Premier vol officiel d'EgyptAir à l'aéroport de Tel-Aviv

Un Airbus 320 qui arbore le logo de la compagnie EgyptAir est photographié sur le tarmac de l'aéroport international Ben Gurion à Lod, en Israël, le dimanche 3 octobre 2021. (AP)
Un Airbus 320 qui arbore le logo de la compagnie EgyptAir est photographié sur le tarmac de l'aéroport international Ben Gurion à Lod, en Israël, le dimanche 3 octobre 2021. (AP)
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Publié le Lundi 04 octobre 2021

Premier vol officiel d'EgyptAir à l'aéroport de Tel-Aviv

  • La compagnie aérienne égyptienne a effectué son premier vol direct à destination d'Israël depuis la signature par les deux pays, en 1979, d’un traité de paix historique
  • Le transporteur égyptien effectuera dorénavant trois vols par semaine entre Le Caire et Tel-Aviv en affichant le logo d'EgyptAir

JÉRUSALEM: Dimanche dernier, la compagnie aérienne égyptienne a effectué son premier vol direct à destination d'Israël depuis la signature par les deux pays, en 1979, d’un traité de paix historique. En effet, un avion de la compagnie aérienne EgyptAir a atterri à l'aéroport Ben Gurion, à Lod, près de Tel-Aviv.

Cela fait des dizaines d'années qu'Air Sinai, la filiale de la compagnie aérienne, assure des vols vers Israël sans arborer le logo de la compagnie de peur que cela ne suscite des réactions négatives.

Le transporteur égyptien effectuera dorénavant trois vols par semaine entre Le Caire et Tel-Aviv en affichant le logo d'EgyptAir.

Dans un Tweet, l'ambassade d'Israël au Caire a fait savoir que ces vols directs étaient «un signe positif et significatif de la consolidation des liens bilatéraux entre les deux pays, notamment au niveau des relations économiques».

La semaine dernière, la compagnie bahreïnie Gulf Air a effectué son premier vol direct à destination d'Israël. Cette action est de nature à cimenter davantage les liens commerciaux entre Israël et quatre pays arabes après la signature des accords d'Abraham, en 2020.

Par ailleurs, le vol de dimanche dernier intervient après la première visite en Égypte d'un dirigeant israélien depuis dix ans, effectuée par le Premier ministre israélien, Naftali Bennett.

M. Bennett a rencontré le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, à Charm el-Cheikh, ville balnéaire située dans le Sinaï, ce qui témoigne du rapprochement entre les deux pays.

Au mois d’août dernier, Israël a à nouveau permis à ses ressortissants de se rendre dans la péninsule égyptienne du Sinaï. Cette décision a été interprétée comme un geste en direction de son partenaire stratégique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.

 


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.