A Jeddah, les « créatures mystérieuses » d'un Saoudien amateur de pythons

Faisal Malikah porte un python réticulé dans sa maison de la station balnéaire saoudienne de la mer Rouge à Djeddah le 16 septembre 2021. L'amour de Malaikah pour les serpents non venimeux est passé d'un seul à l'âge de cinq ans à finalement en croiser des dizaines pour produire un «art vivant» dans des couleurs et des motifs uniques. (Fayez Nureldine / AFP)
Faisal Malikah porte un python réticulé dans sa maison de la station balnéaire saoudienne de la mer Rouge à Djeddah le 16 septembre 2021. L'amour de Malaikah pour les serpents non venimeux est passé d'un seul à l'âge de cinq ans à finalement en croiser des dizaines pour produire un «art vivant» dans des couleurs et des motifs uniques. (Fayez Nureldine / AFP)
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Publié le Dimanche 26 septembre 2021

A Jeddah, les « créatures mystérieuses » d'un Saoudien amateur de pythons

  • Dans le jardin de son palais à Djeddah, la grande ville de l'ouest qui borde la mer Rouge, cet homme de 35 ans a aménagé un bâtiment sur lequel est écrit: « la salle des serpents »
  • Pour le riche homme d'affaires, vivre parmi ces serpents, qui peuvent cependant être dangereux en raison de leur capacité à étrangler leurs proies, est un rêve devenu réalité

DJEDDAH, Arabie saoudite : L'histoire d'amour de Faïçal Malaikah avec les pythons a commencé lorsqu'il a eu son premier serpent à l'âge de cinq ans. Aujourd'hui, ce riche homme d'affaires saoudien les collectionne par dizaines pour obtenir des espèces croisées uniques.

« Il y a des gens qui collectionnent des pierres précieuses, des vieilles voitures ou des tableaux. Moi, c'est l'art vivant », confie à l'AFP Faïçal Malaikah, qui porte un t-shirt et une casquette.

Dans le jardin de son palais à Jeddah, la grande ville de l'ouest qui borde la mer Rouge, cet homme de 35 ans a aménagé un bâtiment sur lequel est écrit:»la salle des serpents". Au total, ce père de trois enfants dit avoir plus de 100 pythons d'Asie du Sud-Est, des espèces qui ne sont pas venimeuses.

Des chasseurs lui vendent des serpents de couleurs rares et lui se charge de les « croiser » pour, dit-il, « se livrer à des mutations génétiques (...)  aux caractéristiques uniques en leur genre », notamment s'agissant des couleurs. L'une de ses sources de fierté, qu'il montre au journaliste de l'AFP, est un serpent blanc à taches dorées et grises qui s'enroule autour de son bras.

« Seulement un serpent capturé sur 1.000 est d'une couleur rare », explique-t-il.

Alors que la peau des serpents est utilisée dans l'industrie de la mode pour fabriquer sacs, chaussures et ceintures, Faïçal Malaikah assure n'avoir aucune envie de vendre ses reptiles à de grandes marques, certaines étant critiquées par les organisations de défense des droits des animaux pour leur utilisation non éthique de peaux et autres fourrures.

« J'aime les serpents vivants, pas ceux transformés en sacs ou en chaussures », dit-il. Dans une pièce climatisée, les reptiles rampent dans de grandes boîtes en verre percées de trous.

- Rêve depuis tout petit -

Selon Faïçal Malaikah, le croisement des pythons exige du temps: il faut en général « trois ou quatre générations, environ 10 à 12 ans » pour concevoir un serpent tricolore.

Dans leur milieu naturel, les pythons chassent pour se nourrir, se cachant dans l'attente d'une proie qu'ils attaquent ensuite par constriction, une technique qui consiste à l'enrouler. Dans ce palais de Djeddah, ils se nourrissent de poulet ou de lapin servis par le maître des lieux.

