Les EAU, le Bahreïn et les avantages économiques de la normalisation avec Israël

Une photo prise le 31 août 2020 montre un émirati, portant un masque avec les drapeaux des États-Unis, d'Israël et des Émirats arabes unis, lors de l'arrivée du premier vol commercial d'Israël, transportant une délégation américano-israélienne aux Émirats arabes unis suite à un accord de normalisation, à l'aéroport d'Abu Dhabi (Photo, AFP).
Une photo prise le 31 août 2020 montre un émirati, portant un masque avec les drapeaux des États-Unis, d'Israël et des Émirats arabes unis, lors de l'arrivée du premier vol commercial d'Israël, transportant une délégation américano-israélienne aux Émirats arabes unis suite à un accord de normalisation, à l'aéroport d'Abu Dhabi (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 15 septembre 2020

Les EAU, le Bahreïn et les avantages économiques de la normalisation avec Israël

  • Des avantages commerciaux devraient découler de la normalisation des Émirats arabes unis et le Bahreïn avec Israël 
  • L'industrie financière parmi les premières à explorer le potentiel mutuel entre les pays du golfe et Israël

DUBAI: La nature pragmatique de la relation commerciale entre les EAU et la communauté d'affaires juive est bien illustrée par un morceau de folklore local de Dubaï.
L’histoire raconte qu’au début des années 2000, lorsque le Centre financier international de Dubaï (DIFC) était en construction, les dirigeants de l’émirat voulaient attirer les meilleurs cerveaux de la finance internationale vers le nouveau centre d’affaires. Ils ont choisi l'un des noms les plus connus de Wall Street, une institution illustre mais avec un héritage juif important.
La banque envisageait une proposition attrayante pour être un locataire clé dans le DIFC, jusqu'à ce que la question se pose de la capacité des financiers à pratiquer leur conviction s'ils déménageaient aux Émirats Arabes Unis. Un compromis a alors été atteint dans les discussions au plus haut niveau: si les banquiers étaient discrets, Dubaï ne voyait aucun problème à leur permettre d'utiliser une villa privée comme lieu de culte.

Un haut responsable émirati se tient près d'un avion-avion d'El Al, qui a transporté une délégation américano-israélienne aux Émirats arabes unis à la suite d'un accord de normalisation, à son arrivée à l'aéroport d'Abu Dhabi lors du tout premier vol commercial d'Israël vers les Émirats arabes unis, le 31 août 2020 (Photo, AFP).

C’est ainsi qu’est née la synagogue de Jumeirah, une villa du quartier résidentiel huppé de Dubaï qui a été utilisée pendant des années par les fidèles, mais dont l’existence n’a été dévoilée que l’année dernière.
La banque est toujours un pilier du DIFC devenu son siège régional à travers lequel elle exerce ses activités dans tous les pays du Golfe.
Cette histoire, qui fait partie de la mythologie urbaine de Dubaï, est une parfaite représentation du type d’avantages commerciaux mutuels auxquels l’on peut s’attendre de l’entente cordiale entre les Émirats arabes unis et Israël.
Des avantages commerciaux similaires devraient découler de la décision de Bahreïn de normaliser également ses relations avec Israël. Les hommes d’affaires émiratis et bahreïnis ont déjà commencé à explorer le potentiel des « profits de la paix » avec Israël. Leurs homologues israéliens n’ont pas non plus tardé à voir ce potentiel.

Le président Donald Trump, accompagné du vice-président américain Mike Pence (à gauche) et du conseiller Jared Kushner, annonçant que le Bahreïn établira des relations diplomatiques avec Israël, à la Maison Blanche à Washington, DC, le 11 septembre 2020 (Photo, AFP).

Sabah Al-Binali, un entrepreneur émirati et un expert financier, a déclaré à Arab News que « le nouveau partenariat est une affaire convaincante et irrésistible ». Les EAU, a-t-il affirmé,  « ont un capital financier supérieur à ce qui peut être utilisé efficacement dans le pays (…), Israël a pour sa part les avantages du capital humain et de l'ingéniosité du monde entier. C'est une harmonie parfaite. »
Sans surprise, le secteur financier a été l'un des premiers à explorer le potentiel mutuel entre les pays du golfe et Israël.
Le secteur bancaire
Deux des plus grandes banques israéliennes - Leumi et Hapoalim - ont organisé le voyage de leurs dirigeants aux Émirats arabes unis peu après l'annonce de l'entente pour des discussions avec Emirates NBD et First Abu Dhabi Bank, les deux plus grandes banques du pays.
 « L’éventail des accords est énorme », a déclaré l'un des dirigeants israéliens, même si aucun n'a encore été annoncé.
Outre les relations financières et bancaires directes, les investisseurs israéliens pensent profiter pleinement des valorisations historiquement basses de l'immobilier aux EAU, à la fois résidentiel et commercial, et éventuellement de s'impliquer sur le marché hypothécaire du Golfe.
De la même façon, les responsables du DIFC et du marché mondial d'Abou Dhabi, les deux grands centres financiers des Émirats arabes unis, anticipent avec impatience un afflux de sociétés professionnelles qui soutiennent les deux secteurs, bancaire et financier dans ces développements de grande valeur.

