La crise des sous-marins menace la tenue d'un conseil UE-USA sur les technologies

La secrétaire américaine au Commerce Gina Raimondo, a de son côté souligné le «désir (des Etats-Unis) d'un engagement et d'une consultation étroits sur (leur) large éventail d'intérêts partagés, notamment par le biais du Conseil du commerce et de la technologie États-Unis-UE (TTC)». (AFP)
La secrétaire américaine au Commerce Gina Raimondo, a de son côté souligné le «désir (des Etats-Unis) d'un engagement et d'une consultation étroits sur (leur) large éventail d'intérêts partagés, notamment par le biais du Conseil du commerce et de la technologie États-Unis-UE (TTC)». (AFP)
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Publié le Mercredi 22 septembre 2021

La crise des sous-marins menace la tenue d'un conseil UE-USA sur les technologies

  • Cette première réunion du TTC était prévue le 29 septembre à Pittsburgh, aux Etats-Unis. La création du TTC avait été annoncée en juin lors de la visite de Biden à Bruxelles
  • La rencontre vise à coopérer pour des régulations respectueuses des droits humains, notamment dans la tech, pour contrer l'influence de la Chine souvent considérée comme une menace pour les normes éthiques occidentales

BRUXELLES: La crise des sous-marins entre la France et les Etats-Unis menace la tenue la semaine prochaine d'un nouveau conseil américano-européen sur les technologies et le commerce, a-t-on appris mardi de sources européennes.


"Une date avait été prévue la semaine prochaine pour la première réunion du Conseil commun du commerce et de la technologie (EU-US Trade and Technology Council, TTC). Nous analysons l'impact de (l'accord militaire entre Washington, Londres et Canberra) AUKUS sur cette date", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Commission européenne, Eric Mamer.


Les Etats-Unis tablent toujours sur la tenue de cette réunion, a dit en revanche une responsable américaine à des journalistes en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.


La secrétaire américaine au Commerce Gina Raimondo, a de son côté, à l'issue d'une rencontre mardi avec le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, souligné le "désir (des Etats-Unis) d'un engagement et d'une consultation étroits sur (leur) large éventail d'intérêts partagés, notamment par le biais du Conseil du commerce et de la technologie États-Unis-UE (TTC)".


Elle a également, dans ce communiqué, "réaffirmé l'importance que l'administration Biden accorde (au) partenariat avec l'UE". Les deux responsables, lors de leur entretien à Washington, "ont discuté de l'élargissement et de l'approfondissement de (leur) relation économique - la plus importante du monde - et de la collaboration pour garantir que (leurs) politiques profitent (aux) citoyens et (aux) industries des deux côtés de l'Atlantique".

Sous-marins: les trois mois qui ont emporté le contrat du siècle des Français

"Trahison", "coup dans le dos", "duplicité", les Français n'ont pas de mots assez durs pour qualifier le comportement des Australiens, Britanniques et Américains dans l'affaire des sous-marins, affirmant avoir été maintenus dans le brouillard pendant qu'ils négociaient entre eux.


Voici un récit de la perception ou peut-être de l'aveuglement français, reconstitué auprès de plusieurs sources, entre le 15 juin, date de la visite du Premier ministre australien à Paris, et le 15 septembre, date de l'annonce de l'annulation du "contrat du siècle".

15 juin, la rencontre Macron-Morrison

Emmanuel Macron fait quelques pas dans la Cour de l'Elysée pour aller à la rencontre du Premier ministre australien Scott Morrison. La fin d'après-midi est quasi-estivale. Accolade, quelques mots complices derrière les masques, puis les deux hommes s'installent face aux caméras pour une petite déclaration avant une réunion de travail puis un dîner.


"Nous avons poursuivi également la mise en oeuvre du programme de 12 futurs sous-marins qui représentent un pilier de notre partenariat et de la relation de confiance entre nos deux pays", déclare Emmanuel Macron. Scott Morrison, lui, ne parle pas des sous-marins.


Au cours de la rencontre, "Morrison ne lui a rien dit qui laissait présager cela et ils sont convenus de poursuivre le travail", assure aujourd'hui l'entourage du président. Bien sûr, les deux hommes abordent le dossier. Le Premier ministre évoque ses "préoccupations" pour le programme qui souffre d'un dépassement du budget, de retards qui s'accumulent, mais rien qui laisse deviner aux Français ce qui se trame.


Pour une autre source proche du dossier, "la visite de Morrison à Paris ne se passe pas bien", mais les éventuelles inquiétudes françaises seront balayées par la suite par des commentaires rassurants des Australiens, d'échelons de responsabilité inférieure.


Pourtant, pour les Français, le projet australien a été abordé en marge du sommet du G7 en Cornouailles, du 11 au 13 juin, selon plusieurs sources proche du dossier.


