Comment l’économie circulaire à faibles émissions de carbone favorise un avenir durable

L’économie circulaire à faibles émissions de carbone est un système en circuit fermé, conçu pour promouvoir la réutilisation de ressources qui auraient autrement été gaspillées ou jetées. Photo fournie
L’économie circulaire à faibles émissions de carbone est un système en circuit fermé, conçu pour promouvoir la réutilisation de ressources qui auraient autrement été gaspillées ou jetées. Photo fournie
Short Url
Publié le Vendredi 24 septembre 2021

Comment l’économie circulaire à faibles émissions de carbone favorise un avenir durable

  • L’économie circulaire à faibles émissions de carbone est un système en circuit fermé, conçu pour promouvoir la réutilisation de ressources qui auraient autrement été gaspillées ou jetées
  • La princesse Noura affirme qu’il est essentiel de se concentrer sur l’aide humanitaire dans les pays les plus vulnérables aux effets physiques du réchauffement climatique

DUBAÏ: Les inondations, les tempêtes et autres phénomènes météorologiques extrêmes ont augmenté en fréquence et en intensité dans de nombreuses régions du monde au cours des deux dernières décennies, notamment en raison du réchauffement climatique. Pour empêcher les températures de grimper, les scientifiques incitent les pays à réduire considérablement leurs émissions de carbone.

Au Moyen-Orient, les gouvernements ont accéléré les mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le cadre des préparatifs du sommet COP26 sur le climat qui devrait se tenir à Glasgow en novembre prochain, avec notamment l’adoption d’énergies renouvelables et de méthodes d’élimination du carbone dans l’atmosphère.

L’une des stratégies innovantes adoptées par l’Arabie saoudite est l’économie circulaire à faibles émissions de carbone, un système en circuit fermé, conçu pour promouvoir la réutilisation de ressources qui auraient autrement été gaspillées ou jetées.

La région du Moyen-Orient est particulièrement vulnérable aux effets du réchauffement climatique. Plusieurs de ses pays connaissent régulièrement des températures supérieures à 50°C, ce qui entraîne des sécheresses, la destruction des écosystèmes fragiles et la perte des moyens de subsistance, en particulier au sein des communautés agricoles pauvres.

En Irak, en Syrie et en Turquie, par exemple, des rivières autrefois puissantes commencent à s'assécher, détruisant les fragiles communautés de pêcheurs le long des rives du Tigre et de l'Euphrate et permettant au désert d’engloutir des terres autrefois considérées comme le grenier à blé de la région.

Les effets du changement climatique ont entraîné le déplacement massif des populations rurales et l’exacerbation des conflits – des tendances qui, selon les experts, ne feront que s’aggraver si des mesures immédiates et radicales ne sont pas prises à l’échelle mondiale.

«Ces événements n’ont pas été directement causés par le changement climatique mais ils seront exacerbés dans les décennies à venir si aucune mesure n’est prise», déclare la princesse saoudienne, Noura bent Turki al-Saoud, s’exprimant lors du 9e Forum mondial sur le développement durable qui s’est tenu virtuellement plus tôt ce mois-ci.

La princesse Noura est cofondatrice d’Aeon Strategy et membre du conseil consultatif de l’Initiative d’économie circulaire à faibles émissions de carbone de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah.

charbon
La réduction de la dépendance mondiale à l’égard des combustibles fossiles est au cœur des stratégies internationales de prévention des changements climatiques catastrophiques. (AFP)

L’économie circulaire à faibles émissions de carbone est une stratégie énergétique qui préconise la réduction, la réutilisation et le recyclage des produits carbonés et leur élimination dans le but d’éradiquer les polluants nocifs qui se trouvent dans l’atmosphère.

Les ministres de l’Énergie du Groupe des vingt (G20) ont approuvé l’approche de l’économie circulaire de l’Arabie saoudite pour gérer les émissions de gaz à effet de serre l’année dernière lorsque le Royaume présidait le G20.

En partenariat avec Saudi Aramco, le Royaume a fait de l’efficacité énergétique et de la minimisation du torchage sur ses champs pétroliers des priorités absolues pour lutter contre le réchauffement climatique. Il a également réduit les combustibles fossiles, les substituant par des sources d’énergie à faible émission de carbone comme les énergies renouvelables, l’hydroélectricité, le nucléaire et la bioénergie.

Grâce à des technologies innovantes, le dioxyde de carbone (CO2) peut être capturé dans l’air et réutilisé pour des produits utiles, comme les carburants, la bioénergie, les produits chimiques, les matériaux de construction, les aliments et les boissons. Il peut également être transformé chimiquement en de nouveaux produits tels que les engrais et le ciment, ou même en d’autres formes d’énergie comme les carburants synthétiques.

Des technologies peuvent également être utilisées pour capturer et stocker le CO2 afin de réduire les émissions à grande échelle. Les pays peuvent aussi augmenter le processus de photosynthèse en plantant plus d’arbres – une stratégie qui est au cœur de l’Initiative verte du Royaume.

