L’annexion « légale » par Israël de la Cisjordanie quasiment achevée

A Hébron, un Palestinien se prépare à jeter une pierre sur des garde-frontières lors de manifestations contre le plan d’annexion israélien de parties de la Cisjordanie. (Hazem BADER/AFP)
A Hébron, un Palestinien se prépare à jeter une pierre sur des garde-frontières lors de manifestations contre le plan d’annexion israélien de parties de la Cisjordanie. (Hazem BADER/AFP)
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Publié le Lundi 13 juillet 2020

L’annexion « légale » par Israël de la Cisjordanie quasiment achevée

  • Israël a en réalité déjà annexé la Cisjordanie – non seulement à trente pour cent, mais entièrement.
  • Israël, en tant que puissance occupante, a enfreint en de nombreuses occasions son engagement auprès de la loi internationale

Le mercredi 1er juillet était supposé être le jour où le gouvernement israélien annexait trente pour cent de la Cisjordanie et de la Vallée du Jourdain. Cette date est toutefois passée sans que l’annexion n’ait été concrétisée. « Je pense qu’il ne se passera rien aujourd’hui, au sujet de l’extension de la souveraineté d’Israël », a déclaré le ministre des Affaires Étrangères Gabi Ashkenazi, en référence à la date limite prévue, annoncée par le Premier Ministre Benjamin Netanyahu. Il n’y a pas eu d’annonce pour une date ultérieure. Mais cela a-t-il vraiment de l’importance ? Que l’appropriation illégale par Israël de terres palestiniennes ait lieu au moyen d’un grand renfort médiatique, ou que cela se passe progressivement au cours des prochains jours, semaines ou mois, Israël a en réalité déjà annexé la Cisjordanie – non seulement à trente pour cent, mais entièrement.

Il est essentiel de comprendre dans leur propre contexte des termes comme « annexion », « illégale », « occupation militaire », et ainsi de suite. A titre d’exemple, la loi internationale considère comme illégales toutes les colonies juives d’Israël établies partout sur des terres palestiniennes occupées durant la guerre de 1967. Il est intéressant de noter qu’Israël utilise également le terme « illégal » en référence aux colonies, mais seulement aux « avant-postes » qui ont été construits dans les Territoires Occupés sans la permission du gouvernement israélien. En d’autres termes, alors que dans le lexique israélien la grande majorité de toutes les opérations des colonies dans la Palestine occupée sont « légales », les autres ne peuvent être légalisées qu’à travers les canaux officiels. En effet, un grand nombre des cent trente-deux colonies actuelles « légales » en Cisjordanie – qui comptent plus d’un demi-million de colons Juifs israéliens – ont été établies comme avant-postes illégaux.

Malgré le fait que cette logique puisse satisfaire le souhait du gouvernement israélien de garantir que ses implacables projets de colonisation en Palestine suivent un plan organisé, rien de tout cela n’a importance au vu de la loi internationale. L’article 49 de la Quatrième Convention de Genève stipule que : « les transferts forcés de populations, ainsi que les déportations des personnes d’un territoire occupé au territoire de la puissance occupante ou celui de tout autre pays, occupé ou non, sont interdits, indépendamment de leurs motifs ». Il ajoute que : « la puissance occupante ne déportera pas ou ne transférera pas des parties de sa propre population civile vers le territoire qu’elle occupe ».

Israël, en tant que puissance occupante, a enfreint en de nombreuses occasions son engagement auprès de la loi internationale, avec son occupation de la Palestine, en violant les règles régissant les occupations militaires, qui sont également supposées être temporaires. L’occupation militaire est différente de l’annexion. La première est une transition temporaire, à la fin de laquelle une puissance doit renoncer à sa mainmise sur le territoire occupé, alors que l’annexion est une flagrante violation de la Convention de Genève ainsi que de la Convention de La Haye. Elle équivaut à un crime de guerre, du fait qu’il est strictement interdit à l’occupant d’annoncer unilatéralement sa souveraineté sur une terre occupée.

