Comment la politique d'ouverture de Sadate a intégré l’Égypte aux économies développées

Anouar el-Sadate a rompu de manière décisive avec le modèle étatiste d'influence soviétique de son prédécesseur Nasser en introduisant la politique de la porte ouverte. (Photo, fournie)
Anouar el-Sadate a rompu de manière décisive avec le modèle étatiste d'influence soviétique de son prédécesseur Nasser en introduisant la politique de la porte ouverte. (Photo, fournie)
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Publié le Mercredi 06 octobre 2021

Comment la politique d'ouverture de Sadate a intégré l’Égypte aux économies développées

  • La politique de l’infitah rompt avec le modèle centralisé d’influence soviétique de son prédécesseur, Gamal Abdel Nasser
  • L’économie est soutenue par une aide financière accrue en provenance des États-Unis, les revenus du canal de Suez et le secteur touristique naissant en Égypte

LONDRES : En 1973, pendant l’hiver, Anouar el-Sadate se prélasse au soleil. À l’époque, il est «batal al-oubour» – le «héros de la traversée». La guerre de 1973 contre Israël est un énorme coup de propagande réussi, même si la réalité est différente de ce qui est dit dans les médias égyptiens.  

Après des années de planification, l’armée égyptienne réussit à traverser le canal de Suez, prenant l’armée israélienne au dépourvu. La fierté nationale est restaurée et les Égyptiens donnent un nouveau surnom à El-Sadate. 

Cependant, à l’échelle locale, la situation économique est le vrai problème auquel fait face Anouar El-Sadate. Les attentes de la population égyptienne sont élevées après la victoire militaire; la confrontation avec Israël ne peut plus servir d’excuse à toutes les privations qu’elle subit. 

Après la défaite de l’Égypte en 1967 – soit six ans plus tôt – le pays est presque en faillite. La guerre a porté un coup dur à l’industrie. L’inflation et la dette extérieure sont toutes deux élevées. 

Au cours de ses quatorze années au pouvoir, le prédécesseur d’El-Sadate, Gamal Abdel Nasser, a réussi à courtiser l’Union soviétique et à obtenir son soutien. 

Ensemble, Nasser et les Russes construisent le deuxième barrage d’Assouan, un projet destiné à mener l’Égypte sur la double voie du développement industriel et agricole. 

Les ambitions ne sont cependant pas pleinement réalisées. Au cours des premières années, le projet de barrage rencontre des problèmes de démarrage. Les terres situées en aval du barrage sont affectées par une augmentation de la salinité et des problèmes d’engorgement. 

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Après la défaite de l’Égypte en 1967 – soit six ans plus tôt – le pays est presque en faillite. La guerre a porté un coup dur à l’industrie. L’inflation et la dette extérieure sont toutes deux élevées (Photo, fournie)

Lorsqu’El-Sadate prend le pouvoir après la mort de Nasser en 1970, l’économie est toujours gérée en fonction des exigences des planificateurs centraux. 

Les prix des produits de base sont contrôlés et les investissements dans les projets sont imposés de manière centralisée, ce qui entraîne des pénuries et un gaspillage généralisés. 

La population jeune de l’Égypte s’élève à 34,5 millions de personnes, avec un taux de croissance de l’ordre de 2,5 %. 

L’économie est entravée par de faibles niveaux de productivité, une absence d’éducation de qualité et un manque conséquent de travailleurs qualifiés. On indique aux agriculteurs ce qu’ils doivent planter. Dans la terminologie d’aujourd’hui, les indicateurs de prix ne sont pas efficaces. 

D’autres problèmes persistent. Nasser a mis en place un énorme secteur public et une économie d’État réglementée à outrance, imitant l’Union soviétique. 

Il avait ouvert l’enseignement supérieur à tous et garanti un emploi à chaque diplômé sans trop se soucier de la qualité ou de la pertinence de la formation. 

Une fois leur diplôme universitaire en main, les Égyptiens se tournent en grande partie vers les ministères, les municipalités et les entreprises contrôlées par l’État où la sécurité d’emploi est garantie. Il en résulte alors de faibles niveaux de productivité avec une tendance à entraver l’innovation et l’entrepreneuriat. 

Nasser a également orchestré l’émigration de grandes communautés d’artisans et de petits commerçants italiens et grecs qu’on appelle les moutamasriyoun (les «égyptianisés»). 

Si les réformes des années 1950 ont brisé le pouvoir des grands propriétaires, ces acteurs moins importants ont été aliénés par l’État qui s’emparait de leurs biens. 

Entre 1962 et 1964, par exemple, toutes les terres appartenant à des étrangers sont expropriées. L’intégralité de la communauté juive fuit le pays dans les années 1950. 

Le bilan de l’exode: un effondrement des services municipaux, entre autres, et une pénurie de travailleurs qualifiés dans le secteur public et les services d’utilité publique comme l’approvisionnement en électricité. 

El-Sadate n’a jamais eu peur du défi. Il aimait faire face aux situations difficiles. Il a travaillé comme espion pour les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale contre les Britanniques, puis comme vice-président de Nasser. Il décidé de rompre avec son prédécesseur en rouvrant l’Égypte aux investissements étrangers. 

