L'Algérie œuvre à l'exportation de services de travaux publics en Afrique

Le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali (APS)
Le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali (APS)
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Publié le Dimanche 13 septembre 2020

L'Algérie œuvre à l'exportation de services de travaux publics en Afrique

  • Le ministre algérien des Travaux publics Farouk Chiali a mis en avant "l'énorme potentiel" dont disposent les entreprises de BTP algériennes
  • Une stratégie nationale de l'export a été récemment lancée par le ministère du Commerce, avec l'étude d'un éventuel financement islamique

ALGER : Le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali a indiqué samedi, à Alger, que l'Algérie œuvrait à l'exportation des services et produits de son secteur notamment aux marchés africains.

Intervenant à l'ouverture du Colloque national sur "l'exportation dans le secteur des travaux publics", M. Chiali a rappelé que le pays recensait plusieurs bureaux d'études et entreprises compétentes qui exportent leurs services actuellement, ajoutant que leur nombre reste minime par rapport aux potentialités offertes.

A cette occasion, le ministre a mis en avant "l'énorme potentiel" dont disposent les entreprises ayant réalisé des autoroutes, des barrages et des tunnels et qui ont la même compétence que les entreprises étrangères, voire mieux".

La rencontre constituait une opportunité pour prendre connaissance des problématiques auxquelles sont confrontés les opérateurs pendant l'exportation et  s'employer à en trouver des solutions rapides, a-t-il dit, ajoutant que les exportations dans son secteur étaient nettement faibles, d'où la nécessité de les diversifier et de les promouvoir dans le cadre des priorités du Gouvernement.

Bâtir une forte économie avec des ressources diversifiées est la base de la nouvelle approche économique dont les contours ont été définis par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a-t-il mis en avant, soulignant que "l'exécutif  s'emploie à sa concrétisation en assurant les conditions favorables et accompagnant les entreprises exportatrices pour obtenir de la devise".

Le Gouvernement entend mettre en place, en coordination avec l'Association algérienne des routes, un cadre facilitant les services en Travaux publics, notamment l'activation des capacités de l'Algérie en la matière, à savoir les laboratoires, les études ou les travaux, rappelant l'existence de plusieurs entreprises algérienne performantes.

M. Chiali a salué l'engagement des membres du Gouvernement qui ont assisté au colloque et leur soutien aux objectif du secteur en offrant les facilités nécessaires aux entreprises et bureaux d'études pour se lancer dans l'exportation.

Par ailleurs, il a fait état d'une rencontre, tenue la semaine passée avec le Gouverneur de la Banque d'Algérie, lors de laquelle ont été passés en revue les problèmes qui entravent ces initiatives et qui "requièrent des solutions efficaces dans les plus brefs délais".

Le ministre a également évoqué le rôle important des assurances et des banques, ainsi que le rôle du secteur du Commerce dans la coordination des efforts en parvenant à la complémentarité dans la sphère des exportations.

Il faudra, pour ce faire, élaborer un cahier de charges en collaboration avec les représentations diplomatiques, afin de faciliter le travail des sociétés algériennes à l'étranger, a-t-il ajouté, assurant que "l'Etat s'occupera de plusieurs tâches afin d'apporter le plein soutien aux entreprises".

Pour sa part, le ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Aïssa Bekaï a précisé que son secteur avait entamé "l'inventaire" pour pouvoir définir l'ensemble des entreprises s’activant dans le secteur des Travaux publics.

Une stratégie nationale des exportations a été récemment lancée par le ministère du Commerce, avec l'étude d'un éventuel financement par les produits de la finance islamique, a-t-il poursuivi.

Ont été introduits dans le domaine des exportations également l'industrie pharmaceutique, l'agriculture et la numérisation.

Quant à l'exportation des matériaux de construction, le ministre délégué s'est félicité du niveau de production, citant, à titre d'exemple, le cas des 24 usines de ciment qui enregistrent un excédent de production.