Une image fournie par l'Agence de presse des Émirats arabes unis (WAM) le 1er septembre 2020 montre des responsables israéliens et émiratis signant un protocole dans le secteur bancaire et financier à Abu Dhabi.

Les cabinets d'avocats ont été aussi rapides dans leurs réactions. Paul Jaffa, un cadre basé au Royaume-Uni qui dirige une entreprise de communication, Myddleton Communications - actif à la fois en Israël et aux Émirats arabes unis - voit un grand potentiel pour les cabinets d'avocats agissant pour des clients qui souhaitent pénétrer un nouveau marché non exploré.
« Nous avons déjà reçu de nombreuses demandes de clients dans plusieurs secteurs, qui ont tous besoin d'un soutien juridique dans leurs nouvelles entreprises dans un environnement inconnu », a-t-il déclaré à Arab News.
A partir de Tel Aviv, un autre avocat devenu entrepreneur a fait écho à l'enthousiasme généralisé en Israël pour les nouvelles opportunités dans un pays où la politique rendait auparavant les affaires très difficiles.
Noa Mayer a déclaré: « La première question que mes clients me posent est: « Quand allons-nous voyager là-bas? » De nombreuses entreprises israéliennes dans plusieurs secteurs sont enthousiastes et espèrent que cette nouvelle conjoncture sera bénéfique pour nous tous. »
Ce n'est pas uniquement dans le secteur financier, mais dans le monde physique du commerce ainsi que dans le secteur immobilier que les gens voient le potentiel.
L’or, centre d’intérêt
L'un des plus intéressants et des plus séduisants est celui des pierres précieuses et des produits rares tels que l'or, dans lequel les juifs ont traditionnellement été les premiers dans le monde.
Le Dubai Multi-Commodities Centre (DMMC), qui abrite la Dubai Diamond Exchange et la Dubai Gold and Commodities Exchange, prévoit de s'appuyer sur les relations existantes avec les commerçants israéliens et juifs.
Une personnalité familière avec les plans du DMMC a déclaré qu'il était sur le point d'annoncer un gros accord qui « normalisera » ses propres contacts avec les hommes d'affaires israéliens, qui, auparavant devaient emprunter une route aérienne circulaire sous un passeport non israélien pour participer aux nombreux événements sur les diamants et l’or que le DMMC organisait.

Les drapeaux émirati, israélien et américain flottent à l'aéroport d'Abu Dhabi à l'arrivée du tout premier vol commercial d'Israël vers les Émirats arabes unis, le 31 août 2020 (Photo, AFP).

« Cela va être très important pour nous. Nous pouvons enfin faire des affaires normales avec nos partenaires juifs », a déclaré un dirigeant.
En termes d'opportunités sectorielles, le potentiel du commerce israélo - Golfe semble presque interminable. L'énergie, qui reste de loin le plus important produit du Golfe, est un domaine également très visible.
« Il y a du pétrole brut et du gaz en abondance ici, tandis qu’Israël a une industrie du gaz en croissance. Notre expertise pourrait aller très loin », a déclaré Al-Binali.
Start-ups et technologie
Quant à la technologie, elle représente un grand domaine de coopération, comme l'a souligné Mayer: «Israël est connu comme la ‘nation des startups’, et des amis m'ont dit que Dubaï était une « ville intelligente ». Je vois de grandes opportunités pour un intérêt mutuel dans la coopération dans les startups technologiques, en fait pour toute entreprise à la pointe de la technologie – les secteurs des sciences de la vie, de la santé numérique ainsi que le secteur biomédical.
Laissant de côté le secteur de la défense coûteux mais politiquement problématique, où les ventes d'armes pourraient sonner l'alarme dans certaines régions du monde, il existe de nombreuses possibilités de coopération dans les industries cybers et numériques, dans lesquelles Israël et le Golfe ont déjà un expertise inestimable.
L'agriculture avancée regorge également de capacités. L'idée d'Israël en tant que pays qui « a fait fleurir le désert » doit beaucoup aux légendes de la fondation de l'État, mais Israël et le monde arabe ont développé des techniques scientifiques avancées pour tirer le meilleur parti de l'agriculture des terres inhospitalières, ainsi plus de coopération et d’échange d'idées n'apporterait certainement que des avantages dans ce domaine.
« Chacun peut apprendre de l’autre », a déclaré Mayer, soulignant également le tourisme en tant qu'entreprise commerciale et en tant que moyen d'échange culturel.

