaines de mètres de long dans une zone de hangars et de parkings, avec les gyrophares des équipes de secours à proximité.

Les vols, annulés mardi soir, ont été rétablis à l'aéroport international Mohamed-Ali de Louisville, a annoncé mercredi matin sur X le maire de la ville, Craig Greenberg.

UPS a annoncé mercredi via un communiqué suspendre toutes les opérations de tri des colis sur place, pour la deuxième journée consécutive.

Louisville sert de principal hub aérien américain pour UPS, selon une fiche d'information de l'entreprise.

Paralysie budgétaire 

Les enquêteurs de l'Agence américaine de sécurité des transports (NTSB) doivent arriver mercredi sur place.

L'accident de mardi intervient au moment où les conséquences de la paralysie budgétaire, due à un désaccord entre républicains et démocrates au Congrès, se font particulièrement ressentir dans le domaine du transport aérien.

Depuis plusieurs semaines, des pénuries de contrôleurs aériens - qui travaillent depuis le 1er octobre sans être payés - entraînent retards et annulations de vols à travers le pays.

Si la paralysie budgétaire se prolonge au-delà de cette semaine, l'espace aérien américain pourrait même être partiellement fermé, a mis en garde mardi le ministre des Transports, Sean Duffy.

UPS Airlines, la division aérienne du groupe américain de messagerie et de livraison de colis, opérait début septembre une flotte d'environ 500 avions de transport de marchandises, dont 27 MD-11, l'appareil impliqué dans l'accident de mardi.

Le dernier accident aérien majeur aux Etats-Unis s'est produit le 29 janvier dernier à proximité de l'aéroport Ronald-Reagan de Washington, quand un hélicoptère militaire est entré en collision avec un avion de ligne sur le point d'atterrir, tuant 67 personnes au total.


Mamdani élu maire de New York, soirée de revers pour Trump

Le socialiste Zohran Mamdani a remporté mardi la mairie de New York au terme d'une soirée d'élections locales dans lesquelles Donald Trump a essuyé plusieurs revers, un message de défiance à un an des élections de mi-mandat. (AFP)
Le socialiste Zohran Mamdani a remporté mardi la mairie de New York au terme d'une soirée d'élections locales dans lesquelles Donald Trump a essuyé plusieurs revers, un message de défiance à un an des élections de mi-mandat. (AFP)
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  • L'élu local de 34 ans, opposant résolu au président américain, a largement devancé son principal adversaire, l'ancien gouverneur de l'Etat, le centriste Andrew Cuomo, selon les projections de plusieurs médias
  • Zohran Mamdani deviendra le 1er janvier le premier maire musulman de la plus grande ville des Etats-Unis

NEW YORK: Le socialiste Zohran Mamdani a remporté mardi la mairie de New York au terme d'une soirée d'élections locales dans lesquelles Donald Trump a essuyé plusieurs revers, un message de défiance à un an des élections de mi-mandat.

L'élu local de 34 ans, opposant résolu au président américain, a largement devancé son principal adversaire, l'ancien gouverneur de l'Etat, le centriste Andrew Cuomo, selon les projections de plusieurs médias.

Zohran Mamdani deviendra le 1er janvier le premier maire musulman de la plus grande ville des Etats-Unis.

Sa victoire a été accueillie par des cris de joie et parfois les larmes de ses partisans réunis dans une grande salle rococo des années 1920 du centre de Brooklyn.

"En cette période d'obscurité politique, New York sera la lumière", leur a lancé le jeune élu, ajoutant que la ville pouvait "montrer à une nation trahie par Donald Trump comment le vaincre".

L'ancien président démocrate Bill Clinton, dont M. Cuomo a fait partie de l'administration, a souhaité au vainqueur de "transformer l'élan de (sa) campagne" pour construire "un New York meilleur, plus juste et plus abordable".

"L'avenir s'annonce un peu meilleur", a commenté pour sa part Barack Obama, évoquant les différentes victoires démocrates de la soirée.

Participation record 

Donald Trump, qui a fait de Zohran Mamdani l'une de ses nouvelles bêtes noires, a lui aussi rapidement réagi. Dans un message publié sur son réseau Truth Social, il a cité des "sondeurs" anonymes affirmant que les défaites républicaines étaient dues à la paralysie budgétaire -- le  "shutdown" -- et au fait que son propre nom ne figurait pas sur les bulletins de vote.

Plus tôt dans la journée, il avait appelé les électeurs juifs à faire barrage au candidat, militant de la cause palestinienne. En réponse, Zohran Mamdani s'est de nouveau engagé, dans son discours de victoire, à "bâtir une mairie qui (...) ne faiblira pas dans la lutte contre le fléau de l'antisémitisme".

Vainqueur surprise de la primaire démocrate en juin, l'élu du Queens à l'Assemblée de l'Etat de New York n'a jamais, depuis lors, quitté la tête des sondages, même après le retrait de la course du maire sortant Eric Adams, qui a également appelé à le battre en ralliant Andrew Cuomo.

Signe de l'engouement pour le scrutin, avant la fermeture des bureaux de vote à 21H00, plus de deux millions d'électeurs s'étaient rendus aux urnes, la plus importante participation depuis près de 60 ans.

Né en Ouganda dans une famille d'intellectuels d'origine indienne, arrivé aux Etats-Unis à sept ans et naturalisé en 2018, Zohran Mamdani a fait de la lutte contre la vie chère le coeur de sa campagne.

Si Donald Trump l'a qualifié de "communiste", ses propositions -- encadrement des loyers, bus et crèches gratuits -- relèvent plutôt de la social-démocratie.

Autres victoires démocrates 

Très populaire auprès des jeunes, le futur maire a également ramené à lui de nombreuses personnes qui s'étaient éloignées de la politique, "des électeurs frustrés par le status quo, en quête de nouvelles personnalités", selon le politologue Costas Panagopoulos.

"Si Zohran Mamdani devient maire, Trump n'en fera qu'une bouchée", a prédit Andrew Cuomo avant le verdict mardi, insistant, comme il l'a fait durant toute la campagne, sur l'inexpérience de son adversaire.

Plusieurs fois, le président républicain a promis de mettre des bâtons dans les roues du jeune candidat démocrate s'il était élu, en s'opposant au besoin au versement de certaines subventions fédérales à la ville.

Voisin de New York, l'Etat du New Jersey a choisi la démocrate Mikie Sherrill contre l'homme d'affaires républicain Jack Ciattarelli. L'Etat a longtemps été considéré comme un bastion démocrate. Mais à la dernière présidentielle, Donald Trump y avait considérablement réduit l'écart.

Plus au sud sur la côte est, la Virginie a élu la première femme à sa tête, la démocrate Abigail Spanberger, battant la républicaine Winsome Earle-Sears.

Enfin, les Californiens ont approuvé un texte visant à redécouper leur carte électorale en faveur des démocrates, qui cherchent à compenser ce qu'ont fait au Texas les républicains sous la pression de Donald Trump.