Abbas attendu le 21 mai au Liban pour discuter des camps des réfugiés palestiniens

Des Palestiniens célèbrent la déclaration de cessez-le-feu à Gaza dans le camp de réfugiés d'Ain el-Helweh, à la périphérie du port de Sidon, dans le sud du Liban, le 15 janvier 2025. (AFP)
Des Palestiniens célèbrent la déclaration de cessez-le-feu à Gaza dans le camp de réfugiés d'Ain el-Helweh, à la périphérie du port de Sidon, dans le sud du Liban, le 15 janvier 2025. (AFP)
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  • Le président palestinien Mahmoud Abbas est attendu le 21 mai à Beyrouth pour discuter de "l'extension de l'autorité" du pouvoir libanais aux camps des réfugiés palestiniens échappant à son contrôle
  • Quelque 250.000 réfugiés palestiniens vivent au Liban dans ces camps surpeuplés

BEYROUTH: Le président palestinien Mahmoud Abbas est attendu le 21 mai à Beyrouth pour discuter de "l'extension de l'autorité" du pouvoir libanais aux camps des réfugiés palestiniens échappant à son contrôle, a indiqué mardi à l'AFP un responsable gouvernemental.

Quelque 250.000 réfugiés palestiniens vivent au Liban dans ces camps surpeuplés où sont présents le Fatah de Mahmoud Abbas mais également le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens.

Dans une interview le 30 avril, le président libanais Joseph Aoun avait indiqué que les autorités œuvraient "pour retirer les armes lourdes et moyennes de l'ensemble du territoire libanais" et qu'il devrait évoquer le désarmement des camps palestiniens avec Mahmoud Abbas.

Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, avait de son côté souligné "la nécessité de remettre les armes illégales (à l'Etat) et de ne pas permettre au Hamas ou à d'autres factions de compromettre la stabilité" du pays.

Le bureau du président palestinien a confirmé la visite de Mahmoud Abbas au Liban le 21 mai, après que les autorités libanaises avaient arrêté des membres du Hamas accusés de tirs de roquettes vers Israël malgré le cessez-le-feu en vigueur.

Selon le responsable gouvernemental libanais qui a requis l'anonymat, Mahmoud Abbas va évoquer avec les dirigeants libanais "les modalités de l'extension de l'autorité de l'Etat à l'ensemble du territoire libanais, dont les camps palestiniens".

En vertu d'un accord de longue date, la sécurité dans les camps de réfugiés palestiniens est assurée par des factions palestiniennes, et l'armée libanaise n'y pénètre pas.

Le Hamas est l'allié du Hezbollah pro-iranien au Liban, qu'un conflit meurtrier a opposé à l'armée israélienne dans le sillage de la guerre entre le mouvement palestinien et Israël à Gaza.

Pendant la guerre au Liban, à laquelle un cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre, le Hamas avait revendiqué des tirs de roquettes sur Israël depuis ce pays.

A la suite de nouveaux tirs non revendiqués à deux reprises fin mars, plusieurs membres du Hamas soupçonnés d'être impliqués dans ces attaques ont été arrêtés par l'armée libanaise ou ont été remis par le mouvement palestinien aux autorités libanaises.

Israël avait riposté à ces tirs en bombardant la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah.

Début mai, le Haut conseil de défense, plus haute instance de sécurité au Liban, avait mis en garde le Hamas contre l'utilisation du territoire libanais pour bombarder Israël.

La dernière visite du président de l'Autorité palestinienne au Liban remonte à février 2017.


Une délégation de l'UNESCO visite le géoparc de Riyad Nord après son inscription au réseau mondial

La Sous-Directrice générale de l'UNESCO pour les sciences exactes et naturelles, Lidia Brito, lors de sa visite au Géoparc de Riyad Nord. (SPA)
La Sous-Directrice générale de l'UNESCO pour les sciences exactes et naturelles, Lidia Brito, lors de sa visite au Géoparc de Riyad Nord. (SPA)
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  • Selon un responsable de l'UNESCO, la destination met en valeur la diversité naturelle et culturelle du Royaume.
  • En avril, l'UNESCO a inscrit le géoparc de Riyad Nord et Salma à son réseau mondial de géoparcs.

