Le «véritable loup de Wall Street» raconte son histoire à la Foire internationale du livre de Riyad

Jordan Belfort a visité l’Arabie saoudite pour raconter son histoire et partager ses expériences dans le monde de l’entrepreneuriat à la Foire internationale du livre de Riyad. (Photo, fournie)
Jordan Belfort a visité l’Arabie saoudite pour raconter son histoire et partager ses expériences dans le monde de l’entrepreneuriat à la Foire internationale du livre de Riyad. (Photo, fournie)
Jordan Belfort a visité l’Arabie saoudite pour raconter son histoire et partager ses expériences dans le monde de l’entrepreneuriat à la Foire internationale du livre de Riyad. (Photo, fournie)
Jordan Belfort a visité l’Arabie saoudite pour raconter son histoire et partager ses expériences dans le monde de l’entrepreneuriat à la Foire internationale du livre de Riyad. (Photo, fournie)
Jordan Belfort a visité l’Arabie saoudite pour raconter son histoire et partager ses expériences dans le monde de l’entrepreneuriat à la Foire internationale du livre de Riyad. (Photo, fournie)
Jordan Belfort a visité l’Arabie saoudite pour raconter son histoire et partager ses expériences dans le monde de l’entrepreneuriat à la Foire internationale du livre de Riyad. (Photo, fournie)
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Publié le Lundi 04 octobre 2021

Le «véritable loup de Wall Street» raconte son histoire à la Foire internationale du livre de Riyad

Jordan Belfort a visité l’Arabie saoudite pour raconter son histoire et partager ses expériences dans le monde de l’entrepreneuriat à la Foire internationale du livre de Riyad. (Photo, fournie)
Jordan Belfort a visité l’Arabie saoudite pour raconter son histoire et partager ses expériences dans le monde de l’entrepreneuriat à la Foire internationale du livre de Riyad. (Photo, fournie)
Jordan Belfort a visité l’Arabie saoudite pour raconter son histoire et partager ses expériences dans le monde de l’entrepreneuriat à la Foire internationale du livre de Riyad. (Photo, fournie)
  • M. Belfort raconte au public comment il a tout perdu à cause de sa cupidité avant de remonter la pente et de devenir l’un des conférenciers les plus inspirants à l’échelle internationale
  • Après avoir partagé son histoire et ses expériences, il s’est attardé sur les compétences dont devrait se doter chaque grand entrepreneur pour démarrer et gérer une entreprise prospère

RIYAD: Mieux connu sous le nom de «véritable loup de Wall Street», le conférencier et homme d’affaires de renommée mondiale, Jordan Belfort, s’est rendu en Arabie saoudite pour raconter son histoire et partager ses expériences dans le monde de l’entrepreneuriat à la Foire internationale du livre de Riyad.  

Connu comme l’un des plus jeunes courtiers en bourse de Wall Street, il a un jour coulé son yacht de cinquante mètres et dépensé 700 000 dollars (soit plus de 600 000 euros) pour une chambre d’hôtel. Jordan Belfort partage son histoire dans le monde de la finance. Il raconte au public comment il a tout perdu à cause de sa cupidité avant de remonter la pente et de devenir l’un des conférenciers les plus inspirants à l’échelle internationale. 

Lors d’une conférence tenue samedi soir, M. Belfort a évoqué ses débuts modestes et comment il savait, depuis son plus jeune âge, qu’il était destiné à l’entrepreneuriat. 

Il a décrit son enfance à New York et il a parlé de sa première entreprise avant de se lancer dans des projets plus lucratifs. Il a gagné 100 000 dollars (86 000 euros) en vendant de la crème glacée un été sur la plage, alors qu’il n’était qu’un simple adolescent. 

Jordan Belfort a également raconté la célèbre histoire du film Le Loup de Wall Street

À la Foire du livre, il a fait part des obstacles qu’il a dû surmonter pour partager son histoire avec le public, non seulement dans le processus de rédaction du livre, mais aussi lors de l’adaptation de l’œuvre au cinéma en 2013. Il s’agit du film Le Loup de Wall Street qui met en vedette Leonardo DiCaprio. 

Au cours de la discussion qui a duré deux heures, M. Belfort a déclaré: «Vous ne pouvez pas dire que vous voulez être comme moi. Vous devez apprendre de mes erreurs et tirer profit de mes principaux atouts. Certes, il y a eu des choses formidables mais il y a également eu de mauvaises situations.» 

Après avoir partagé son histoire et ses expériences, l’ancien courtier s’est attardé sur les compétences dont devrait se doter chaque grand entrepreneur pour démarrer et gérer une entreprise prospère. 

Il affirme qu’un bon entrepreneur doit d’abord être un vendeur extraordinaire, avant de se lancer dans le marketing. 