Le tollé international provoqué par le plan de Netanyahu d’annexion d’un tiers de la Cisjordanie est largement compréhensible. Mais la grande question en jeu est qu’en pratique les violations par Israël des termes de l’occupation lui ont donné une annexion de facto de l’ensemble de la Cisjordanie. Par conséquent, lorsque l’UE par exemple demande à Israël d’abandonner ses plans d’annexion, elle demande simplement à Israël de retourner au statu quo – celui de l’annexion de facto. Les deux révoltants scénarios devraient être rejetés.

Israël a commencé à exploiter les Territoires Occupés comme s’ils étaient contigus et parties permanentes d’Israël même, juste après la guerre de juin 1967. Au bout de quelques années, Israël avait établi des colonies illégales, devenues aujourd’hui des villes florissantes, et déplacé des centaines de milliers de ses propres citoyens pour peupler les zones nouvellement acquises. Cette exploitation devint plus sophistiquée avec le temps, cependant que les Palestiniens étaient sujets à un nettoyage ethnique lent mais irréversible. Alors que les maisons des Palestiniens étaient détruites, les fermes saisies, et des régions entières dépeuplées, les colons juifs venaient occuper leur place. Le scénario d’après 1967 était une répétition de la situation d’après 1948, qui a conduit à la fondation de l’État d’Israël sur les ruines de la Palestine historique.

La même approche colonialiste fut appliquée après la guerre, à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Alors que Jérusalem-Est était officiellement annexée en 1980, la Cisjordanie était annexée en pratique, mais non à travers une déclaration israélienne claire et légale. Pourquoi ? En un mot : la démographie. Quand Israël a d’abord occupé Jérusalem-Est, il a appliqué un transfert de population accéléré – transférant sa propre population dans la ville palestinienne, cependant qu’il en élargissait les limites municipales pour inclure autant de Juifs et aussi peu de Palestiniens que possible. La population palestinienne de la ville fut lentement réduite au moyen de nombreuses tactiques, et notamment par le biais du retrait de résidence et d’un nettoyage ethnique pur et simple. Ainsi, la population palestinienne de Jérusalem, qui avait autrefois constitué une écrasante majorité, en était maintenant réduite à une minorité en régression.

Le même procédé fut engagé dans certaines parties de la Cisjordanie, mais en raison de l’importance de la zone et de la population, il ne fut pas possible de suivre un stratagème identique d’annexion sans compromettre la voie suivie par Israël pour maintenir une majorité juive. La division de la Cisjordanie en zones A, B et C, à la suite des désastreux accords d’Oslo a donné à Israël une bouée de sauvetage, du fait qu’il lui a permis d’accroître sa colonisation de la zone C – qui couvre près de soixante pour cent du territoire – sans trop se soucier des déséquilibres démographiques. La zone C, où l’actuel plan d’annexion devrait être appliqué, est idéale pour la colonisation israélienne, du fait qu’elle comprend la plus grande partie des terres palestiniennes arables, riches en ressources et à faible population.

Il importe peu que l’annexion comporte une date fixe ou soit appliquée progressivement à travers des déclarations israéliennes de souveraineté sur de petites parties de la Cisjordanie. L’annexion n’est pas un nouveau stratagème dicté par les circonstances politiques à Tel Aviv et Washington, mais a plutôt constitué dès le début l’objectif colonial israélien fondamental. Ne nous perdons pas dans les bizarreries des définitions d’Israël. La vérité est qu’Israël se comporte rarement comme une puissance occupante, mais au contraire comme une puissance souveraine dans un pays où la discrimination raciale et l’apartheid sont non seulement tolérés ou admis, mais sont en fait « légaux ».

Cet article a été publié pour la première fois sur www.arabnews.com

*Ramzy Baroudi est journaliste et rédacteur de Palestine Chronicle (Chronique de la Palestine). Titre de son dernier livre : « The Last Earth : A Palestinian Story » (La Dernière Terre : Une Histoire Palestinienne) (Pluto Press, Londres). Baroud a un Doctorat en études palestiniennes de l’Université d’Exeter. Twitter : @RamzyBaroud

 


Une jeune Saoudienne réalise son rêve de venir en aide aux patients atteints de la maladie en « peau de papillon ».

