Une artiste palestinienne peint la « bombe à retardement » de Gaza

Les peintures de Jebril montrent « ce que la femme éprouve, vit, affronte et comment elle est enchaînée ». (Photo, Reuters)
Les peintures de Jebril montrent « ce que la femme éprouve, vit, affronte et comment elle est enchaînée ». (Photo, Reuters)
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Publié le Mardi 21 septembre 2021

Une artiste palestinienne peint la « bombe à retardement » de Gaza

  • Abeer Jebril peint des danseuses de ballet parce qu’elle les « perçoit comme une icône de beauté et de puissance »
  • Ses portraits, réalisés avec des couteaux de peintre, ont été exposés dans des galeries de pays européens et arabes

GAZA : Les toiles de l'artiste palestinienne Abeer Jebril représentent des ballerines enchaînées à des fils barbelés, dansant sur des pierres ou faisant face à des barricades, pour illustrer ce qu'elle appelle la réalité des « bombes à retardement » des femmes de Gaza.

Jebril, 35 ans, espère que ses portraits permettront de porter l'attention sur les problèmes sociaux et politiques auxquels les femmes sont confrontées à Gaza, enclave qui compte deux millions d'habitants et dévastée par les guerres et les restrictions économiques.

« La raison pour laquelle j'ai choisi la danseuse de ballet est que je la perçois comme une icône de beauté et de puissance », a déclaré Jebril, qui s'inspire de Degas, l’impressionniste français.

« Cela montre ce que la femme éprouve, vit, affronte et comment elle est enchaînée, cela révèle au public ce qu'elle ressent à Gaza », a-t-elle ajouté.

L'une de ses toiles représente une danseuse aux pieds enchaînés dans des fils barbelés. Une autre femme marche sur des pierres tandis qu'une troisième entoure son corps autour d'une grenade. « Les hommes et les femmes sont tous deux enchaînés sous l'occupation », a confié Jebril.

Elle a indiqué que ses peintures mettent également en lumière la façon dont « les femmes souffrent de la domination des hommes et de l’incapacité à avoir leur mot à dire sur les questions importantes ». Les hommes et les femmes, dit Jebril, « vivent dans une bombe à retardement à Gaza », sans savoir ce qui les attend.

Jebril a déclaré qu'elle s'inspirait des mouvements des danseurs de ballet internationaux et de ceux de sa fille Maya, âgée de 11 ans, qui pratique la danse classique.

Ses portraits, réalisés avec des couteaux de peintre, ont été exposés dans des galeries de pays européens et arabes.

« J'ai été prise de désespoir en voyant mes peintures exposées à l'extérieur de Gaza alors que je ne pouvais pas y être. Je souhaitais tellement me tenir à côté d'elles », a-t-elle déclaré.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.