L'une d'elles dit que l'affaire a déjà été "crantée" par Scott Morrison et Boris Johnson à cette occasion.


Parmi les signaux faibles éclairants a posteriori, le numéro deux du ministère de la Défense australien, Greg Moriarty, évoque début juin les difficultés du programme français. Le 9 juin, la ministre française des Armées Florence Parly contacte sur ce point son homologue Peter Dutton qui se montre "extrêmement rassurant", selon le ministère des Armées.


A l'Elysée, ce soir du 15 juin, Emmanuel Macron décide de répondre par écrit aux préoccupations de Scott Morrison.

L'été en pente douceTout au long de l'été, l'affaire s'achemine vers son dénouement malgré les efforts français.


Le 24 juin, Florence Parly parle avec Peter Dutton. Il "évoque une préoccupation liée à la montée en puissance de la Chine. Il y a une inquiétude sur l'adéquation des capacités australiennes. Nous tombons d'accord pour que nos experts en parlent plus précisément", affirme son ministère.


Le 25 juin, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian s'entretient avec son homologue américain Antony Blinken. Le sujet du partenariat franco-australien est évoqué, sans susciter de réaction des Etats-Unis.


En parallèle, la réponse de Morrison au courrier de Macron "a été purement dilatoire", selon l'entourage présidentiel.


"Tout au long de l'été, des échanges ont lieu à tous les niveaux pour clarifier les préoccupations australiennes et envisager les réponses communes que nous pourrions leur apporter", selon le ministère des Armées.


Au cours du mois de juillet, l'ambassadeur de France à Washington fait la tournée d'interlocuteurs américains sur le sujet, industriels, Maison-Blanche, agences gouvernementales, mais là encore: rien au sonar.

30 août, le 2+2

Les ministres français et australiens des Affaires étrangères et des Armées tiennent une visioconférence. "L'importance du programme est rappelé dans les échanges", selon le ministère des Armées.


Le point 21 du communiqué commun publié à l'issue précise même que "les ministres ont souligné l'importance du programme des futurs sous-marins".


Fin août, début septembre, l'amiral français Morio de l'Isle, désigné monsieur bons offices, est envoyé en Australie mais les hôtes "tardent à le recevoir", selon l'entourage de Macron.


Le 10 septembre, l'ambassade de France à Canberra souligne que les ministres australiens sont en route pour Washington. Les Français peinent à joindre leurs interlocuteurs.

15 septembre, la chute

"Le jour même de l'annonce australienne, nous recevons la notification de la fin de la revue fonctionnelle du programme qui était en cours et qui conclut que l'Australie est satisfaite des performances atteignables par le sous-marin et par le déroulement du programme", relève le ministère des Armées.


"Cela signifie que les conditions sont réunies pour valider le lancement de la prochaine phase contractuelle, dont la négociation a été finalisée au cours du mois d'août".


Pourtant, la presse australienne commence à éventer l'affaire.


A Washington, l'ambassadeur français se rend à la Maison Blanche. Il y apprend que les Américains vont faire l'annonce publique du partenariat stratégique tripartite, mais que les Australiens étaient supposés informer Paris de l'annulation du contrat les liant.


Selon l'Elysée, "Morrison a cherché à joindre le président, alors que la rumeur était déjà dans la presse". Emmanuel Macron "lui a fait savoir ne pas vouloir être surpris. Morrison ne lui a pas répondu et lui a envoyé une lettre annonçant la rupture, quelques heures seulement" avant l'officialisation par Joe Biden, Boris Johnson et Scott Morrison.

Pittsburgh 
Cette première réunion du TTC était prévue le 29 septembre à Pittsburgh, aux Etats-Unis. La création du TTC avait été annoncée en juin lors de la visite du président américain Joe Biden à Bruxelles. Réclamée par les Européens, cette nouvelle instance incarnait un rapprochement transatlantique après des années de tension sous la présidence de Donald Trump.


Elle vise à coopérer pour des régulations respectueuses des droits humains, notamment dans la tech, pour contrer l'influence de la Chine souvent considérée comme une menace pour les normes éthiques occidentales (surveillance, confidentialité des données...).


Selon un diplomate européen, les Français ont émis l'idée de reporter la réunion de Pittsburgh pour protester contre le pacte de sécurité dans la région indo-pacifique conclu entre les Etats-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni qui a entraîné la rupture d'un important contrat de sous-marins militaires passé par la France avec l'Australie.


Selon cette source, l'idée suscite cependant l'hostilité des pays baltes, traditionnellement alignés sur Washington, mais aussi de l'Allemagne.


"Il revient à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de décider", a souligné un autre diplomate européen.


Interrogé par l'AFP, l'entourage du ministre délégué français au Commerce extérieur Franck Riester, qui avait prévu de se rendre à Pittsburgh comme observateur, a indiqué qu'aucune décision n'avait encore été prise.