À la fin de la conférence, il a répondu aux questions de l’auditoire et il a donné quelques conseils sur la réussite et le monde des affaires. 

«Le marketing et les ventes sont absolument indispensables pour le succès de l’entreprise», confie-t-il. 

Lors de la signature de son livre le lendemain soir, M. Belfort a fait part à Arab News de son avis sur le Royaume. 

«Ici, en Arabie saoudite, le gouvernement fournit un excellent travail pour répondre aux besoins culturels et financiers de la population. C’est vraiment un pays exceptionnel. J’espère que les citoyens se rendent compte à quel point ils ont de la chance d’avoir un gouvernement qui n’est pas corrompu comme ailleurs dans le monde. Dans certaines régions, la richesse est source de très grande corruption», souligne-t-il. 

«Je pense que chaque pays a sa propre singularité. En Arabie saoudite, j’ai remarqué que les gens sont d’une très grande bienveillance. Ils sont vraiment très accueillants et aimables. Je pense que le gouvernement fait un travail remarquable en prenant soin de son peuple, ce qui est très rare dans le monde», ajoute Jordan Belfort. 

M. Belfort a également évoqué son expérience en Arabie saoudite lors de l’entretien accordé à Arab News. «J’adore manger avec les mains. Ma femme n’aurait aucune raison de crier après moi ici. À la maison, j’aime manger avec les mains mais elle se met en colère contre moi. Ici, c’est comme si les plats avaient meilleur goût.»  

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Engie confirme ses perspectives 2025 malgré un contexte "incertain et mouvant"

Cette photographie montre le parc éolien offshore de Yeu-Noirmoutier au large de l'Ile-d'Yeu, dans l'ouest de la France, le 23 juin 2025. (AFP)
Cette photographie montre le parc éolien offshore de Yeu-Noirmoutier au large de l'Ile-d'Yeu, dans l'ouest de la France, le 23 juin 2025. (AFP)
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  • Engie a confirmé vendredi ses perspectives pour 2025 malgré un contexte "incertain" et une baisse des prix qui a pesé sur ses résultats au premier semestre
  • L'énergéticien se dit confiant sur la suite et maintient ses prévisions pour 2025

PARIS: Engie a confirmé vendredi ses perspectives pour 2025 malgré un contexte "incertain" et une baisse des prix qui a pesé sur ses résultats au premier semestre, et se dit désormais plus confiant pour ses projets renouvelables aux Etats-Unis après une période d'incertitude.

Son résultat net récurrent a reculé de 19% à 3,1 milliards d’euros au cours des six premiers mois de l'année. Le résultat opérationnel (Ebit) hors nucléaire est ressorti à 5,1 milliards d'euros, en baisse de 9,4% en raison d'une base de comparaison élevée par rapport au premier semestre 2024 et "dans un contexte de baisse des prix".

Mais l'énergéticien se dit confiant sur la suite et maintient ses prévisions pour 2025.

"Nous abordons les prochains mois avec confiance et nous confirmons notre +guidance+ annuelle", a commenté Catherine MacGregor, sa directrice générale, citée dans le communiqué de résultats.

Elle a néanmoins insisté sur le contexte économique et géopolitique "assez incertain et mouvant", lors d'une conférence téléphonique.

A la Bourse de Paris, Engie cédait 2,45% à 10H53 (8H53 GMT) à 19,15 euros vendredi, après avoir lâché 5% à l'ouverture.

Interrogée sur les Etats-Unis, Catherine MacGregor s'est montrée plus confiante après une période d'incertitude qui a suivi l'entrée en fonction du gouvernement Trump.

"Avec la promulgation du +Big beautifull bill+ (la loi budgétaire de Donald Trump, ndlr) et une première clarification du cadre réglementaire et fiscal qui était attendue, nous nous apprêtons à lancer trois projets pour plus de 1,1 GW de capacité totale, éolien, solaire et batteries qui vont conforter notre croissance jusqu'en 2028", a-t-elle déclaré.

Engie a pour l'heure "juste en dessous de 9 GW en opération aux États-Unis", a-t-elle rappelé.

"Il y avait beaucoup, beaucoup d'incertitudes sur le traitement qui serait donné à ces projets", a-t-elle souligné, mais avec cette nouvelle loi, "on a beaucoup plus de clarté".

"Le marché aux États-Unis reste évidemment très, très porteur", a-t-elle poursuivi. "Les projections de demande d'électricité sont absolument massives et aujourd'hui, il n'y a pas de scénarios (...) sans une grande partie de projets renouvelables", notamment en raison du fort développement des centres de données dans le pays.

Le groupe table sur un résultat net récurrent - qui exclut des coûts de restructuration et la variation de la valeur de ses contrats de couverture - "entre 4,4 et 5,0 milliards d'euros" en 2025.