Le conseiller présidentiel américain Jared Kushner et le conseiller américain à la sécurité nationale Robert O'Brien se préparent pour une photo avec des responsables militaires émiratis après avoir signé l’accord à la base d'Al-Dhafra, à environ 32 kilomètres au sud d'Abu Dhabi, le 1er septembre. 2020.

Le rapprochement Israël-Golfe semble avoir des avantages commerciaux à tous les égards, notamment dans le domaine du commerce.
« L’Institut pour le changement global » mis en place par l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair qui a joué un rôle dans la réalisation de l'accord historique Émirats arabes unis-Israël, a estimé en 2018 que l'assouplissement des accords commerciaux avec les États arabes du Golfe pourrait générer jusqu'à 25 milliards de dollars supplémentaires en biens et en services.
Un ministre israélien a déclaré qu'entre son pays et les EAU, cela pourrait atteindre 4 milliards de dollars, y compris dans le domaine du commerce de défense.
Bader Rock, l'analyste de l'Institut Tony Blair de Tel Aviv qui a aidé à rédiger le rapport de 2018, a déclaré qu'il était difficile de donner une valeur finale aux aspects commerciaux de l'entente tant que les détails de la nouvelle relation ne sont pas finalisés, comme la possibilité d’un accord de libre-échange complet entre les deux pays.
« Israël a déjà fait des échanges commerciaux avec ses voisins arabes. Nos supermarchés regorgent de produits provenant des Émirats arabes unis, de Bahreïn et même d'Arabie saoudite. N'oubliez pas que 20% de la population d'Israël est arabe et que ces produits sont à leur goût », a affirmé Rock à Arab News. « Mais jusqu'à présent, ces marchandises devaient passer par la Jordanie, l'Égypte ou les territoires palestiniens. Le commerce sera désormais libre, et la plupart des gens y sont très favorables. Des pays comme les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l'Arabie saoudite n'ont jamais été considérés par Israël comme des ennemis commerciaux. »
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


 


CMA CGM annonce la reprise de la compagnie aérienne cargo en faillite Air Belgium

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
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  • Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium
  • L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable

PARIS: Le transporteur maritime français CMA CGM a annoncé mercredi qu'il reprenait la compagnie aérienne belge Air Belgium qui était placée en liquidation en raison d'un passif important accumulé pendant la pandémie de Covid, en promettant de sauvegarder 124 emplois sur 401.

Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium. Il totalisera dès lors neuf appareils effectuant plusieurs liaisons depuis la France, la Belgique et les Etats-Unis. Sa flotte doit doubler d'ici 2027.

L'ajout des quatre appareils d'Air Belgium - deux Airbus A330F et deux Boeing B747F - "permet de renforcer immédiatement nos capacités aériennes tout en répondant aux défis logistiques actuels", s'est réjoui le vice-président exécutif de la division aérienne de CMA CGM, Damien Mazaudier.

L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable.

Les liens entre Air Belgium et CMA CGM sont anciens puisque la compagnie belge était chargée de l'exploitation de quatre Airbus A330F appartenant à CMA CGM Air Cargo basés à Liège, avant que la compagnie n'obtienne son certificat de transporteur aérien français et ne rapatrie ses appareils à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. Deux d'entre eux effectuent une liaison régulière entre Bruxelles et la Chine, tandis que les deux autres sont exploités pour le compte de tiers, a indiqué Damien Mazaudier.

Parallèlement, le groupe marseillais a annoncé son intention de renforcer sa flotte basée à Chicago, où stationnent déjà deux Boeing B777F, "auxquels viendront s'ajouter trois autres appareils" du même modèle.