Ce nouveau conseil "est une manière d'arrimer plus étroitement la relations USA-UE dans l'Asie-Pacifique, et de parler de certaines des inquiétudes commerciales que nous avons tous sur la manière dont la Chine gère ses affaires", a plaidé la responsable américaine à New York, sous couvert de l'anonymat.


"Donc je dirais que pour les pays de l'UE qui veulent être plus impliqués dans notre stratégie pour l'Asie-Pacifique, tenir le TTC est essentiel", a-t-elle ajouté.


La CPI rejette un appel d'Israël contestant sa compétence

La CPI, qui siège à La Haye, a émis en novembre 2024 des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. (AFP)
La CPI, qui siège à La Haye, a émis en novembre 2024 des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. (AFP)
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  • Dans un document de 44 pages publié lundi, les juges ont maintenu leur décision d'enquêter sur des faits survenus dans le territoire palestinien après l'attaque meurtrière du 7 octobre 2023, perpétrée contre Israël par le groupe militant palestinien Hamas
  • Le porte-parole de la diplomatie israélienne Oren Marmorstein a indiqué, dans un message sur X, rejeter la décision, accusant la CPI de "politisation" et de "mépris flagrant des droits souverains des Etats non parties"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a rejeté lundi une demande en appel d'Israël qui contestait sa compétence pour enquêter sur des crimes présumés dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas.

La CPI, qui siège à La Haye, a émis en novembre 2024 des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.

Ils sont soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité à Gaza. Famine, meurtre et persécution font partie des chefs d'accusation.

Dans un document de 44 pages publié lundi, les juges ont maintenu leur décision d'enquêter sur des faits survenus dans le territoire palestinien après l'attaque meurtrière du 7 octobre 2023, perpétrée contre Israël par le groupe militant palestinien Hamas.

Le porte-parole de la diplomatie israélienne Oren Marmorstein a indiqué, dans un message sur X, rejeter la décision, accusant la CPI de "politisation" et de "mépris flagrant des droits souverains des Etats non parties".

La Cour examine actuellement une autre contestation israélienne de sa compétence, en plus d'une demande de récusation du procureur Karim Khan.

Elle a dit non en juillet à une demande d'Israël de rejet des mandats d'arrêts, ainsi qu'à l'appel de cette décision en octobre.

Créée en 2002, la CPI poursuit des individus accusés des pires atrocités tels que les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et le génocide.

Israël n'adhère pas au traité de Rome ayant institué la CPI, ce qui ne les empêche pas d'introduire des contestations juridiques auprès de la Cour.

La Cour avait déjà statué en 2021 que sa compétence territoriale s'étendait à Gaza.

Les accusations de génocide commis par Israël envers les Palestiniens dans la bande de Gaza se sont multipliées depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023, après l'attaque du Hamas contre Israël ayant coûté la vie à 1.221 personnes côté israélien, principalement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

Les représailles israéliennes à Gaza ont depuis fait plus de 70.000 morts, selon les chiffres du ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas, que l'ONU considère comme fiables.

Sous fortes pressions américaines, une trêve fragile est en vigueur depuis le 10 octobre.

 


Un pilote de ligne dit avoir évité une collision avec un avion militaire américain au large du Venezuela

Cette capture d'écran tirée d'une vidéo publiée par la procureure générale américaine Pam Bondi sur son compte X le 10 décembre 2025 montre ce que Mme Bondi décrit comme l'exécution d'un « mandat de saisie d'un pétrolier utilisé pour transporter du pétrole sanctionné provenant du Venezuela et d'Iran » au large des côtes vénézuéliennes le 10 décembre. Photo d'illustration. (AFP)
Cette capture d'écran tirée d'une vidéo publiée par la procureure générale américaine Pam Bondi sur son compte X le 10 décembre 2025 montre ce que Mme Bondi décrit comme l'exécution d'un « mandat de saisie d'un pétrolier utilisé pour transporter du pétrole sanctionné provenant du Venezuela et d'Iran » au large des côtes vénézuéliennes le 10 décembre. Photo d'illustration. (AFP)
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  • Ce signalement intervient sur fond de tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela, l'armée américaine ayant mobilisé d'importantes forces aux alentours de la République bolivarienne
  • Le gouvernement américain reproche notamment au président vénézuélien, Nicolas Maduro, réélu en 2024 à l'issue d'un scrutin aux résultats contestés par la communauté internationale, de contrôler un vaste trafic de stupéfiants

NEW YORK: La compagnie américaine JetBlue a annoncé lundi avoir fait état aux autorités d'un incident en vol, l'un de ses pilotes ayant affirmé avoir dû modifier sa trajectoire pour éviter une collision avec un avion ravitailleur de l'armée américaine, au large du Venezuela.