RIYAD : Lidia Brito, la sous-directrice générale de l'UNESCO pour les sciences exactes et naturelles, a visité dimanche le Géoparc de Riyad Nord, faisant l'éloge de cette destination qui préserve à la fois la nature et l'histoire.

En avril, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a désigné le Géoparc de Riyad Nord dans le cadre de son Réseau mondial des géoparcs, qui vise à protéger les sites du patrimoine géologique et à promouvoir le développement durable.

Hussam Zuhair Al-Turki, directeur de l'Initiative saoudienne pour les géoparcs, et Hamoud Alnughaymishi, directeur du secteur des sciences à la Commission nationale saoudienne pour l'éducation, la culture et les sciences, ont accompagné Mme Brito lors de sa visite. 

Ils ont exploré les principales caractéristiques géologiques du géoparc de Riyad Nord, telles que la grotte d'Abu Shaddad et la falaise du bord du monde. Ils se sont également arrêtés pour explorer le village de Ghamra, connu pour ses parcours d'aventure dans la banlieue de Riyad.

M. Brito a déclaré que le géoparc de Riyad Nord mettait en valeur la diversité naturelle et culturelle de l'Arabie saoudite et qu'il renforcerait l'écotourisme dans le royaume, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

En avril, l'UNESCO a désigné le géoparc de Riyad Nord et le géoparc de Salma comme faisant partie de son réseau mondial de géoparcs. Le royaume espère inscrire 13 autres sites au réseau de l'UNESCO, a ajouté la SPA. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Gaza: le plan israélien de distribution d'aide «contraire aux principes humanitaires» selon une ONG norvégienne

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  • Le projet du gouvernement israélien de distribuer de l'aide humanitaire à Gaza dans des centres contrôlés par l'armée est "fondamentalement contraire aux principes humanitaires", a déclaré le secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés
  • Israël accuse le Hamas de détourner l'aide humanitaire, et justifie son blocus de la bande de Gaza par la nécessité de faire pression sur le mouvement pour qu'il libère les otages

OSLO: Le projet du gouvernement israélien de distribuer de l'aide humanitaire à Gaza dans des centres contrôlés par l'armée est "fondamentalement contraire aux principes humanitaires", a déclaré lundi à l'AFP le secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC).

"Nous ne pouvons pas et ne voulons pas faire quelque chose qui est fondamentalement contraire aux principes humanitaires", a dit Jan Egeland à l'AFP.

"Les agences des Nations unies et tous les autres groupes humanitaires internationaux ont dit non à cette idée émanant du cabinet israélien et de l'armée israélienne", a-t-il ajouté.

Le cabinet de sécurité israélien estime qu'il y a "actuellement suffisamment de nourriture" dans la bande de Gaza et a consenti à la "possibilité d'une distribution humanitaire" si cela venait à être "nécessaire", a indiqué lundi une source officielle israélienne.

Israël accuse le Hamas de détourner l'aide humanitaire, et justifie son blocus de la bande de Gaza par la nécessité de faire pression sur le mouvement pour qu'il libère les otages.

Selon le responsable de l'ONG norvégienne, le gouvernement israélien "veut militariser, manipuler et politiser l'aide en ne l'autorisant que dans quelques centres dans le sud, un système où les gens seront contrôlés et où il sera impossible d'agir".

Cela "obligera les gens à se déplacer pour obtenir de l'aide, ce qui prolongera la famine parmi la population civile. Nous ne prendrons donc pas part à cela", a ajouté M. Egeland.

"Si l'une des parties tente de contrôler, de manipuler et de rationner l'aide destinée aux civils de l'autre camp, cela va à l'encontre de toutes nos valeurs", a-t-il encore ajouté.

De son côté, le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), a souligné que le "plan qui nous est présenté signifie que de vastes zones de Gaza (...) resteront privées d'approvisionnement".

Les organisations d'aide internationale, de même que les Palestiniens de Gaza, témoignent depuis des semaines d'une situation humanitaire dramatique, notamment en raisons des pénuries de biens de première nécessité.

Le Programme alimentaire mondial (PAM), un des principaux fournisseurs de nourriture dans la bande de Gaza, a annoncé le 25 avril y avoir "épuisé tous ses stocks".