Le gouvernement algérien veut rétablir les équilibres financiers

Premier ministre algérien, Aïmene Benabderrahmane. (Fournie)
Premier ministre algérien, Aïmene Benabderrahmane. (Fournie)
Short Url
Publié le Lundi 20 septembre 2021

Le gouvernement algérien veut rétablir les équilibres financiers

  • Selon un économiste, la politique économique actuelle ne semble pas être en adéquation avec la conjoncture et les déséquilibres macroéconomiques que connaît l’Algérie
  • Le Premier ministre algérien affirme que le gouvernement doit parvenir au rétablissement des équilibres financiers internes et externes

PARIS: Dans son dernier bulletin d’information économique de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena), intitulé «Vivre avec la dette: comment les institutions peuvent tracer la voie de la reprise dans la région Mena», la Banque mondiale (BM) a indiqué que la dette publique algérienne avait augmenté de 5,8%, passant de 45,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2019 à 51,4% en 2020. Selon ses prévisions, la dette est appelée à s’accentuer dans les prochaines années; elle devrait se situer autour de 56,1% en 2021, à 60,5% en 2022 et à 65,3% en 2023.

photo
Ministère des Finances, Algérie. (Fournie)

Kamel Benkhabecheche est économiste et conseil en investissement, ancien cadre de BNP Paribas (conseiller pour le Moyen-Orient) et de la Banque nationale du Canada. Il souligne que l’économie algérienne – comprenant le budget de l’État et les recettes en devises –, qui repose principalement sur le prix du baril du pétrole, a été indirectement touchée par les retombées de la pandémie de Covid-19. «La crise sanitaire a fait vaciller l’économie mondiale et le prix des hydrocarbures. Par conséquent, les recettes fiscales et en devises de l’économie algérienne ont été réduites», explique-t-il à Arab News en français. Cette situation est différente de celles des économies avancées, où la baisse de la demande domestique – consommation et investissement – a été à l’origine des déséquilibres économiques. Le spécialiste ajoute que ces conditions économiques étaient bien antérieures à la crise sanitaire. En effet, selon lui, les déficits budgétaires à deux chiffres (au-dessus de 10% du PIB) et la baisse des réserves de change à hauteur de 20 milliards de dollars/an (1 dollar = 0,85 euro, NDLR) ne datent pas du début de la crise de Covid-19, en 2020.

Pour Kamel Benkhabecheche, la politique économique actuelle, caractérisée, entre autres, par une augmentation du déficit budgétaire, la mise en œuvre de la planche à billets et la baisse des taux directeurs de la Banque d’Algérie, ne semble pas être en adéquation avec la conjoncture et les déséquilibres macroéconomiques que connaît l’Algérie. «Les prévisions des autorités pour l’année en cours sont de l’ordre d’un déficit de plus de 3 000 milliards de dinars algériens (DA), soit 14 à 15% du PIB (1 euro = 161 DA). Cela veut dire que plus de 50% des dépenses publiques ne sont tout simplement pas financées. Au bout du compte, elles vont l’être par la Banque d’Algérie: la planche à billets», nous révèle-t-il.

 

Rétablissement des équilibres financiers

Pour y remédier, le Premier ministre algérien, Aïmene Benabderrahmane, affirme que le gouvernement doit parvenir au rétablissement des équilibres financiers internes et externes, à la rationalisation et à l’optimisation de la gestion des finances publiques. 

Arab News en français a interrogé Mohamed Haichour, expert financier, sur la stratégie gouvernementale à mettre en place pour amorcer ce cycle de rééquilibrage. Il nous explique que, selon son plan d’action de relance économique, le gouvernement dirigé par Aïmene Benabderrahmane, Premier ministre et ministre des Finances, semble avoir trouvé des artifices qui consistent à montrer le mécanisme de rééquilibrage du déficit budgétaire par l’assiette fiscale ordinaire et pétrolière, avec un rendement efficace et équitable.

Néanmoins, l’expert estime que cette solution, si elle est nécessaire, n’est pas suffisante. «La politique monétaire – dépréciation du dinar algérien, financement du Trésor public par la Banque d’Algérie – risque d’enclencher une inflation galopante qui sera difficile à maîtriser», soutient-il, précisant qu’il y a d’autres dossiers importants, comme «la révision du système de subventions de l’État, l’élargissement de l’assiette fiscale avec la réduction du taux d’imposition fiscale, la diversification des ressources en devises par les investissements directs étrangers et l’accès au crédit à l’international». Il ajoute qu’il est également nécessaire de «réguler par des mécanismes du marché au lieu de recourir à des mesures administratives».