Ce signalement intervient sur fond de tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela, l'armée américaine ayant mobilisé d'importantes forces aux alentours de la République bolivarienne.

Le gouvernement américain reproche notamment au président vénézuélien, Nicolas Maduro, réélu en 2024 à l'issue d'un scrutin aux résultats contestés par la communauté internationale, de contrôler un vaste trafic de stupéfiants.

Le dirigeant a toujours réfuté ces allégations, affirmant que Washington s'en servait comme d'un prétexte pour le renverser et mettre la main sur les immenses réserves de pétrole du pays.

Vendredi, l'un des pilotes d'un vol JetBlue assurant la liaison entre l'île caribéenne de Curaçao et New York, a signalé, par radio au contrôle aérien, avoir dû interrompre son ascension après détection d'un avion ravitailleur de l'US Air Force.

Toujours selon le pilote, dont la conversation avec les contrôleurs a été enregistrée et est disponible sur le site LiveATC.net, l'appareil militaire n'avait pas activé son transpondeur, l'émetteur-récepteur qui permet au trafic aérien de le repérer.

"On a failli avoir une collision", explique le pilote. "C'est scandaleux."

"Scandaleux", lui répond le contrôleur aérien. "Vous avez tout à fait raison."

Sollicité par l'AFP, JetBlue a salué l'initiative de l'équipage ayant "rapporté promptement cet incident" à sa hiérarchie, qui en a fait état "aux autorités fédérales". La compagnie américaine "contribuera à toute enquête" sur les circonstances de ce chassé-croisé.

Le commandement militaire américain dédié à cette région, l'US Southern Command, a expliqué à l'AFP "étudier" le dossier, tout en rappelant que "la sécurité (demeurait sa) priorité absolue".

Fin novembre, l'Agence de régulation de l'aviation civile, la FAA, avait demandé aux vols opérant dans la région où se trouve le Venezuela de "faire preuve de prudence".

Elle avait justifié cet avis par "une détérioration des conditions de sécurité et du renforcement de l'activité militaire au Venezuela et dans ses environs".

La FAA avait évoqué des "menaces qui pourraient présenter un risque pour les appareils (commerciaux) à toutes altitudes, que ce soit en vol, à l'atterrissage et au décollage".

 


Le réalisateur hollywoodien Rob Reiner et sa femme retrouvés morts à leur domicile

Le réalisateur américain Rob Reiner et son épouse Michele Singer ont été retrouvés morts à leur domicile dans le sud de la Californie, ont rapporté dimanche les médias américains NBC et CNN. (AFP)
Le réalisateur américain Rob Reiner et son épouse Michele Singer ont été retrouvés morts à leur domicile dans le sud de la Californie, ont rapporté dimanche les médias américains NBC et CNN. (AFP)
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  • D'abord acteur dans des séries télévisées dans les années 1970, Bob Reiner a commencé sa carrière comme réalisateur en 1984 avec le film "Spinal Tap" sur un groupe de rock imaginaire
  • Il restera l'auteur de nombreux films cultes, notamment "Quand Harry rencontre Sally" mais aussi "Stand by me" ou encore "Misery"

LOS ANGELES: Le réalisateur américain Rob Reiner et son épouse Michele Singer ont été retrouvés morts à leur domicile dans le sud de la Californie, ont rapporté dimanche les médias américains NBC et CNN.

La police de Los Angeles a fait état de deux personnes retrouvées mortes dans la maison du réalisateur du film "Quand Harry rencontre Sally", mais n'a pas confirmé publiquement leur identité, lors d’une conférence de presse dimanche soir.

Selon la chaîne NBC, le couple serait mort des suites de coups de couteau.

Rob Reiner était âgé de 78 ans.

D'abord acteur dans des séries télévisées dans les années 1970, Bob Reiner a commencé sa carrière comme réalisateur en 1984 avec le film "Spinal Tap" sur un groupe de rock imaginaire. Il restera l'auteur de nombreux films cultes, notamment "Quand Harry rencontre Sally" mais aussi "Stand by me" ou encore "Misery".

Retrouvant parfois son rôle de comédien, il était apparu récemment dans la série "The Bear".

"C'est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès tragique de Michele et Rob Reiner. Nous sommes bouleversés par cette perte soudaine et nous demandons le respect de notre vie privée en cette période incroyablement difficile", a annoncé la famille du couple dans un communiqué cité par la revue Variety.

"C'est une perte immense pour notre ville et notre pays. L'héritage de Rob Reiner est profondément ancré dans la culture et la société américaines", a déclaré la maire de Los Angeles, Karen Bass sur son compte X.

Elle a salué "son oeuvre créative ainsi que son engagement pour la justice sociale et économique" qui "ont transformé la vie d'innombrables personnes".

"Acteur, réalisateur, producteur, scénariste et militant politique engagé, il a toujours mis ses talents au service des autres", a ajouté Mme Bass.