C’est l’infitah ou «l’ouverture». Il s’agit d’un ensemble de mesures de libéralisation liées à un certain assouplissement politique. 

La politique rejette les liens étroits avec l’Union soviétique et établit des relations plus solides avec les États-Unis et les États de la péninsule Arabique. Cette politique suppose également une séparation entre l’armée et l’économie. 

Après la mort de Nasser, El-Sadate préfigure les réformes avec un plan d’action nationale en 1971. En 1972, il expulse des milliers de conseillers militaires soviétiques. 

En 1974, il promulgue une nouvelle réglementation sur les investissements intitulée «Loi 43». Les tarifs sont revus à la baisse et les banques étrangères sont encouragées à revenir au pays. El-Sadate annule certaines confiscations de propriétés privées. 

 

 En chiffres  

  • Les importations alimentaires égyptiennes dépassent les exportations de trois milliards de dollars en 1981. 
  • La part des capitaux étrangers dans le financement des projets publics est de 90 %. 

L’objectif principal de la nouvelle loi est d’attirer des capitaux arabes et étrangers. Dans ce but, il crée une nouvelle organisation, l’Autorité générale pour l’investissement et les zones franches, sous l’égide du ministère de l'Économie. 

Selon le livre The Experience of Foreign Investment Under Infitah de Hadi Salehi Esfahani, la loi prévoit des incitations et comprend une promesse de s’abstenir de nationaliser et de confisquer le capital investi, sauf au moyen de procédures judiciaires. Elle exempte les investisseurs d’un certain nombre de règlements sur le travail; elle accorde une exonération de cinq à huit ans des impôts sur les bénéfices; elle octroie un report de paiement des droits de douane et autorise l’importation sans permis. 

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En 1973, pendant l’hiver, Anouar el-Sadate se prélasse au soleil. À l’époque, il est «batal al-oubour» – le «héros de la traversée» (Photo, fournie)

Les résultats sont inégaux mais l’économie égyptienne est à la hausse. Selon Egypt's Development in the Seventies, de Henry Bruton, les investissements privés en vertu de la Loi 43 étaient lents au début, et n’ont atteint les 6,6 millions de dollars (soit 5,7 millions d’euros) qu’en 1979. Les investissements étaient fortement concentrés dans des secteurs comme les banques, les bureaux de conseil, la restauration rapide et la construction. 

Cependant, les taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) ont atteint 8 à 10 % par an pendant les années 1970 et la balance des paiements était avantageuse. Les rendements du coton et du riz ont largement augmenté. 

Vers la fin de la décennie, l’Égypte connaît une croissance considérable grâce à un flux relativement soudain de devises lorsque d’importants gisements de pétrole et de gaz sont mis en service et monétisés. 

L’économie est également soutenue par une aide financière accrue en provenance des États-Unis, les revenus du canal de Suez et le secteur touristique naissant en Égypte. Le canal a été fermé en 1967 mais El-Sadate le rouvre en 1975. Les revenus des navires passant par le canal commencent à affluer vers l’État égyptien. 

Les pays du Golfe recrutent une main-d’œuvre égyptienne à mesure que leurs réserves de pétrole et de gaz se développent. Pour El-Sadate, c’est une arme à double tranchant. 

De nombreux Égyptiens qualifiés et instruits décident de quitter le pays pour bénéficier de salaires plus élevés dans les pays du Golfe et ailleurs. Le point positif est qu’ils commencent à envoyer des fonds au pays, comme ils le font toujours aujourd'hui. 

Les fonds envoyés par les expatriés passent de zéro en 1971 à plus de 2,2 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros) en 1979, selon les chiffres officiels, mais sont probablement plus élevés si l’on tient également compte des transferts informels. 

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Lorsqu’El-Sadate prend le pouvoir après la mort de Nasser en 1970, l’économie est toujours gérée en fonction des exigences des planificateurs centraux (Photo, fournie)

Ces fonds, combinés aux revenus pétroliers et gaziers, aux revenus du canal de Suez et aux recettes du tourisme augmentent les réserves de change à 2,5 milliards de dollars (2,1 milliards d’euros) en 1980, contre moins de 0,5 milliard de dollars (0,4 milliard d’euros) en 1972. 

Cependant, le déficit budgétaire gonfle, l’inflation grimpe en flèche, les importations augmentent de façon spectaculaire et les disparités de revenus s’accroissent. Les dépenses militaires demeurent un lourd fardeau. 

En 1977, la Banque centrale commence à imprimer des billets de 20 livres égyptiennes. En 1979, la livre est dévaluée avant de perdre près de la moitié de sa valeur. Elle se retrouve pour la première fois en dessous de la parité avec la livre sterling. 

De plus, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) mettent fin aux subventions sur les produits alimentaires de base – une cause majeure des déficits budgétaires persistants. 

En 1977, El-Sadate annonce une hausse des prix de la farine, du riz et de l’huile de cuisson à la demande de la Banque mondiale. Il en résulte de grosses émeutes provoquées par les Égyptiens pauvres. 

La plupart des grandes villes égyptiennes sont frappées par la violence. Plus de soixante-dix personnes trouvent la mort. La peur de provoquer des émeutes similaires règne depuis au sein des classes dirigeantes en Égypte.  

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com