Pourquoi al-Kazimi est considéré comme le dirigeant le plus digne de confiance d’Irak

L’assurance du soutien de la communauté internationale dont jouit manifestement M. al-Kazimi est une chose dont ses prédécesseurs n’ont pas bénéficié. (Photo, AFP)
L’assurance du soutien de la communauté internationale dont jouit manifestement M. al-Kazimi est une chose dont ses prédécesseurs n’ont pas bénéficié. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 15 septembre 2021

Pourquoi al-Kazimi est considéré comme le dirigeant le plus digne de confiance d’Irak

  • Le Premier ministre semble déterminé à tracer une voie pragmatique pour son pays, malgré les difficultés
  • La conférence de Bagdad, qui s’est tenue récemment, a renforcé les liens de l’Irak avec les puissances régionales et occidentales

IRBIL : Lorsque des drones chargés d’explosifs ont ciblé une base militaire située à l’intérieur de l’aéroport international d’Irbil, au Kurdistan irakien, dimanche soir, l’information a été éclipsée par les reportages sur les cérémonies de commémoration du 20e anniversaire des attentats du 11 septembre à New York et Washington.

Mais pour ceux qui observent ce qui se passe en Irak, l’incident d’Irbil est le dernier avertissement d’un premier ministre déterminé à jouer le jeu des acteurs malveillants alors qu’il trace une voie considérablement différente de celle de ses prédécesseurs.

Prenons pour exemple la conférence de Bagdad pour la coopération et le partenariat, organisée par Moustafa al-Kazimi le 28 août. Des délégations de haut niveau de France, de Jordanie, d’Arabie saoudite, du Koweït, d’Iran, de Turquie, d’Égypte, du Qatar et des Émirats arabes unis, ainsi que les secrétaires généraux de la Ligue arabe, du Conseil de coopération du Golfe et de l’Organisation de la coopération islamique, y ont participé.

Le fait que le Premier ministre irakien ait réussi à réunir autant de chefs d’États et d’organisations sous un même toit, même si ce n’était que pour une journée, est sans aucun doute une réussite diplomatique majeure.

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Le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi écoute le président américain Joe Biden lors d’une réunion bilatérale dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, le 26 juillet 2021. (Photo/AFP)

 

L’assurance du soutien de la communauté internationale dont jouit manifestement M. al-Kazimi est une chose dont ses prédécesseurs, Adel Abdel-Mahdi, Haider Abadi et Nouri Al-Maliki, n’ont pas bénéficié. Cela restera probablement son point fort à l’avenir.

Rien n’est plus intimidant que de devoir diriger le navire de l’État dans un Moyen-Orient déchiré par des conflits sectaires et politiques. Mais le fait d’être considéré comme la personne la plus sûre, le dirigeant le plus fiable, signifie que les vrais amis de l’Irak, conscients des intérêts divergents avec lesquels al-Kazimi doit jongler, sont prêts à lui accorder une certaine indulgence, notamment en ce qui concerne la manière dont il traite le défi posé par les milices.

Comme d’habitude, aucun groupe n’a revendiqué l’attaque de la nuit du 11 septembre à Irbil, mais c’était au moins la sixième fois que des drones ou des roquettes visaient le site lourdement fortifié au cours de l’année écoulée. Les États-Unis imputent ces attaques aux Forces de mobilisation populaire (FMP) irakiennes à majorité chiite, des groupes paramilitaires qui s’opposent fermement à la présence des troupes américaines en Irak.

Selon les analystes, outre le harcèlement de l’administration Biden, certains éléments des FMP ont l’intention d’influencer le résultat des élections générales irakiennes du mois prochain et de saper le cessez-le-feu soigneusement élaboré par le gouvernement de Bagdad.

« Cette attaque est un message des milices adressé aux États-Unis pour qu’ils se retirent rapidement d’Irak », estime Nicholas Heras, analyste principal au Newlines Institute, un groupe de réflexion non partisan de Washington.

Notant que l’attaque n’était pas particulièrement destructrice, il a ajouté qu’elle indiquait « que les États-Unis devaient s’attendre à d’autres frappes de ce type jusqu’à leur départ d’Irak. Cela complique fâcheusement la politique américaine en Irak et en Syrie, à un moment où l’administration Biden tente de gérer les rancœurs politiques liées au retrait d’Afghanistan ».

Il y a au moins 2500 soldats américains en Irak, notamment dans la capitale, Bagdad, et dans la base aérienne d’Ain Al-Asad, dans la province d’Anbar. La base d’Irbil est un important centre logistique, qui soutient la présence militaire et les opérations antiterroristes dans la Syrie voisine.

En juillet, le président Joe Biden et M. al-Kazimi ont convenu de mettre fin à la mission de combat américaine dans le pays d’ici la fin de l’année. Les troupes restantes continueront à assurer un rôle consultatif auprès des forces militaires irakiennes et kurdes.

L’attaque de drone de samedi était la dernière d’une série de frappes souvent inefficaces, parfois meurtrières, et motivées par des raisons politiques. La première attaque contre l’aéroport d'Irbil a eu lieu le 30 septembre 2020, lorsque six roquettes ont été tirées sur l’aéroport.

Elles n’ont pas fait de victimes ni de dégâts, mais elles ont clairement démontré que les troupes américaines pouvaient être prises pour cible au Kurdistan irakien, une région autonome largement stable contrôlée par le gouvernement régional du Kurdistan (GRK) pro-occidental.

Le 15 février 2021, une autre attaque a été lancée sur l’aéroport, cette fois avec 14 roquettes, dont beaucoup ont atterri dans des zones résidentielles voisines. Un entrepreneur civil et un civil kurde ont été tués et huit personnes ont été blessées.