Engie vise par ailleurs un Ebit hors nucléaire "dans une fourchette indicative de 8,0 à 9,0 milliards d'euros" en 2025.

"Comme prévu, l'Ebit hors nucléaire va atteindre son point bas cette année et le second semestre 2025 sera en hausse par rapport à 2024", a indiqué Catherine MacGregor.

Le bénéfice net en données publiées s'établit à 2,9 milliards d'euros au premier semestre, en hausse de 50%, en raison d'un impact moindre de la variation de la valeur de ses contrats de couverture.

Le chiffre d'affaires a atteint 38,1 milliards d'euros au premier semestre, en croissance de 1,4%.

Engie disposait d'une capacité totale renouvelables et de stockage de 52,7 gigawatts (GW) à fin juin 2025, en hausse de 1,9 GW par rapport à fin 2024. A cela s'ajoutent 95 projets en cours de construction qui représentent une capacité totale de près de 8 GW.

Le groupe dispose d'un portefeuille de projets renouvelables et de batteries en croissance qui atteint 118 GW à fin juin 2025, soit 3 GW de plus qu'à fin décembre 2024.


ArcelorMittal: les taxes douanières américaines érodent la rentabilité au premier semestre

La cokerie d'ArcelorMittal Bremen sur le site de Bottrop est photographiée depuis la plate-forme d'observation Tetraeder à Bottrop, dans l'ouest de l'Allemagne, le 21 juillet 2025. (AFP)
La cokerie d'ArcelorMittal Bremen sur le site de Bottrop est photographiée depuis la plate-forme d'observation Tetraeder à Bottrop, dans l'ouest de l'Allemagne, le 21 juillet 2025. (AFP)
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  • ArcelorMittal a vu sa rentabilité érodée au premier semestre par les taxes douanières de Donald Trump sur les importations d'acier depuis le Canada ou le Mexiqu
  • ArcelorMittal espère la mise en place effective de mesures de soutien à l'acier en Europe d'ici à la fin de l'année

PARIS: ArcelorMittal, qui a vu sa rentabilité érodée au premier semestre par les taxes douanières de Donald Trump sur les importations d'acier depuis le Canada ou le Mexique, espère la mise en place effective de mesures de soutien à l'acier en Europe d'ici à la fin de l'année.

Malgré un résultat net en hausse de 39% au premier semestre 2025, à 2,6 milliards de dollars, le bénéfice avant intérêt, impôt, dépréciation et amortissement (Ebitda) du deuxième fabricant d'acier mondial a reculé de 10%, à 3,4 milliards de dollars, notamment après l'application de droits de douane de 50% sur l'acier importé aux Etats-Unis depuis le Canada et le Mexique à partir du 4 juin, a expliqué le groupe dans un communiqué jeudi.

Le chiffre d'affaires a aussi pâti du recul de 7,5% des prix moyens de l'acier dans le monde: les ventes se sont amoindries de 5,5%, à 30,72 milliards de dollars au premier semestre.

Jeudi à la Bourse de Paris, après ces annonces, le titre ArcelorMittal a terminé la séance en recul de 2,58%, à 27,52 euros.

Le directeur général du groupe, Aditya Mittal, s'est félicité de la reprise à 100% du site de Calvert aux Etats-Unis, qui devient un site d'acier bas carbone grâce à la construction d'un nouveau four à arc électrique.

En Europe, les tendances à l'accroissement des dépenses publiques sur la défense et les infrastructures "sont un encouragement pour l'industrie de l'acier", a jugé M. Mittal.

Néanmoins, alors que le plan d'action annoncé en mars par la Commission européenne a lancé des "signaux clairs" pour défendre la production européenne d'acier, "nous attendons toujours la concrétisation des mesures de sauvegarde (ou quotas sur les importations d'acier en Europe, NDLR) du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières et sur les prix de l'énergie", a-t-il souligné.

A condition que ces mesures soient mises en place, le groupe prévoit d'investir 1,2 milliard d'euros pour un four à arc électrique sur son site français de Dunkerque (Nord), a-t-il rappelé.

Au total, ArcelorMittal en exploite 29 dans le monde, pour une capacité de production de 21,5 millions de tonnes d'acier recyclé par an, qui augmentera à 23,4 millions de tonnes en 2026 après la mise en service des deux sites espagnols de Gijon et Sestao.