Mohamed Haichour plaide par ailleurs pour une meilleure gouvernance financière et monétaire, pour l’inclusion financière, et estime qu’il est nécessaire de faire reculer l’informel à des proportions progressivement acceptables. Mais, prévient-il, cela ne peut être réalisé que dans des conditions de confiance entre les pouvoirs publics et les agents économiques, notamment au sein de la sphère informelle, où circule une masse importante d’argent que l’État voudrait introduire dans les circuits bancaires.

«Au niveau des réformes, il y a un impératif universel: l’adhésion de la population. On ne peut rien faire sans un minimum d’adhésion. Prenons l’exemple de la liquidité bancaire: sur 100 DA de masse monétaire, on a presque 35 DA hors circuit bancaire (thésaurisé), soit un taux de circulation fiduciaire de 34,7%, pour environ 25% il y a quelques années. Ce taux est d’environ 20% chez nos voisins de l’Est et de l’Ouest. Un retour à un taux de 25% remettrait 1 700 à 1 800 milliards dans le circuit bancaire, et permettrait une nette augmentation de la liquidité bancaire», affirme pour sa part Kamel Benkhabecheche.

 

Vers la couverture des dépenses publiques par la fiscalité ordinaire?

L’Algérie pourrait-elle atteindre son objectif, couvrir les dépenses publiques de fonctionnement par la fiscalité ordinaire? Comment améliorer les taux de recouvrement des impôts et des taxes dans le pays?

Pour Kamel Benkhabecheche, le pouvoir d’achat des ménages a été fortement affecté par l’inflation. «Il sera très compliqué de faire accepter une hausse de la fiscalité sur les particuliers», nous confie-t-il. Partant de ce constat, il faudra probablement penser à une bonne dose de réduction des dépenses de fonctionnement de 75% à 80% de l’effort via la réduction des dépenses de fonctionnement, soit 1 000 à 1 200 milliards de DA et 20% à 25% à travers une amélioration de la collecte de l’impôt», précise-t-il.

Interrogé sur les moyens dont on dispose pour élargir l’assiette fiscale, l’économiste souligne que, actuellement, les impôts directs, exceptés ceux qui sont soumis au prélèvement à la source, présentent un déficit au niveau de la collecte. Mais il estime qu’il reste à collecter les impôts et les taxes indirects comme la TVA, les taxes sur la consommation (carburants, tabac) et sur bien d’autres produits. «Les recettes qui proviennent des droits de douane semblent également propices à amélioration: 189 milliards de DA en 2020, environ 1,5 milliard de dollars sur une facture à l’importation d’environ 34 milliards de dollars, soit un taux effectif de 4,4%. Pourquoi ne pas augmenter les droits de douanes? L’Algérie exporte principalement de la matière première et le risque de rétorsion est très faible, répond-il.

De nombreux experts plaident, comme lui, pour une refonte du système fiscal. Considéré comme inéquitable et inefficace, il engendre, selon eux, un déséquilibre dans la répartition des charges fiscales qui porte atteinte au principe de la justice fiscale.


Le Forum d’affaires franco-saoudien lance la quatrième cohorte « Booster Grow Global » à Riyad

Nicolas Forissier, ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité économique. (Photo: Arab News en français)
Nicolas Forissier, ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité économique. (Photo: Arab News en français)
Le Dr Majid Al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, souligne la transformation économique du Royaume et l’importance du partenariat stratégique avec la France. (Photo: Arab News en français)
Le Dr Majid Al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, souligne la transformation économique du Royaume et l’importance du partenariat stratégique avec la France. (Photo: Arab News en français)
Participants réunis dans la salle du forum pour suivre les interventions et échanges. (Photo: Arab News en français)
Participants réunis dans la salle du forum pour suivre les interventions et échanges. (Photo: Arab News en français)
Short Url
  • Le forum a réuni responsables, diplomates et entreprises pour lancer une cohorte de 22 entreprises françaises
  • La France et l’Arabie saoudite ont réaffirmé leur partenariat stratégique et une coopération renforcée

RIYAD : Le Forum d’affaires franco-saoudien s’est tenu du 23 au 25 novembre, marquant le lancement de la quatrième cohorte du programme Booster Grow Global, un parcours d’accélération de neuf mois conçu pour aider les entreprises françaises en phase de croissance à localiser leurs solutions et à bâtir des partenariats durables dans l’ensemble du Royaume.

