Les États-Unis exhortent l'Iran à reprendre sans délai les négociations sur le nucléaire

L'administration Biden insiste auprès de l'Iran pour une reprise rapide des pourparlers sur son programme nucléaire après une interruption de trois mois, causée par le changement de son gouvernement, mettant en garde sur le fait que la porte des négociations pourrait bientôt se fermer. (Photo, Archives/AFP)
L'administration Biden insiste auprès de l'Iran pour une reprise rapide des pourparlers sur son programme nucléaire après une interruption de trois mois, causée par le changement de son gouvernement, mettant en garde sur le fait que la porte des négociations pourrait bientôt se fermer. (Photo, Archives/AFP)
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Publié le Vendredi 24 septembre 2021

Les États-Unis exhortent l'Iran à reprendre sans délai les négociations sur le nucléaire

  • Un haut responsable de l'administration a déclaré jeudi que la patience des États-Unis avait des limites
  • Si les négociations ne reprennent pas, a déclaré le responsable, Washington finira par conclure que l'Iran n'est plus intéressé par l'accord

NEW YORK: L'administration Biden insiste auprès de l'Iran pour une reprise rapide des pourparlers concernant son programme nucléaire, après une interruption de trois mois causée par le changement de son gouvernement, avertissant que la porte des négociations pourrait bientôt se fermer.

Un haut responsable de l'administration US a déclaré jeudi que la patience des États-Unis avait des limites, et que de nouveaux retards, alors que l'Iran continuait d'accroître ses capacités atomiques, pourraient amener Washington et ses partenaires à conclure qu’un retour à l'accord nucléaire historique de 2015 n’en valait plus la peine.

Le responsable, qui en a informé les journalistes sous condition d’anonymat, s'est exprimé alors que les diplomates des autres parties à l'accord rencontraient le ministre iranien des Affaires étrangères en marge de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies, pour évaluer la volonté de Téhéran de reprendre les pourparlers à Vienne.

Selon le responsable américain, bien que l'Iran ait déclaré qu'il était prêt à revenir à la table des négociations, il n'a pas encore proposé de date pour la reprise de celles-ci, ni choisi ses négociateurs, ni précisé qu'il était prêt à reprendre les pourparlers là où elles s’étaient arrêtées en juin.

Lors de discussions avec des représentants des autres parties à l'accord – Grande-Bretagne, France, Allemagne, Russie, Chine et Union européenne (UE) – le responsable a déclaré que tous étaient d'accord sur l'importance de reprendre les pourparlers le plus vite possible.

Si les pourparlers ne reprennent pas, a déclaré le responsable, les États-Unis finiront par conclure que l'Iran n'est plus intéressé par les avantages de l'accord, ou que ses récentes avancées technologiques ne pourraient pas être annulées par les limites que l’accord imposait.

L’organe de surveillance atomique de l'ONU a déclaré que l'Iran violait de plus en plus l'accord, connu sous le nom de Plan d'action global commun ou PAGC, duquel l'ancien président Donald Trump avait retiré les États-Unis en 2018. Les États-Unis ont participé indirectement aux pourparlers de Vienne, qui visaient à ramener tant Washington que Téhéran au respect de l'accord.

Le haut représentant de l’UE Josep Borrell a rencontré mardi le nouveau ministre iranien des Affaires étrangères, qui a réitéré la «volonté de Téhéran de reprendre les négociations à une date proche», a déclaré l'UE. Borrell a rencontré mercredi le secrétaire d'État américain, Antony Blinken.

Borrell a souligné «la nécessité d'une coopération totale» de l'Iran et a rappelé sa préoccupation concernant la trajectoire globale du programme nucléaire iranien», a indiqué le communiqué de l'UE.

Le dernier cycle de pourparlers à Vienne a pris fin en juin, avant les élections iraniennes, qui ont renforcé les rangs des partisans de la ligne dure. Certaines rumeurs suggéraient que les autres parties à l'accord se réuniraient en marge de l'Assemblée générale des Nations unies qui se tient cette semaine, mais le responsable américain a déclaré que l'Iran avait refusé cette opportunité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.