Bien que la nécessité de réduire les émissions de carbone pour mettre fin au réchauffement climatique soit désormais largement acceptée, la princesse Noura avertit que la réduction se produit actuellement à un rythme trop lent pour empêcher les températures mondiales de grimper de 1,5 à 2°C au-dessus des niveaux préindustriels.

«Malgré trois décennies d’efforts continus dans la diplomatie climatique et l’élaboration de politiques, il n’y a eu que très peu d’impact sur la réduction des émissions», déclare-t-elle lors du Forum mondial sur le développement durable. «Cinq ans après la signature de l’Accord de Paris, les concentrations de CO2 au niveau mondial continuent d’augmenter dans l’atmosphère, résultat des émissions mondiales ininterrompues.»

En réalité, vers la fin de 2020, les émissions de CO2 étaient supérieures de 2 % à celles de l’année précédente à la même époque. Aujourd’hui, les émissions mondiales de CO2 se rapprochent de plus en plus de leur pic d’avant la pandémie en raison d’une demande croissante de charbon, de pétrole et de gaz à mesure que la vie économique reprend.

economie
L’économie circulaire à faibles émissions de carbone est un système en circuit fermé adopté par l’Arabie saoudite pour promouvoir la réutilisation de ressources. (Fourni)

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime qu’en l’absence de nouveaux changements au niveau des politiques, la demande mondiale de pétrole pourrait atteindre 100,6 millions de barils par jour d’ici à la fin de 2021. «Cette tendance récente et historique met en évidence le défi de la réduction des émissions et de la décarbonisation du système énergétique mondial», indique la princesse Noura.

Dans un monde qui demeure fortement dépendant des combustibles fossiles – à la fois comme source d’énergie et, pour de nombreux pays, comme source de revenus – la princesse Noura affirme qu’il est essentiel d’intensifier les efforts d’adaptation et d’atténuation à l’échelle mondiale et de se concentrer sur l’aide humanitaire dans les pays les plus vulnérables aux effets physiques du réchauffement climatique.

Elle a exhorté les gouvernements à envisager l’adoption des voies inclusives et flexibles proposées par la plate-forme de l’économie circulaire à faibles émissions de carbone, qui regroupe toutes les options d’atténuation et de gestion du carbone dans un cadre unique.

«Cela permet aux nations de collaborer dans des domaines d’intérêt communs et de lutter collectivement contre les émissions de manière coordonnée», précise-t-elle.

alok sharma
Des mesures ambitieuses peuvent éviter les effets les plus dévastateurs du changement climatique, mais seulement si toutes les nations agissent ensemble, déclare Alok Sharma (en photo), président de la Conférence COP26 des nations unies sur les changements climatiques. (AFP)

«Le cadre de l’économie circulaire à faibles émissions de carbone met en valeur l’importance des technologies des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique améliorée, qui seront cruciales pour décarboniser notre système énergétique mais il souligne également l’importance des meilleures technologies de gestion du carbone.»

«Celles-ci éliminent le carbone déjà présent dans l’atmosphère ou provenant d’une source ponctuelle avant qu’il ne pénètre dans l’atmosphère, pour le stocker ou le recycler dans d’autres produits, ou l’utiliser directement à des fins spécifiques.»

La plate-forme en question met également l’accent sur les solutions basées sur la nature, qui nécessitent un écosystème complet pour l’innovation, le déploiement et la mise à l’échelle, soutenu par un engagement ferme de la part des gouvernements, ajoute la princesse Noura.

«Il est nécessaire d’appliquer les solutions à plus grande échelle et de stimuler l’innovation à un rythme plus rapide que celui du réchauffement climatique. Une grande partie des politiques, des réglementations et du soutien qui ont favorisé l’introduction des énergies renouvelables modernes sur le marché au cours des dernières décennies sont essentielles pour déployer aujourd’hui les technologies indispensables à la réduction des émissions de carbone.»

voiture
Un employé connecte une voiture électrique Volkswagen (VW) ID.3 à une station de chargement du constructeur automobile allemand Volkswagen, sur le site de production Gläserne Manufaktur de Dresde. (AFP)

Dans son dernier rapport publié en août de cette année, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat tire la sonnette d’alarme: sans une adoption généralisée des technologies de capture, d’utilisation et de stockage du carbone (CCUS), les objectifs climatiques mondiaux à long terme pourraient être impossibles à atteindre.

Selon l’AIE, les investissements annuels dans l'énergie non polluante à travers le monde devront plus que tripler d’ici à 2030 pour atteindre environ 4 000 milliards de dollars (1 dollar = 0,85 euro) afin de parvenir à des émissions nettes nulles d'ici à 2050.

«La technologie CCUS est l’une des rares pouvant décarboniser à la fois la production d’électricité et les industries lourdes, comme la production de ciment, d’acier et de produits chimiques avec des réductions d'émissions vérifiables», affirme l’AIE.

Bien que la communauté internationale discute de l’adoption de ces technologies depuis un moment, la mise en œuvre est lente.