Abrar Al-Othman, qui est née avec une épidermolyse bulleuse provoquant des cloques douloureuses au moindre contact, a rédigé trois ouvrages relatifs à la maladie. (Fournie)
Abrar Al-Othman, qui est née avec une épidermolyse bulleuse provoquant des cloques douloureuses au moindre contact, a rédigé trois ouvrages relatifs à la maladie. (Fournie)
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  • Mme Al-Othman a vu là l'occasion de changer les choses pour cette population de patients et d'étendre ses initiatives personnelles à des programmes nationaux.
  • Mme Al-Othman a déclaré : « L'organisation Butterfly a été fondée il y a trois mois et nous assistons ici à sa première activité. Oui, c'est un rêve qui se réalise pour moi, car j'ai fait entendre ma voix seule, mais j'ai maintenant une équipe de soutien

JEDDAH : une jeune Saoudienne atteinte d'une maladie rare de la peau a réalisé son rêve en fondant une organisation à but non lucratif destinée à améliorer la vie des personnes touchées par l'épidermolyse bulleuse, communément appelée « peau de papillon ».

Née avec la maladie génétique qui provoque des cloques douloureuses même en cas de contact minime, Abrar Al-Othman a révélé son identité il y a une dizaine d'années et s'est tournée vers les réseaux sociaux pour répandre la positivité. Elle a écrit trois livres sur la maladie, dans l'espoir d'inspirer d'autres personnes confrontées à des défis similaires.

Malgré les obstacles qu'elle a rencontrés, Mme Al-Othman a vu l'occasion de faire la différence pour cette population de patients et d'étendre ses efforts d'initiatives personnelles à des programmes nationaux.

Avec le soutien de son père et de sa sœur, elle a créé l'organisation « The Butterfly » pour sensibiliser les familles touchées par cette maladie rare et leur fournir des ressources.

Arab News a rencontré Mme Al-Othman, 29 ans, lors de la première activité communautaire de l'organisation à Djeddah le week-end dernier, où elle a installé un coin de sensibilisation dans un centre commercial.

Elle a déclaré : « L'organisation Butterfly a été fondée il y a trois mois et nous assistons ici à sa première activité. Oui, c'est un rêve qui se réalise pour moi, car j'ai fait entendre ma voix seule, mais j'ai maintenant une équipe de soutien solide pour aider à faire passer le message sur la maladie et soutenir les patients qui vivent avec la peau de papillon. »

Les patients et leurs familles ont participé à cet événement de trois jours, ainsi que quelques associations de soutien, soulignant l'importance de leur contribution à l'amélioration de la qualité de vie des patients et à la sensibilisation à la maladie. Cette activité communautaire coïncide avec la semaine de l'épidermolyse bulleuse.

Renad Al-Othman, la présidente du conseil d'administration de The Butterfly, a déclaré que cette semaine était la semaine de sensibilisation à l'EB et que l'organisation The Butterfly, qui apporte espoir et soutien aux patients atteints d'EB et à leurs familles, s'efforçait de lutter contre la maladie en créant un effet papillon dans la communauté par le biais de ses plateformes de médias sociaux et d'événements comme celui-ci.

« Il s'agit de la première activité de notre nouvelle organisation, qui est considérée comme la première du Royaume à apporter espoir et soutien aux patients atteints d'EB et à leurs familles », a-t-elle déclaré.

Hamid Al-Othman, président du conseil d'administration de The Butterfly, a déclaré que l'objectif de la création de l'association était de sensibiliser la communauté et d'aider les patients à trouver des solutions pour réduire l'exacerbation des maladies pour ceux qui n'ont pas les moyens de se payer un traitement.

Le docteur Hani Al-Afghani, consultant en oncologie et en génétique du cancer à l'hôpital des forces de sécurité de La Mecque, a déclaré à Arab News : « La plupart des gens ne connaissent pas l'épidermolyse bulleuse, mais il est difficile de l'oublier une fois qu'on l'a vue. Actuellement, il n'existe pas de traitement pour cette maladie. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Plus de 2 000 personnes ont pris part à la marche de Riyad destinée à sensibiliser au cancer du sein