Ce hub permet d'effectuer des liaisons entre les Etats-Unis, la Chine et l'Asie du Sud-Est. CMA CGM n'a pas souhaité commenter l'impact de la guerre commerciale en cours entre Pékin et Washington sur cette activité.

"Ces avions renforceront la présence du groupe sur les routes transpacifiques et soutiendront l'expansion de ses activités cargo sur le marché américain", a expliqué CMA CGM.

En Europe, CMA CGM Air Cargo dispose déjà de liaisons régulières depuis Paris vers Hong Kong, Shanghai et Zhengzhou.


L’autorité portuaire saoudienne renforce l’attractivité de Dammam avec une zone logistique ambitieuse

La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
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  • L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam
  • Le projet renfore l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique

RIYAD : L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam, renforçant ainsi l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique.

Le projet, lancé en partenariat avec Alissa International Motors - une filiale du groupe Abdullatif Alissa Holding - couvrira 382 000 mètres carrés. La nouvelle installation servira de plaque tournante pour l'importation et la réexportation de véhicules et de pièces détachées, a indiqué l'autorité dans un communiqué.

Cette initiative s'aligne sur les objectifs de la stratégie nationale de l'Arabie saoudite en matière de transport et de logistique, qui vise à améliorer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et à attirer les investissements étrangers et nationaux. La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de RS visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume sous la supervision de l'autorité.

La nouvelle installation comprendra un entrepôt de 7 000 mètres carrés consacré au stockage des pièces détachées et conçu pour accueillir plus de 13 000 véhicules.

"Ce développement renforcera l'avantage concurrentiel du port et sa position en tant que centre logistique régional en fournissant des services logistiques de haute qualité", selon Mawani.

L'autorité a également souligné que le projet contribuerait à la diversification de l'économie et renforcerait la participation du secteur privé à la croissance du Royaume.

Le port Roi Abdulaziz, qui constitue déjà un lien vital entre l'Arabie saoudite et les marchés internationaux, offre des infrastructures et des capacités logistiques de pointe, ce qui en fait une destination attrayante pour les entreprises de commerce international.

Par ailleurs, Mawani a signé un autre contrat avec Sultan Logistics pour l'établissement d'une zone logistique supplémentaire dans le port du roi Abdulaziz, d'une valeur de 200 millions de RS. D'une superficie de 197 000 mètres carrés, l'installation comprendra 35 000 mètres carrés d'espace d'entreposage, des bureaux administratifs, des parcs de stockage pour les conteneurs secs et réfrigérés, ainsi qu'une zone de réexportation dédiée.

"Ces installations amélioreront la qualité des services logistiques offerts dans le port et soutiendront le commerce grâce à une efficacité opérationnelle accrue", a ajouté Mawani.

La création de ces nouvelles zones devrait considérablement renforcer la capacité opérationnelle et la compétitivité du port Roi Abdulaziz.

En 2024, l'Arabie saoudite a lancé, développé et inauguré huit zones et centres logistiques, soutenus par environ 2,9 milliards de RS d'investissements du secteur privé. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie plus large visant à consolider la position du Royaume en tant que puissance logistique mondiale de premier plan.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Moody’s et Fitch attribuent des notes de qualité à AviLease, société du PIF

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
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  • Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance
  •  Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030

RIYAD: La société saoudienne AviLease a reçu des notations de crédit de premier ordre de la part des agences Moody’s et Fitch Ratings, alors qu’elle poursuit l’expansion de son portefeuille et renforce son rôle stratégique dans le secteur aéronautique du Royaume.

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable.

Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie avec une forte combinaison de crédit, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance.

Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030.

«Les notations ouvrent la voie à une flexibilité financière encore plus grande, car nous pourrons accéder aux marchés des capitaux de la dette non garantie», a déclaré Edward O'Byrne, PDG d'AviLease, dans un communiqué de presse.

Il poursuit: «L'obtention d'une notation de qualité en moins de trois ans depuis notre création est un exploit remarquable, et nous pensons qu'elle positionne AviLease dans un groupe restreint de bailleurs de l'industrie en un temps record.»

Les notations reconnaissent également le rôle stratégique d'AviLease dans le soutien des initiatives du secteur de l'aviation du PIF dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

«Ces notations permettront à AviLease d'accéder aux marchés de capitaux mondiaux pour financer ses stratégies commerciales, en se positionnant à l'avant-garde de l'industrie du leasing d'avions, en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de l'aviation et la Vision 2030 de l'Arabie saoudite», a déclaré Fahad al-Saif, président d'AviLease.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com