Turaif: Un aperçu des joyaux des musées du Royaume

Turaif abrite le plus grand musée à ciel ouvert du monde (Photo, fournie).
Turaif abrite le plus grand musée à ciel ouvert du monde (Photo, fournie).
Short Url
Publié le Mercredi 22 septembre 2021

Turaif: Un aperçu des joyaux des musées du Royaume

  • Turaif abrite le plus grand musée à ciel ouvert du monde
  • Arab News a visité cinq de ses sections, qui font découvrir aux visiteurs les origines du royaume saoudien

RIYAD: Turaif abrite le plus grand musée à ciel ouvert du monde. Arab News a visité cinq de ses sections, qui font découvrir aux visiteurs les origines du royaume saoudien, grâce à de nombreuses pièces permettant de bien comprendre les relations commerciales, les conflits territoriaux entre États saoudiens, et leur architecture.

1 - Musée de Diriyah

Des épées, des pièces de monnaie, des timbres et des copies de documents importants qui ont contribué à la croissance des premier et deuxième États saoudiens sont exposés dans le musée (Photo fournie).

Le musée de Diriyah guide les visiteurs, étape par étape, dans une suite d'événements historiques remontant à la formation des États saoudiens.

Le musée commence à la période de 400 apJ.-C., présentant des cartes et des documents relatifs à la migration de la tribu Banu Hanifa de l'ouest de la péninsule Arabique au centre d'Al-Yamama.

Il explique comment Diriyah a été créée en 1446, lorsque Manaa' al-Muraide a partagé le contrôle de la région avec son cousin Ibn Dera'.

Des épées, des pièces de monnaie, des timbres et des copies de documents importants qui ont contribué à la croissance des premier et deuxième États saoudiens sont exposés dans le musée.

Ce dernier présente également l'arbre généalogique de la famille royale Al-Saoud au cours de chaque siècle. Des activités numériques et interactives permettent aux visiteurs et à leurs familles de parcourir l'arbre généalogique royal et de découvrir l'unité, la stabilité et la restructuration de la région, qui remonte à la création du premier État saoudien par l'imam Mohammed ben Saoud, en 1744.

L'arbre généalogique explique la lignée royale, détaillant davantage l'expulsion par l'imam Turki ben Abdallah des garnisons ottomanes du Najd, la fondation du deuxième État saoudien, ainsi que le retour du roi Abdelaziz ben Abdelrahman al-Faisal dans le Royaume.

L'un des éléments les plus importants du musée est une réplique de l'épée d'Al-Ajrab, appartenant au fondateur du deuxième État saoudien, l'imam Turki ben Abdallah. L'épée tient son nom de la rouille qui se trouve sur les bords de la lame.

2 - Musée du cheval arabe

Dans le musée, se trouve également une sculpture en bronze grandeur nature de Tarfah, le cheval du roi Abdelaziz offert au roi George VI, en Angleterre (Photo fournie).

Le musée du cheval arabe donne un aperçu approfondi du rôle essentiel qu’ont joué les chevaux dans l'unification du Royaume en 1932, notamment en période de guerre, dans le commerce et les transports.

Le musée présente de nombreuses répliques de documents importants détaillant les noms de milliers de chevaux qui appartenaient à la famille Al-Saoud à cette époque.

Les nobles et les cheikhs de l'époque divisaient leurs chevaux en cinq catégories: les Kehilan aux anneaux noirs autour de ses yeux ressemblant à du khôl, les Al-Hamdan, proches des Kehilan, les Al-Saqlawi, au pelage brillant, au long cou et aux yeux pétillants, les Hadban, qui signifient «long toupet», et qui sont les plus forts et les plus rapides, et enfin les Abayan. La légende veut que pour ces derniers, le manteau du cavalier, une abaya, glisse jusqu'à la queue du cheval durant une course. Tout au long de cette course, la queue du cheval est relevée, empêchant la cape de tomber.

Dans le musée, se trouve également une sculpture en bronze grandeur nature de Tarfah, le cheval du roi Abdelaziz offert au roi George VI, en Angleterre.

Le musée montre comment la domestication et l'apprivoisement des chevaux ont été fondamentaux pour les transports et mes guerres. Des répliques de différents types de selles et de vêtements sont exposées, en fonction du statut social de l'individu, ou de l'occasion, comme les mariages.