L'objectif de la campagne de sensibilisation Zahra est d'apporter un soutien aux femmes confrontées au cancer du sein, de lutter contre leur sentiment d'isolement et de promouvoir le dépistage précoce. (Photo AN de Jafar Al-Saleh)
L'objectif de la campagne de sensibilisation Zahra est d'apporter un soutien aux femmes confrontées au cancer du sein, de lutter contre leur sentiment d'isolement et de promouvoir le dépistage précoce. (Photo AN de Jafar Al-Saleh)
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  • L'objectif de la campagne est d'apporter un soutien, de lutter contre le sentiment d'isolement et de promouvoir le dépistage précoce.
  • « Je crois que la connaissance est un pouvoir. En comprenant la maladie, son traitement et les options disponibles, j'ai commencé à reprendre le contrôle de la situation. » a déclaré Rania Turkasni, survivante du cancer du sein.

RIYADH : Une survivante du cancer du sein a raconté à Arab News son parcours lors d'un événement de sensibilisation, et comment elle avait retrouvé un « sentiment de contrôle » en s'informant sur les options de traitement.

Rania Turkasni, survivante du cancer du sein et ambassadrice de l'Association Zahra contre le cancer du sein, a parlé à Arab News lors de la 2024 Zahra Walk for Breast Cancer Awareness, qui s'est tenue à l'Université King Saud le 26 octobre.

Elle a déclaré : « Je crois que la connaissance est un pouvoir. En comprenant la maladie, son traitement et les options disponibles, j'ai commencé à reprendre le contrôle de la situation. »

L'objectif de la campagne de sensibilisation de Zahra, intitulée One Step Ahead, est d'apporter un soutien aux femmes confrontées au cancer du sein, de lutter contre leur sentiment d'isolement et de promouvoir le dépistage précoce.

Mme Turkasni a déclaré : « J'ai fait des recherches sur tous les aspects du cancer du sein : « J'ai fait des recherches sur tous les aspects du cancer du sein, des derniers médicaments aux nouveaux traitements. Au fur et à mesure que je m'informais, j'ai constaté que la peur cédait peu à peu la place à la confiance ».

Elle a déclaré que le choc a été énorme lorsqu'elle a reçu son diagnostic, et qu'elle a eu l'impression que le sol se dérobait sous elle.

Elle a ajouté : « Mais au milieu de cette peur initiale, quelque chose s'est réveillé en moi - une détermination à relever ce défi de front ».

Selon Mme Turkasni, ce ne sont pas seulement les connaissances qui l'ont aidée, mais aussi sa foi inébranlable en Dieu.

« Cette foi m'a permis de rester ancrée, car je savais que, quoi qu'il arrive, je n'étais pas seule dans ce combat et qu'il y avait un but supérieur à mon voyage », a-t-elle ajouté.

Organisé par la ZBCA, cet événement vise à mieux faire comprendre le cancer du sein, à encourager l'engagement et à aider les personnes touchées par cette maladie.

Fatima Al-Sulami, vice-présidente du marketing et du développement des ressources financières à la ZBCA, a déclaré à Arab News : « Cette marche est la plus importante que nous ayons organisée, avec 2 000 participants du public.

La ZBCA collabore avec la communauté pour prendre des mesures proactives en vue d'un avenir où le cancer du sein sera définitivement éradiqué.

Al-Sulami a ajouté : « Toutes les recettes de la vente des billets soutiendront le fonds Zahra, qui vise à offrir un soutien et des ressources essentiels aux personnes qui luttent contre le cancer du sein. »

Le cancer du sein peut être détecté par différentes méthodes, notamment un examen physique, une mammographie, une échographie, une imagerie par résonance magnétique (IRM) ou une biopsie, une procédure médicale qui consiste à prélever des échantillons de tissus ou de cellules pour les analyser.

Selon le ministère saoudien de la Santé, la détection précoce du cancer du sein contribue de manière significative à augmenter le taux de guérison à plus de 95 %.

Turkasni a déclaré : « Tout au long de mon traitement, j'ai également eu recours à toute une série de techniques d'adaptation que j'ai dû développer rapidement. J'ai gardé une attitude positive, en me concentrant sur ce que je pouvais contrôler plutôt que sur ce que je ne pouvais pas ».

Elle pratiquait la pleine conscience et la méditation, et se rappelait chaque jour de rester présente et enracinée.

