L’Iran a lancé des manœuvres militaires près de l’Azerbaïdjan

Une photo publiée par le site officiel de l'armée iranienne le 1er octobre 2021, montre des chars de l'armée iranienne lors d'un exercice militaire dans le nord-ouest du pays, près de la frontière azerbaïdjanaise iranienne. Les forces terrestres de l'armée iranienne ont commencé aujourd'hui à manœuvrer près de la frontière du pays avec l'Azerbaïdjan, ont rapporté les médias officiels, malgré les critiques de son voisin du nord-ouest. (Bureau de l'armée iranienne / AFP)
Une photo publiée par le site officiel de l'armée iranienne le 1er octobre 2021, montre des chars de l'armée iranienne lors d'un exercice militaire dans le nord-ouest du pays, près de la frontière azerbaïdjanaise iranienne. Les forces terrestres de l'armée iranienne ont commencé aujourd'hui à manœuvrer près de la frontière du pays avec l'Azerbaïdjan, ont rapporté les médias officiels, malgré les critiques de son voisin du nord-ouest. (Bureau de l'armée iranienne / AFP)
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Publié le Vendredi 01 octobre 2021

L’Iran a lancé des manœuvres militaires près de l’Azerbaïdjan

  • Des images diffusées par la télévision publique montrent plusieurs chars, obusiers et hélicoptères frappant des cibles au sol
  • Lundi, lors d'un entretien avec l'agence de presse turque Anatolie, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, s'était étonné de manœuvres militaires iraniennes

TÉHÉRAN, Iran : Les forces terrestres de l'armée iranienne ont entamé vendredi des manœuvres militaires dans le nord-ouest du pays, près de la frontière avec l'Azerbaïdjan, malgré les critiques de Bakou, ont annoncé les médias officiels.

Des images diffusées par la télévision publique montrent plusieurs chars, obusiers et hélicoptères frappant des cibles au sol.

"Nous respectons (le principe de) bonnes relations de voisinage mais nous ne tolérons pas la présence d'éléments du régime sioniste et de terroristes de l'État islamique (EI) dans la région", a déclaré à la télévision d'État le commandant des forces terrestres de l’armée, le général de brigade Kioumars Heydari.

Le haut gradé faisait référence aux bonnes relations entre l'Azerbaïdjan et Israël, ennemi juré de la République islamique.

Lundi, lors d'un entretien avec l'agence de presse turque Anatolie, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, s'était étonné de manœuvres militaires iraniennes.

"Chaque pays peut effectuer n'importe quel exercice militaire sur son propre territoire. C'est son droit souverain", a déclaré M. Aliev. "Mais pourquoi maintenant, et pourquoi à notre frontière?", s'était-il interrogé.

L'Iran et l'Azerbaïdjan partagent une frontière de près de 700 km et entretiennent de bonnes relations.

Réagissant aux propos de M. Aliev, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, avait affirmé mardi que l'Iran prendrait "toutes les mesures qu'il jugerait nécessaires pour sa sécurité nationale".

L'Azerbaïdjan, qu'une guerre de six semaines a opposé à l'Arménie en septembre 2020, s'est armé sans compter ces dernières années, notamment auprès de l'État hébreu.

Après l'annonce d'un accord de cessez-le-feu entre Erevan et Bakou, Téhéran avait exigé en novembre 2020 le retrait de cette zone de "tous les combattants étrangers", notamment les jihadistes sunnites. 

Environ 10 millions de personnes de langue azérie vivent en Iran.


Israël: Les Etats-Unis «profondément préoccupés», appellent au compromis

La pelouse nord de la Maison Blanche à Washington (Photo, AFP).
La pelouse nord de la Maison Blanche à Washington (Photo, AFP).
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  • «Nous sommes profondément préoccupés par les événements survenus aujourd'hui en Israël»
  • Le gouvernement vise avec cette réforme à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats

WASHINGTON: Les Etats-Unis se sont déclarés dimanche "profondément préoccupés" par la situation en Israël, où le ministre de la Défense a été limogé après avoir demandé une pause dans le projet de réforme de la justice, et ont appelé au "compromis" entre les parties.

"Nous sommes profondément préoccupés par les événements survenus aujourd'hui en Israël, qui soulignent une fois de plus la nécessité urgente d'un compromis", a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Adrienne Watson dans un communiqué.

"Les valeurs démocratiques ont toujours été, et doivent rester, une caractéristique des relations entre les États-Unis et Israël", a-t-elle souligné.

"Les sociétés démocratiques sont renforcées par des contrôles et des contrepoids, et les changements fondamentaux pour un système démocratique devraient être menés avec la base de soutien populaire la plus large possible", a poursuivi Mme Watson.

"Nous continuons à demander instamment aux dirigeants israéliens de trouver un compromis dans les plus brefs délais. Nous pensons que c'est la meilleure voie à suivre pour Israël et tous ses citoyens", a-t-elle ajouté.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a limogé dimanche son ministre de la Défense, Yoav Gallant, qui avait appelé la veille à une pause d'un mois dans le processus de réforme judiciaire controversée voulue par le gouvernement. Des milliers de manifestants sont aussitôt descendus dans les rues à Tel-Aviv.

Le gouvernement, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, vise avec cette réforme à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats. Selon ses détracteurs, le projet met en péril le caractère démocratique de l'État d'Israël.