Des copies des documents de voyage détaillés pour les chevaux sont exposées, notamment les visas et les passeports des chevaux, en français et en anglais.

Le musée montre à quel point les dirigeants saoudiens étaient liés à leurs chevaux, les traitant comme des compagnons fidèles plutôt que comme de simples animaux.

3 - Musée d'architecture traditionnelle

Le musée présente des reproductions des bâtiments et des techniques utilisées pour construire des structures, allant des fondations et du plâtrage à la décoration (Photo fournie).

Le musée se concentre sur le développement architectural du premier État saoudien, et le rôle actuel de préservation du site inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

Le musée présente des reproductions des bâtiments et des techniques utilisées pour construire des structures, allant des fondations et du plâtrage à la décoration.

Les visiteurs peuvent lire des informations sur les procédés de construction des murs du palais de Saad. Les murs intérieurs avaient généralement une épaisseur de 40 à 60 centimètres, et les murs extérieurs une épaisseur de 120 centimètres. Une fois que les murs atteignaient la hauteur du plafond, les portes, les escaliers et les plafonds commençaient à être construits.

Les visiteurs peuvent observer les détails des bâtiments, comme les entrées équipées de petits trous pour la surveillance, ou les créneaux, pour fournir un espace de tir et un abri pendant les batailles.

Des écrans diffusent des images sur le processus original de création de chacune des briques de boue et des couches de boue constituant la fondation des structures.

Le musée propose aussi de nombreuses fonctionnalités interactives et des jeux qui permettent aux visiteurs de tester leurs connaissances en créant une porte najdi traditionnelle. Une fois les portes créées, elles sont projetées sur grand écran.

4 - Musée militaire

Le musée militaire présente des répliques authentiques de toutes les armes utilisées pendant le deuxième et le premier État saoudiens (Photo fournie).

Diriyah abritait l'un des plus grands marchés d'armes à feu de la région. Le musée militaire présente des répliques authentiques de toutes les armes utilisées pendant le deuxième et le premier État saoudiens, notamment des flèches, des fusils, des canons et des navires.

Il présente également des armures et des boucliers étrangers, ainsi que différents types de navires, qui transportaient à l’époque des cargaisons d'armes, notamment des navires de guerre britanniques et saoudiens.

Parmi les modèles de fusils exposés, on trouve des mousquets à chargement par la bouche, des fusils à un coup à chargement par la culasse, des chassepots, ainsi que des fusils Mausers et Martini-Henry.

Le musée détaille également la bataille de Diriyah, au cours de laquelle Ibrahim Pacha et l'armée ottomane ont atteint la ville en 1818.

Il présente également les fortifications de Diriyah qui ont été supervisées par l'imam Abdallah ben Saoud.

5 - Musée des modes de vie

Le musée des modes de vie reflète parfaitement le style de vie de l'époque à Turaif (Photo fournie).

Les maisons des villageois étaient simples et liées à l'environnement local. Le musée des modes de vie est un espace qui inclut des cours, des chambres, des cuisines, des majlis et des chambres d'hôtes à Turaif.

Le musée des modes de vie débute avec la présentation de majlis, qui comportent des capteurs de mouvements diffusant les sons d’hommes en société, de thé versé, et de la nourriture cuite dans un four à feu traditionnel.

Les visiteurs découvriront ensuite une cuisine traditionnelle avec des photos numériques des recettes de l'époque.

Les chambres à coucher dans les maisons étaient austères, mais les détails sur les lampes indiquaient le statut ou la richesse d'une personne.

Pour éviter la chaleur, les familles dormaient souvent sur le toit, au frais, et se retiraient dans leurs chambres après le lever du soleil, selon la saison.

La visite du musée se termine par la chambre des enfants, où de simples jouets en bois et en paille sont étalés sur le sol, tandis qu’est diffusé à travers les haut-parleurs le son d’enfants riant et chantant.

Le musée des modes de vie reflète parfaitement le style de vie de l'époque à Turaif. Il permet aux visiteurs de se mettre à la place de ceux qui les ont précédés et de mieux comprendre la naissance du Royaume.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Short Url
  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Short Url
  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Short Url
  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com