Des spécialistes américains ont formé Faiçal Malaikah et son ami Ibrahim al-Charif, qui l'épaule. « Malaikah a consacré beaucoup de temps, d'efforts et d'argent à cette passion », dit ce jeune Saoudien de 32 ans.

Pour le riche homme d'affaires, vivre parmi ces serpents, qui peuvent cependant être dangereux en raison de leur capacité à étrangler leurs proies, est un rêve devenu réalité. « Depuis que je suis petit, je vais dans les bibliothèques à la recherche de livres sur les serpents et les reptiles en général », se rappelle Faïssal Malaikah.

« C'est comme si j'avais toujours vécu dans une atmosphère de classe de biologie » dit-il en souriant.

Dans l'une des boîtes, un python blanc de huit ans aux tâches dorées, mesurant six mètres et pesant 100 kilos, se déplace avec difficulté.

« Mes serpents ne ressemblent à aucun autre au monde ou sont très rares, certains valent 100.000 dollars », assure Faïçal Malaikah. Il estime les autres entre 200 et 20.000 dollars.

« Ce sont des créatures mystérieuses », dit-il. « C'est normal que les gens en aient peur. Moi je les aime, d'autant plus que ce sont mes créations ».


Tea Trunk, la nouvelle culture du thé haut de gamme signée AVANTCHA

Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
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  • Le Tea Trunk d’AVANTCHA allie design, fonctionnalité et savoir-faire pour transformer la dégustation du thé en expérience d’exception
  • Fabriqué à la main et proposé avec une sélection de thés et accessoires exclusifs, il symbolise l’élégance contemporaine du rituel du thé

DUBAÏ : Le concept de dégustation du thé prend une nouvelle dimension.

Le Tea Trunk incarne l’évolution ultime de la volonté d’AVANTCHA de créer des pièces intemporelles capables de transformer les rituels du quotidien en expériences extraordinaires.

Conçu pour les connaisseurs et les collectionneurs, le Tea Trunk allie un artisanat d’exception à une fonctionnalité sans égale, offrant une expérience unique qui redéfinit le rituel moderne du thé.

Le Tea Trunk est bien plus qu’un objet de luxe : c’est une déclaration de goût raffiné. Chaque détail – du noyau en bois massif enveloppé de cuir véritable aux fermoirs en acier inoxydable poli et aux finitions appliquées à la main – reflète l’engagement d’AVANTCHA envers l’art et la perfection.

Cette pièce exclusive est autant une œuvre de design qu’un objet utilitaire, chaque malle étant fabriquée individuellement pour garantir qu’aucune ne soit identique.

À l’ouverture, le Tea Trunk révèle une sélection soigneusement choisie des meilleurs thés et accessoires AVANTCHA. Il comprend une gamme sophistiquée d’essentiels du thé : six verres à double paroi, une théière Kata, deux théières Solo, et bien plus encore, offrant une expérience complète à ceux qui apprécient le rituel du thé. Le plateau supérieur sert de surface de préparation raffinée, avec une balance intégrée pour un dosage précis, tandis que des roulettes dissimulées facilitent son déplacement dans les résidences, les espaces événementiels et les hôtels de luxe.

« Chaque élément du Tea Trunk a été pensé pour sublimer l’expérience du thé, alliant art, fonctionnalité et raffinement », explique Marina Rabei, cofondatrice d’AVANTCHA. « Il ne s’agit pas seulement de thé, mais de créer des moments riches de sens, ancrés dans la tradition et magnifiés par le design contemporain. »

L’héritage d’AVANTCHA en matière d’artisanat et de luxe s’étend aux destinations et marques les plus prestigieuses au monde, avec des expériences de thé sur mesure pour Cartier, Gucci et Fendi, ainsi que des collaborations avec des résidences royales et des hôtels emblématiques tels que The Royal Atlantis, Emirates Palace et Four Seasons.