Elle ajoute : « La visualisation est également devenue un outil pour moi. M'imaginer en bonne santé, entière et épanouie m'a aidée à rester résiliente dans les moments les plus difficiles. »

Mme Turkasni a déclaré que le soutien de ses amis et de sa famille constituait un autre pilier de sa force.

Elle a déclaré : « Il y a eu des jours où je me suis sentie faible, mais le fait de savoir que mes proches étaient à mes côtés m'a aidée à surmonter les moments les plus sombres. »

Elle a ajouté que la communauté de survivants et d'amis avec laquelle elle s'était liée, tant en ligne qu'en personne, était devenue une autre source de force et d'espoir.

« Personne d'autre ne comprenait mes difficultés comme elle », a déclaré Mme Turkasni.

Elle a ajouté que l'environnement qu'elle s'était créé avait joué un rôle important dans son parcours de guérison.

Elle a déclaré : « Je me suis entourée de positivité : livres édifiants, musique inspirante, présence réconfortante de la nature...

« Même les jours les plus difficiles, j'essayais de trouver une raison de sourire, un moment de gratitude qui me permettait de garder l'esprit en éveil. »

« À tous ceux qui sont ici aujourd'hui et qui sont confrontés au cancer, ou à ceux qui soutiennent quelqu'un qui y est confronté, je veux dire qu'il y a de la force à chaque étape de ce voyage ».

Mme Turkasni a ajouté que, de la peur et de l'incertitude au traitement et à la guérison, chaque moment est une occasion d'apprendre, de grandir et de renforcer l'esprit.

Elle a déclaré : « Le cancer ne nous définit pas ; c'est notre réaction face à lui qui façonne notre histoire. »

Mme Turkasni a ajouté que les survivants et les patients devraient utiliser tous les outils à leur disposition, tels que la connaissance, la foi, les stratégies d'adaptation et la communauté.

Le groupe ROSHN s'est associé à ZBCA pour la troisième année consécutive afin de sensibiliser le public au cancer du sein.

Ce partenariat vise à soutenir les femmes dans leur lutte contre le cancer du sein. Il est soutenu par la princesse Haifa bint Faisal Al-Saud et Ghada Al-Rumayan, directrice du marketing et de la communication du groupe ROSHN.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


L'attaque « précise et puissante » contre l'Iran a « atteint tous ses objectifs », a affirmé Netanyahu.

Cette capture d'écran tirée d'une vidéo diffusée par le service de presse du gouvernement israélien montre le Premier ministre Benjamin Netanyahu participant à une réunion dans le centre de commandement du ministère de la Défense à Tel Aviv le 26 octobre 2024 ( (Photo by GPO / AFP)
Cette capture d'écran tirée d'une vidéo diffusée par le service de presse du gouvernement israélien montre le Premier ministre Benjamin Netanyahu participant à une réunion dans le centre de commandement du ministère de la Défense à Tel Aviv le 26 octobre 2024 ( (Photo by GPO / AFP)
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  • « L'attaque a été précise et puissante, elle a atteint tous ses objectifs », a déclaré M. Netanyahu lors d'une première déclaration publique
  • L'armée de l'air a attaqué en Iran et frappé les capacités de défense et de fabrication des missiles qui nous menaçaient".

JERUSALEM : L'attaque aérienne menée samedi contre des cibles militaires en Iran était « précise et puissante » et a « atteint tous ses objectifs », a affirmé dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

« L'attaque a été précise et puissante, elle a atteint tous ses objectifs », a déclaré M. Netanyahu lors d'une première déclaration publique sur les frappes, à l'occasion d'une cérémonie marquant le premier anniversaire hébraïque de l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023.


Il a également rappelé en référence à l'attaque de missiles iraniens le 1ᵉʳ octobre, pour la plupart interceptés par la défense antimissile israélienne, « Nous avions alors promis que nous réagirions avec force, et samedi à l'aube, nous avons tenu notre promesse. »

« Nous avions alors promis que nous réagirions avec force, et samedi à l'aube, nous avons tenu notre promesse. L'armée de l'air a attaqué en Iran et frappé les capacités de défense et de fabrication des missiles qui nous menaçaient".