Organisé par Business France en collaboration avec l’Ambassade de France à Riyad, les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), le Conseil d’affaires saoudo-français et Bpifrance, le forum a réuni des responsables gouvernementaux de haut niveau, des diplomates et plus de 100 représentants d’entreprises françaises et saoudiennes.

Patrick Maisonnave, ambassadeur de France au Royaume, et le Dr Majid ben Abdallah Al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, ont présidé la cérémonie d’ouverture, soulignant la solidité et la profondeur stratégique de la relation bilatérale.

Dans son allocution, Al-Qasabi a mis en avant le « mélange unique » d’atouts qui, selon lui, fait de la France l’un des partenaires les plus précieux de l’Arabie saoudite.

« La France possède une recette magnétique : une base industrielle diversifiée, une culture riche, un patrimoine emblématique, une excellence touristique mondiale et une gastronomie reconnue », a-t-il déclaré. « En même temps, l’Arabie saoudite ne connaît pas un simple changement, mais une transformation totale, menée par la vision et l’action de Son Altesse Royale le Prince Héritier. »

Al-Qasabi a souligné la force démographique du Royaume, notant que 84 % de la population a moins de 45 ans, créant un bassin de talents dynamique et technophile prêt à porter la prochaine phase de croissance économique.

Il a également mis en avant les ressources naturelles du Royaume, sa position géographique stratégique et son agenda de développement rapide dans des secteurs tels que la logistique, l'exploitation minière, la cybersécurité, la santé et l’éducation.

« Aucun pays au monde ne dispose d’une combinaison d’opportunités aussi unique qui se produisent en même temps », a-t-il affirmé. « Nous avons besoin de votre expertise. Nous pouvons doubler notre commerce bilatéral, qui a augmenté de 77 %, passant de 6,2 à 11 milliards de dollars. »

Le forum, événement phare du partenariat économique croissant entre les deux pays, a présenté les 22 PME et scale-ups françaises sélectionnées pour la cohorte 2025 de Booster Grow Global. Ces entreprises, choisies lors de VivaTech 2025 à Paris après avoir présenté leur projet à un jury saoudien composé de grandes institutions et d’acteurs industriels, représentent des secteurs alignés sur les priorités nationales de France 2030 et de la Vision 2030 saoudienne.

-
Vue de la salle du Forum d’affaires franco-saoudien lors des sessions plénières. (Photo: Arab News en français)

Durant deux jours, la cohorte a participé à plus de 300 rencontres B2B et réunions d’investisseurs spécialement organisées, aboutissant à plus de 10 protocoles d’accord et posant les bases de processus de qualification de fournisseurs, d’initiatives de localisation et de projets de mise en œuvre à grande échelle dans le Royaume.

Les responsables français ont réaffirmé l’engagement de leur pays à renforcer ses liens avec l’Arabie saoudite alors que le Royaume accélère les préparatifs pour l’Expo 2030 à Riyad et la Coupe du monde de la FIFA 2034.

Nicolas Forissier, ministre délégué français chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité économique, a souligné la constance du soutien de la France. « Nous avons été parmi les tout premiers à soutenir la candidature de Riyad pour l’Expo 2030 », a-t-il rappelé. « La France a célébré votre succès. Aujourd’hui, notre engagement est concret. Nous travaillons activement avec le Royaume à la préparation de l’Expo 2030, et notre pavillon reflétera la créativité et la profondeur stratégique de notre partenariat. »

Forissier a annoncé un dispositif financier de 3 milliards de dollars dédié aux grands projets du Royaume.

« Ce mécanisme a été conçu spécifiquement pour répondre à l’ambition de la Vision 2030. C’est une première », a-t-il précisé. « La France et l’Arabie saoudite ont toutes les raisons de se tenir côte à côte, d’innover ensemble et de construire la prospérité de demain. »

Plus tôt dans la cérémonie, Didier Boulogne, directeur général délégué de Business France, a accueilli les participants et remercié les partenaires saoudiens et français pour leur collaboration.