En savoir plus: avantcha.com/pages/tea-trunk

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


Riyadh Season 2025 lance “Beast Land”

La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
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  • Située près de Boulevard City et Boulevard World, la nouvelle attraction promet une expérience spectaculaire

RIYAD : L’Autorité générale du divertissement (GEA) a annoncé que les billets sont désormais disponibles pour Beast Land, qui ouvrira ses portes le 13 novembre, dans le cadre de la Riyadh Season 2025.

Située à proximité de Boulevard City et Boulevard World, cette nouvelle zone de divertissement propose une expérience immersive de grande ampleur, inspirée par l’univers du défi et de l’aventure.

Développée en collaboration avec le célèbre YouTubeur américain MrBeast (Jimmy Donaldson), Beast Land s’étend sur plus de 188 000 mètres carrés et combine jeux, aventures et spectacles interactifs accessibles à tous les âges.

La zone comprendra plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, parmi lesquelles la Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin, ainsi qu’un saut à l’élastique de 50 mètres. Une “Beast Arena” dédiée proposera 10 défis compétitifs réalistes mettant à l’épreuve la vitesse, la précision et les réflexes, tels que Tower Siege, Battle Bridge et Warrior Challenge.

Le site accueillera également une zone de jeux pour enfants et plus de 20 points de restauration, faisant de Beast Land “une destination complète pour l’aventure et le divertissement.”

Beast Land sera ouverte de 16 h à minuit en semaine, et jusqu’à 1 h du matin les week-ends.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Vol au Louvre: "les bijoux seront retrouvés", réaffirme Macron

Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron a assuré depuis le Mexique que les joyaux de la Couronne volés au Louvre seraient retrouvés et que la sécurité du musée serait entièrement repensée
  • Après des critiques sévères de la Cour des comptes, le Louvre lance des mesures d’urgence, dont un coordonnateur sûreté et davantage de caméras de surveillance

MEXICO: Le président français Emmanuel Macron a répété vendredi lors d'un déplacement au Mexique que les joyaux de la Couronne dérobés au Louvre seraient retrouvés et a promis que la sécurité du musée parisien serait revue.

"Nous avons commencé à interpeller une partie de la bande qui a mené ce vol. Les bijoux seront retrouvés, ils seront arrêtés, ils seront jugés", s'est engagé le chef de l'Etat auprès de la chaîne Televisa au cours d'une tournée en Amérique latine.

"De ce qui s'est passé et qui a été un choc pour tout le monde", c'est "l'occasion de sortir encore plus fort", a déclaré Emmanuel Macron.

Le 19 octobre, des malfaiteurs ont réussi à s'introduire dans le musée et dérober en quelques minutes des joyaux d'une valeur de 88 millions d'euros. Les bijoux restent introuvables et quatre suspects ont été mis en examen et écroués.

Parmi les huit pièces "d'une valeur patrimoniale inestimable", selon les autorités, se trouve le diadème de l'impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III), qui compte près de 2.000 diamants.

La Cour des comptes a vivement critiqué la gestion du musée de ces dernières années, affirmant jeudi dans un rapport que l'institution avait négligé la sécurité au profit de l'attractivité.

"La sécurité du Louvre sera totalement repensée", a assuré Emmanuel Macron vendredi, évoquant le plan de "Nouvelle Renaissance du Louvre" annoncé en janvier qui doit aboutir à une nouvelle grande porte d'accès ou encore une salle dédiée à la Joconde de Léonard de Vinci.

La Cour des comptes a revu à la hausse son coût à 1,15 milliard d'euros, contre 700 à 800 millions évoqués par l'entourage du chef de l'État. Elle a jugé le projet "pas financé" en l'état.

En attendant, la direction du musée le plus visité au monde a présenté vendredi des "mesures d'urgence" lors d'un conseil d'administration extraordinaire, parmi lesquelles la création d'un "coordonnateur sûreté" et le déploiement de caméras de surveillance supplémentaires. Leur manque aux abords du musée avait été pointé du doigt.