Le 14 avril, des drones chargés d’explosifs ont été utilisés pour la première fois dans une attaque dans la région, mais il n’y a pas eu de victimes. Le 26 juin, une attaque de drone a endommagé une maison dans la banlieue d’Irbil, à deux pas du site où un nouveau consulat américain est en train d’être construit. Le 6 juillet, une autre attaque de drone a visé les troupes américaines à l’aéroport, mais là encore, aucune victime ni aucun dommage n’ont été signalés.

Selon les analystes, les récentes attaques pourraient être délibérément conçues pour éviter de faire des victimes parmi les Américains, afin que les factions de la milice puissent être perçues comme résistant activement à la présence militaire américaine sans provoquer de représailles à grande échelle.

Joel Wing, auteur du blog Musings on Iraq, estime que l’intention de la dernière attaque à Irbil était de saper l’accord de cessez-le-feu conclu par le conseiller à la sécurité nationale irakien Qasim al-Araji. Ce dernier a annoncé vendredi que le gouvernement avait conclu une trêve en deux étapes avec les factions de la milice qui prennent pour cible les troupes américaines.

La première étape prévoit de cesser les hostilités jusqu’après les élections législatives du 10 octobre, afin que les Irakiens puissent voter dans un environnement sûr et stable. La deuxième étape est censée se dérouler jusqu’à la fin de l’année, date à laquelle la mission de combat américaine dans le pays doit officiellement prendre fin.

M. al-Araji « venait d’annoncer qu’il avait conclu un cessez-le-feu avec ces factions lorsqu’un groupe a mené cette attaque pour lui faire un pied de nez », a indiqué M. Wing.

Il a ajouté que le gouvernement central de Bagdad et le GRK, basé à Irbil, s’efforcent de mettre un terme à ces attaques. Ils ont intensifié leurs efforts en matière de sécurité et de renseignement dans les territoires instables et contestés à partir desquels les milices effectuent bon nombre de leurs frappes. Cependant, malgré cette coopération croissante, il est difficile de contrer les frappes de drones et de missiles.

« Les forces de sécurité ont trouvé certaines roquettes avant qu’elles ne soient lancées, mais il n’y a pas de réelle protection contre les drones car ils peuvent être lancés de n’importe où dans le rayon d’action de l’appareil », a souligné M. Wing.

M. al-Kazimi a adopté une approche prudente mais pragmatique des efforts du gouvernement pour réduire le pouvoir des factions des FMP, tout en cherchant à éviter une confrontation qui pourrait conduire à un conflit violent. Il s’est, par exemple, attiré les louanges des puissants partis chiites en concluant l’accord sur la fin de la mission de combat américaine.

 

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Le Premier ministre irakien Mustafa al-Kazimi, à droite, reçoit le dirigeant de Dubaï et vice-président des Émirats arabes unis, Mohammed ben Rachid Al-Maktoum, lors de son arrivée pour le sommet régional de Bagdad. (Bureau de presse du Premier ministre/AFP)

 

Qu’ils soient de fond ou de forme, ces ajustements politiques ont distingué Moustafa al-Kazimi de ses prédécesseurs, qui étaient largement considérés comme des incapables lorsqu’il s’agissait de naviguer dans les eaux politiques périlleuses de la région.

Dans le même temps, la réputation naissante de l’Irak en tant que médiateur capable de réunir les rivaux régionaux autour d’une même table devrait influer positivement sur la position de M. al-Kadhimi dans la politique intérieure, malgré les clivages importants.

Cependant, cela ne veut pas dire que les choses ont été faciles pour le Premier ministre. En juin 2020, les Kataeb Hezbollah, l’une des milices placées sous l’égide des FMP, ont tenté de l’intimider dans la Zone verte de Bagdad, le centre de la vie politique irakienne, et ont même organisé une démonstration de force devant sa résidence. L’objectif était de faire pression sur le gouvernement pour qu’il libère les membres des Kataeb arrêtés pour avoir préparé une attaque de roquette contre l’ambassade des États-Unis.

En mai 2021, un autre groupe de combattants des FMP a fait une démonstration de force dans la Zone verte et a réussi à forcer les dirigeants élus du pays à libérer un commandant de milice qui avait été arrêté à Anbar.

Abdulla Hawez, analyste des affaires kurdes, a expliqué que l’attaque de samedi était différente des incidents précédents car elle a eu lieu après que les États-Unis et l’Irak ont convenu de mettre fin à la mission de combat, et après que les milices ont annoncé qu’elles cesseraient leurs attaques. Il a également souligné qu’à cette occasion, les milices n’ont pas mené d’attaques contre les intérêts américains ailleurs en Irak.

« Le message semble se distinguer de celui des autres attaques. En effet, celui-ci est plus spécifique au Kurdistan », a-t-il indiqué à Arab News. « Cette attaque pourrait avoir été un avertissement au GRK que ces factions n’accepteront pas que les États-Unis restent au Kurdistan s’il y a une tentative en ce sens par le biais du dialogue entre les États-Unis et le GRK ou par des voies détournées ».

Les milices à l’origine de ces attaques pourraient-elles également chercher à séduire leurs partisans avant le vote du mois prochain ?

« Le discours anti-GRK est populaire dans le sud, mais cela ne suffira probablement pas à faire pencher la balance en faveur des milices, d’autant plus que les gens se soucient aujourd’hui davantage des services de base et de l’économie que de la politique sectaire », estime M. Hawez.

Quelles qu’aient été les intentions des auteurs de l’attentat d’Irbil du 11 septembre, il est peu probable qu’elles aient été bien accueillies par les Irakiens qui s’intéressent moins à la politique qu’aux besoins fondamentaux de la vie.

 

NDLR : Les opinions exprimées dans cette rubrique sont celles de leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue d’Arab News

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com