RDC: 17 otages exécutés par une milice communautaire dans le nord-est

Un soldat des Forces armées de la République démocratique du Congo près de Djugu (Photo, AFP).
Un soldat des Forces armées de la République démocratique du Congo près de Djugu (Photo, AFP).
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  • Plus d'une trentaine de personnes, dont de nombreuses femmes et des enfants, ont été massacrées le 18 mars dans plusieurs villages
  • La Codeco est une milice de plusieurs milliers d'hommes qui affirme protéger la tribu Lendu face à une tribu rivale

BUNIA: Dix-sept personnes prises en otage la veille dans le nord-est de la République démocratique du Congo ont été exécutées dimanche par la milice communautaire Codeco (Coopérative pour le développement du Congo), a-t-on appris de sources locales.

Samedi, au moins "dix-sept personnes avaient été prises en otage par les miliciens de Codeco entre les villages Bambu et Kobu", dans le territoire de Djugu, à environ 45 km au nord de Bunia (province de l'Ituri), a déclaré à l'AFP Banguneni Gbalande, chef de la communauté Akongo-Nyali où les faits se sont déroulés.

Ces personnes se trouvaient dans deux véhicules allant de Bunia, capitale provinciale, vers la cité minière de Mongbwalu lorsque leur convoi est tombé dans une embuscade, a-t-il expliqué.

Dimanche, ces otages ont été "exécutés au village Pechi, bastion de Codeco", a-t-il affirmé, indiquant avoir été "alerté par les familles de quelques victimes de Mongbwalu".

Les "otages sont morts, ils ont été exécutés par des miliciens Codeco", a confirmé à l'AFP Toko Kagbanese, un autre chef traditionnel local.

Un habitant de Bambu a raconté à l'AFP que la prise d'otage avait eu lieu après la mort de trois miliciens Codeco tombés dans une embuscade d'une milice rivale dans cette localité. Une femme enceinte se trouvait parmi les otages, a indiqué cette source qui n'a pas souhaité être identifiée pour des raisons de sécurité.

Depuis fin 2022, les morts se comptent par dizaines presque chaque semaine en Ituri, une province riche en or.

Plus d'une trentaine de personnes, dont de nombreuses femmes et des enfants, ont été massacrées le 18 mars dans plusieurs villages. Les miliciens Codeco ont été accusés de cette tuerie.

La Codeco est une milice de plusieurs milliers d'hommes qui affirme protéger la tribu Lendu face à une tribu rivale, les Hema, défendus par une autre milice, les "Zaïre".

Après une décennie d'accalmie, le conflit meurtrier en Ituri entre Hema et Lendu a repris fin 2017, provoquant la fuite de plus d'un million et demi de personnes et la mort de milliers de civils. Le précédent conflit entre milices communautaires avait fait des milliers de morts entre 1999 et 2003, jusqu'à l'intervention d'une force européenne, l'opération Artémis, sous commandement français.


La Corée du Nord tire un missile balistique, selon Séoul

Cette photo prise le 23 mars 2023 et publiée par l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA) officielle de la Corée du Nord le 24 mars 2023 montre le système d'arme d'attaque stratégique nucléaire sous-marin "Haeil" tirant dans l'eau au large des côtes du comté de Riwon au sud du Hamgyong Province (Photo, AFP).
Cette photo prise le 23 mars 2023 et publiée par l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA) officielle de la Corée du Nord le 24 mars 2023 montre le système d'arme d'attaque stratégique nucléaire sous-marin "Haeil" tirant dans l'eau au large des côtes du comté de Riwon au sud du Hamgyong Province (Photo, AFP).
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un inspectant l'exercice sous-marin du système d'arme nucléaire d'attaque stratégique dans la province du Hamgyong du Sud (Photo, AFP).
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un inspectant l'exercice sous-marin du système d'arme nucléaire d'attaque stratégique dans la province du Hamgyong du Sud (Photo, AFP).
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  • «La Corée du Nord a tiré un missile balistique non identifié en direction de la mer de l'Est»
  • Ce lancement intervient quelques jours après que Séoul et Washington ont achevé leurs plus grands exercices militaires conjoints

SÉOUL: La Corée du Nord a tiré au moins un missile balistique lundi, a annoncé l'armée sud-coréenne, le dernier en date d'une série de tests d'armes ces dernières semaines.

"La Corée du Nord a tiré un missile balistique non identifié en direction de la mer de l'Est", a indiqué l'état-major interarmées sud-coréen, en employant le nom coréen de la mer du Japon.

Ce lancement intervient quelques jours après que Séoul et Washington ont achevé jeudi leurs plus grands exercices militaires conjoints depuis cinq ans.

Pyongyang considère ces manœuvres comme des répétitions en vue d'une invasion. Elle a affirmé vendredi que les récents exercices, baptisés "Freedom Shield", constituaient un entraînement en vue d'une "occupation" de la Corée du Nord.

L'armée nord-coréenne a réagi en procédant à ses propres manœuvres militaires, notamment en testant ce qu'elle a présenté comme un nouveau "drone d'attaque nucléaire sous-marin", et en procédant au lancement de son deuxième missile balistique intercontinental (ICBM) de l'année.

Après une année record d'essais d'armes et de menaces nucléaires croissantes de la part de Pyongyang en 2022, Séoul et Washington ont renforcé leur coopération en matière de sécurité.

L'année dernière, la Corée du Nord s'est déclarée puissance nucléaire "irréversible" et le dirigeant Kim Jong Un a récemment appelé à une augmentation "exponentielle" de la production d'armes, y compris d'armes nucléaires tactiques.