«Tout retard supplémentaire dans la mise en œuvre de la technologie CCUS rendra encore plus difficile la réalisation des objectifs climatiques», confie Aqil Jamal, qui dirige la division de recherche sur la gestion du carbone au centre de recherche et de développement d’Aramco à Dhahran, lors du Forum mondial sur le développement durable.

palestiniens
Des Palestiniens travaillent à l’usine de production de charbon d’Al-Hattab, à l’est de la ville de Gaza, le 28 janvier 2021. Il s’agit du plus grand producteur de la bande de Gaza. (AFP)

Le problème est que les technologies CCUS sont plus facilement accessibles aux pays riches et que l’accès à l’énergie demeure un défi pour de nombreux pays en développement.

«Il y a une grande partie de la population mondiale qui n’a ni électricité ni combustibles de cuisson propres», explique Adam Sieminski, conseiller principal auprès du conseil d’administration du King Abdullah Petroleum Studies and Research Center.

«Nous devons trouver un moyen de le faire – proprement. L'idée fait son chemin sur le plan politique, ce qui signifie que la capacité à élaborer des politiques afin de mettre en place de véritables approches pragmatiques augmente.»

M. Sieminski poursuit: «Le cadre de l’économie circulaire à faibles émissions de carbone est pris très au sérieux en Arabie saoudite.»

«De nombreuses personnes semblent considérer l’ensemble du concept de gestion du carbone comme coûteux; il est important de le considérer comme une création de valeur et de comprendre que le carbone peut créer de la valeur dans l’économie mondiale.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël approuve la création de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie

Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
Short Url
  • Israël a approuvé l’installation de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie, portant à 69 le nombre de colonies validées en trois ans, dans une démarche visant selon le gouvernement à empêcher la création d’un État palestinien
  • Cette décision, critiquée par l’ONU et de nombreux pays, intervient dans un contexte d’intensification de la colonisation et de fortes violences depuis le 7 octobre 2023

JÉRUSALEM: Les autorités israéliennes ont annoncé dimanche avoir approuvé l'installation de 19 colonies en Cisjordanie, une mesure visant selon elles à "bloquer l'établissement d'un Etat palestinien terroriste", dans un contexte d'intensification de la colonisation depuis le 7-octobre.

Cette annonce porte à 69 le nombre total de colonies ayant obtenu un feu vert ces trois dernières années, d'après un communiqué publié par les services du ministre des Finances d'extrême droite Bezalel Smotrich, lui-même colon et partisan d'une annexion de ce territoire occupé par Israël depuis 1967.

Elle intervient quelques jours après un rapport du secrétaire général des Nations unies faisant état d'une croissance record des colonies israéliennes depuis le début du suivi en 2017.

"La proposition du ministre des Finances Bezalel Smotrich et du ministre de la Défense Israël Katz de déclarer et formaliser 19 nouvelles colonies en Judée et Samarie (la Cisjordanie, NDLR) a été approuvée par le cabinet" de sécurité du gouvernement, ont annoncé les services de M. Smotrich.

Selon lui, cette initiative doit permettre d'empêcher l'émergence d'un Etat palestinien.

"Sur le terrain, nous bloquons l'établissement d'un Etat palestinien terroriste. Nous continuerons à développer, construire et à nous implanter sur la terre de notre patrimoine ancestral", est-il écrit dans le communiqué.

Hormis Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Sur les colonies dévoilées dimanche, cinq sont des avant-postes qui existent déjà depuis plusieurs années, c'est-à-dire des colonies déjà implantées en territoire palestinien, sans avoir obtenu les autorisations nécessaires des autorités israéliennes.

Ces 19 colonies se trouvent dans des zones "hautement stratégiques", ont précisé les services du ministre. Deux d'entre elles, Ganim et Kadim, dans le nord de la Cisjordanie, seront réinstallées après avoir été démantelées il y a deux décennies.

- "Expansion implacable" -

La colonisation s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite depuis 1967, et s'est nettement intensifiée sous l'exécutif actuel, en particulier depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Dans le rapport de l'ONU consulté mi-décembre par l'AFP, son secrétaire général Antonio Guterres avait "condamné l'expansion implacable de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem Est, qui continue à alimenter les tensions, empêcher l'accès des Palestiniens à leur terre et menace la viabilité d'un Etat palestinien totalement indépendant, démocratique, continu et souverain".

"Ces développements enracinent encore l'occupation israélienne illégale et viole le droit international et le droit des Palestiniens à l'autodétermination", a-t-il ajouté.

L'avancée de la colonisation s'accompagne en outre d'une augmentation "alarmante" des violences des colons, dénonce-t-il dans le document, évoquant des attaques parfois "en présence ou avec le soutien des forces de sécurité israéliennes".

Depuis le 7-octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels des combattants, mais aussi beaucoup de civils, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Les nouveaux projets de colonies dévoilés par Israël provoquent régulièrement un tollé international, Paris y voyant une "menace existentielle" pour un Etat palestinien.

Fin septembre, le président américain Donald Trump, pourtant un soutien indéfectible d'Israël, avait averti qu'il "ne lui permettrait pas d'annexer la Cisjordanie".


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
Short Url
  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Short Url
  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com