Les bénéfices du CAC 40 en baisse sur fond de guerre commerciale

Cette photographie montre les informations financières de l'indice CAC40 (en bas à gauche), l'indice français qui suit les 40 plus grandes valeurs françaises, affichées sur un immeuble de bureaux dans le quartier financier de La Défense à Paris, le 7 avril 2025. (AFP)
Cette photographie montre les informations financières de l'indice CAC40 (en bas à gauche), l'indice français qui suit les 40 plus grandes valeurs françaises, affichées sur un immeuble de bureaux dans le quartier financier de La Défense à Paris, le 7 avril 2025. (AFP)
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  • Les disparités sont fortes au premier semestre pour les entreprises du CAC 40, qui ont globalement vu leurs bénéfices nets reculer sur fond de guerre commerciale
  • Pour les 37 entreprises sur 40 qui ont publié leurs résultats semestriels jusqu'à jeudi soir inclus, le bénéfice net cumulé tombe à 45 milliards d'euros

PARIS: Automobile et luxe à la peine, aérien, défense et industrie en progression: les disparités sont fortes au premier semestre pour les entreprises du CAC 40, qui ont globalement vu leurs bénéfices nets reculer sur fond de guerre commerciale, d'après un décompte réalisé jeudi par l'AFP.

Pour les 37 entreprises sur 40 qui ont publié leurs résultats semestriels jusqu'à jeudi soir inclus, le bénéfice net cumulé tombe à 45 milliards d'euros, en baisse de 32% par rapport au premier semestre 2024 pour ces mêmes entreprises.

Cette somme des bénéfices nets part du groupe ne prend pas en compte d'éventuels résultats ajustés publiés par les entreprises et exclut Pernod Ricard, dont l'exercice comptable est décalé et donc pas comparable.

Le chiffre d'affaires cumulé est de 725 milliards d'euros, en légère baisse de près de 2%.

La première moitié de 2025 a été marquée par l'incertitude sur les droits de douane imposés par Donald Trump sur les produits européens, et a vu l'euro s'apprécier fortement par rapport à plusieurs devises, notamment face au dollar.

"C'est plutôt l'incertitude qui a pesé" avec le risque "qu'il y ait une guerre commerciale", souligne auprès de l'AFP Lionel Melka, gérant à Swann Capital.

Mais "globalement, (...) les résultats sont plutôt solides", avec, d'un côté, "les secteurs où les attentes étaient basses" comme le luxe ou la consommation, et, de l'autre, "les secteurs qui vont bien — défense, banque — là c'est bon comme prévu".

- Les banques résilientes -

Ce semestre "reste décevant", notamment en comparaison avec la situation américaine, juge pour sa part Christopher Dembik, conseiller en investissement pour Pictet AM: "il y a ce décrochage français et européen qui est perceptible".

D'autre part, "en début d'année, vous aviez un enthousiasme qui était indéniablement exagéré sur les actions européennes. (...) La réalité c'est qu'on n'est pas sur une période de résultats qui est mirobolante", ajoute-t-il.

Les entreprises de l'aérien et de la défense tirent leur épingle du jeu, portées par les tensions géopolitiques: Airbus a vu ses bénéfices bondir de 85%, Safran de 11%.

Les banques s'en sortent bien également et "sont sur des bonnes dynamiques depuis déjà deux, trois ans", relève Christopher Dembik.

Ensemble, BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale réalisent au total 13,5 milliards d'euros de bénéfices, une hausse de 12%.

En face, le secteur automobile se casse la figure. Renault, notamment, enregistre une lourde perte de plus de 11,2 milliards d'euros, due à l'évolution comptable du traitement de son partenaire japonais Nissan et ses mauvais résultats.

Son concurrent Stellantis a lui publié une lourde perte nette de 2,3 milliards d'euros au premier semestre et son nouveau directeur général, l'Italien Antonio Filosa, a prévenu qu'il faudrait prendre des "décisions difficiles" pour "accélérer" fin 2025.

Le luxe a également souffert, avec un bénéfice net en chute de 46% pour Kering (Gucci, Yves Saint Laurent, Balenciaga, ...) et de 22% pour LVMH (Louis Vuitton, Dior, Celine...).

Le plus gros bénéfice revient d'ailleurs à BNP Paribas, qui vole la vedette à TotalEnergies et LVMH, duo en tête au premier semestre 2024.

- Risque de taux de change -

L'incertitude reste forte pour les troisième et quatrième trimestres, en raison notamment de la force de l'euro qui devrait peser sur les entreprises françaises.

Christopher Dembik table plutôt sur "un risque de taux de change, qu'un risque de droits de douane", et cela "va beaucoup plus se matérialiser dans les résultats à venir", dans les investissements, les importations, etc.

Concernant les droits de douane, malgré les questions en suspens, les entreprises avaient anticipé, "on savait que ce serait un tarif douanier important, donc elles avaient quand même prévu les choses", ajoute l'analyste.

Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont mis fin à l'attente dimanche, en annonçant un accord prévoyant que les produits européens exportés aux États-Unis soient taxés à 15%.