« De l’Expo 2030 à la Coupe du monde 2034, nous sommes aujourd’hui unis par une énergie extraordinaire », a-t-il déclaré.

Mohamed Ben Laden, président du Conseil d’affaires Franco-Saoudien, a ajouté que les expériences communes de la France et de l’Arabie saoudite dans la réalisation de méga-projets — des Jeux olympiques de Paris à l’Expo 2025 d’Osaka — constituent une base solide pour une coopération à forte valeur ajoutée.

« Ce forum crée une plateforme où les ambitions saoudiennes rencontrent l’ingénierie, la créativité et l’excellence technologique françaises », a-t-il souligné.

Le programme Booster Grow Global se poursuivra avec une immersion de deux semaines sur le terrain à Riyad, Djeddah, Dammam et Khobar, où les entreprises françaises participeront à des rendez-vous ciblés avec acheteurs, sessions de mise en relation avec investisseurs, visites de sites industriels et ateliers spécialisés.

La délégation continuera également ses échanges avec les principales entités sur les processus de qualification fournisseurs et les calendriers potentiels de mise en œuvre.

Rachid Boulaouine, directeur de Business France en Arabie saoudite, a indiqué que le programme est conçu pour aider les entreprises françaises à forte croissance à se déployer rapidement et efficacement sur le marché saoudien.

« En alignant talents, technologie et partenariats locaux, ces entreprises sont positionnées pour contribuer de manière significative aux priorités de la Vision 2030 du Royaume », a-t-il expliqué. « Notre rôle est de réduire le temps de mise sur le marché et de créer l’accès de haut niveau nécessaire pour passer de l’intention à l’exécution. »

À mesure que la cohorte avance dans son immersion saoudienne, les deux gouvernements ont clairement exprimé leur intention d’approfondir leur coopération économique.


Bruxelles valide les efforts de la France pour réduire son déficit

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
Short Url
  • Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme"
  • La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen

STRASBOURG: La Commission européenne a estimé mardi que la France respectait les engagements qu'elle avait pris pour réduire son déficit public colossal, tout en notant l'"incertitude considérable" entourant le projet de budget pour 2026.

Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme" aux recommandations émises dans le cadre de la procédure de déficit excessif lancée en juillet 2024 contre la France.

La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen.

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025.

"Cependant, cette évaluation est entourée d'une incertitude considérable, vu les discussions parlementaires toujours en cours", prévient l'exécutif européen.

La France n'est pas le seul pays membre sous le coup d'une procédure pour déficit excessif: c'est le cas aussi de l'Autriche, la Belgique, l'Italie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovaquie et la Roumanie, et la Commission a annoncé en outre vouloir placer sous cette procédure un dixième État, la Finlande.

Selon ses projections, ce pays devrait voir son déficit public, qui dépasse la barre des 3% du PIB depuis l'an dernier, grimper à 5% l'an prochain, après 4,9% cette année.

Helsinki avait invoqué la forte augmentation de ses dépenses militaires sur fond de guerre en Ukraine pour justifier le dérapage de ses comptes publiques, mais la Commission estime que cela n'explique pas en totalité l'augmentation de ses dépenses publiques ces dernières années.

En revanche, Bruxelles a donné un blanc-seing à l'Allemagne, pays qui a abandonné sa prudence budgétaire des années précédentes pour se réarmer, et dont le déficit devrait dépasser 3% du PIB cette année et grimper à 4% l'an prochain, selon ses projections.


Chalhoub Group célèbre 70 ans de croissance et d’innovation à Dubaï

Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
Short Url
  • La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux
  • Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience

DUBAI: Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir.

À cette occasion, le PDG Michael Chalhoub a rappelé l’importance stratégique des Émirats arabes unis dans le développement du groupe, où se réalise aujourd’hui 40 % de ses activités. Il a réaffirmé la volonté du groupe d’évoluer d’un rôle de partenaire vers celui de « House of Brands », en développant notamment ses propres créations tout en renforçant ses marques existantes. Parmi les projets phares : l’ouverture prochaine de Level Shoes aux États-Unis, une première pour une marque née à Dubaï.

Une « Symphonie du futur » portée par l’innovation et le capital humain

La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux.
Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience.