Rénovation d'Al-Fouta: le quartier historique de Riyad s'offre un lifting

D’après les experts, les réparations redonneront aux bâtiments, qui en ont grandement besoin, leur gloire d'antan: le projet contribuera de manière significative à la préservation de la culture saoudienne. (Photo Fournie)
D’après les experts, les réparations redonneront aux bâtiments, qui en ont grandement besoin, leur gloire d'antan: le projet contribuera de manière significative à la préservation de la culture saoudienne. (Photo Fournie)
D’après les experts, les réparations redonneront aux bâtiments, qui en ont grandement besoin, leur gloire d'antan: le projet contribuera de manière significative à la préservation de la culture saoudienne. (Photo Fournie)
D’après les experts, les réparations redonneront aux bâtiments, qui en ont grandement besoin, leur gloire d'antan: le projet contribuera de manière significative à la préservation de la culture saoudienne. (Photo Fournie)
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Publié le Mardi 15 septembre 2020

Rénovation d'Al-Fouta: le quartier historique de Riyad s'offre un lifting

  • Des quinze palais, sept dans le quartier ouest d'Al-Fouta datent de 1944, et trois dans l'est d'Al-Fouta datent de 1935 ; le projet restaurera également cinq palais royaux
  • Le processus de restauration répondra aux normes internationales de restauration des bâtiments historiques

RIYAD: Un projet majeur est sur le point de redonner leur splendeur à quinze anciens palais dans la capitale du Royaume.

Le programme s'inscrit dans le cadre de travaux de rénovation plus étendus dans les quartiers historiques du centre de Riyad, a annoncé dimanche le prince Badr ben Abdallah ben Farhan, ministre de la Culture et président de l'Autorité du patrimoine.

Géré par l’Autorité du patrimoine pour le ministère de la Culture, en partenariat avec la Commission royale pour Riyad et la municipalité, le projet s'inscrit dans la volonté du roi Salman de préserver le patrimoine saoudien, et relève de la direction du prince héritier Mohammed ben Salman.

Des quinze palais, sept dans le quartier ouest d'Al-Fouta datent de 1944, et trois dans l'est d'Al-Fouta datent de 1935. Le projet restaurera également cinq palais royaux: les palais du Roi Fahd, du Roi Abdallah, de la Princesse Haya benta  Abdelrahman, du Prince Sultan, et de la Princesse Al-Anoud dans les quartiers de Dhahira, Al-Fouta et Umm Salim.

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Le quartier d'Al-Fouta offre une atmosphère charmante et désuète qui transporte le visiteur dans une autre époque. On y trouve le plus ancien parc de Riyad, le parc Al-Fouta, et le Palais rouge. Ce lieu, qui a marqué l’histoire du pays, était un cadeau du père fondateur du Royaume, le roi Abdelaziz, au roi Saoud. Ce dernier en a fait un musée, inauguré au mois de mars 2019, ainsi que des mosquées et des bureaux gouvernementaux.

D’après les experts, les réparations redonneront aux bâtiments, qui en ont grandement besoin, leur splendeur d'antan. Rana Alkadi, spécialiste de l'architecture patrimoniale, précise que le projet contribuera de manière significative à la préservation de la culture saoudienne.

« Redonner vie au cœur du patrimoine de la ville de Riyad préservera son identité et renforcera ses liens culturels historiques avec le passé », affirme-t-elle.

Pour l’historien saoudien Majed al-Ahdal, cette rénovation est « une avancée décisive » tant le respect et la compréhension du passé sont importants pour apprécier pleinement l’avenir.

« Je dirais que l'avenir est ouvert à ceux qui connaissent bien leur passé, et utilisent les connaissances qu’offre le passé pour avancer avec confiance. Même si la rénovation de bâtiments peut sembler une entreprise purement esthétique en apparence, l'architecture est l'un des moyens les plus fondamentaux de mesurer le progrès urbain », explique-t-il.

« Ces palais ont été les témoins d'innombrables événements importants, et méritent donc pleinement de retrouver leur gloire d'antan. »

Le prince Badr a exprimé sa gratitude pour le soutien apporté par le roi Salman et le prince héritier, Mohammed ben Salman, au secteur de la culture et du patrimoine.

Dans une déclaration de presse communiquée aujourd'hui, le ministre déclare que le processus de restauration répondra aux normes internationales de restauration des bâtiments historiques.

Les travaux, qui prévoient la restauration complète des bâtiments en deux phases sur vingt-quatre mois commenceront en janvier 2021 par une étude complète de tous les bâtiments patrimoniaux d'importance, dans le centre de Riyad.

Le projet a pour objectif de préserver les bâtiments patrimoniaux d'importance architecturale et historique, et de les transformer en une ressource économique, sociale, culturelle et touristique, qui réaffirme leur identité culturelle dans le contexte de l'histoire de Riyad.

Les efforts du ministère pour préserver le patrimoine architectural saoudien se sont considérablement accrus au cours de l’année écoulée.

Jeudi, le prince Badr a annoncé dans un tweet que « l’Arabie saoudite ayant déjà été membre du Conseil exécutif de l’Unesco et du Comité du patrimoine mondial, le Royaume a été élu membre du Comité du patrimoine culturel immatériel par les autres État membres. »

En 2019, Arab News a signalé que 50 millions de riyals saoudiens (13,33 millions de dollars) avaient été promis par le prince héritier, Mohammed ben Salman, pour soutenir la restauration du quartier historique d'Al-Balad à Djeddah, un site du patrimoine culturel de l'Unesco.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La réalisatrice marocaine Asmae El-Moudir rejoint le jury Un Certain Regard à Cannes

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
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  • Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement
  • Un Certain Regard met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents

DUBAÏ: Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement, qui se tiendra du 14 au 25 mai.

Elle sera accompagnée de la scénariste et réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré, de l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et du critique de cinéma, réalisateur et écrivain américain Todd McCarthy.

Xavier Dolan sera le président du jury Un Certain Regard.

L'équipe supervisera l'attribution des prix de la section Un Certain Regard, qui met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents, à partir d'une sélection de 18 œuvres, dont huit premiers films.

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges », acclamé par la critique.

Le film a remporté les honneurs de la section Un Certain Regard, ainsi que le prestigieux prix L'œil d'Or du meilleur documentaire au festival de 2023. Le film explore le parcours personnel de la réalisatrice, élucidant les mystères de l'histoire de sa famille avec pour toile de fond les émeutes du pain de 1981 à Casablanca.

Asmae El-Moudir n'est pas la seule Arabe à rejoindre l'équipe de Cannes. 

L'actrice maroco-belge Lubna Azabal a été nommée cette semaine présidente du jury des courts-métrages et de La Cinef lors du festival. Les prix La Cinef sont la sélection du festival dédiée aux écoles de cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com