Les milices pro-Iran menacent d'une réponse «très brutale» après la frappe sur Palmyre

Vue aérienne de la ville de Palmyre, dans la province centrale de Homs en Syrie. (Photo, AFP/Archives)
Vue aérienne de la ville de Palmyre, dans la province centrale de Homs en Syrie. (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Vendredi 15 octobre 2021

Les milices pro-Iran menacent d'une réponse «très brutale» après la frappe sur Palmyre

  • Des missiles israéliens ont survolé l'espace aérien jordanien au-dessus des forces américaines, affirme Damas
  • Au début du mois dernier, le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a accusé Téhéran de fournir aux milices étrangères un entraînement aux drones dans une base aérienne en Iran

AMMAN: Les forces soutenues par l'Iran en Syrie ont déclaré jeudi qu'elles répondraient avec force à la frappe israélienne sur la région syrienne de Palmyre, dans la province de Homs, mercredi soir, la deuxième en une semaine.

Le ministère syrien de la Défense a déclaré dans un communiqué qu'un soldat avait été tué dans l'attaque qui a eu lieu à 23h34 (20h34 GMT), et qui a visé une tour de communication, causant ainsi quelques pertes matérielles.

Israël a gardé le silence sur ces frappes survenues quelques jours après que Damas ait signalé que ses défenses aériennes avaient intercepté une attaque de missiles israéliens au-dessus de la campagne de Homs, blessant six soldats syriens et causant des dégâts matériels.

Les missiles israéliens ont survolé l'espace aérien jordanien au-dessus des forces américaines basées dans la région de Tanf, à la frontière syro-irakienne, selon le communiqué du ministère syrien.

Les dernières frappes s’inscrivent dans le cadre d'une escalade de ce qui a été un conflit de faible intensité ces dernières années, au cours duquel des centaines de raids israéliens ont été menés dans le but de ralentir l'enracinement croissant de l'Iran en Syrie, selon des experts militaires israéliens et régionaux.

Les forces soutenues par Téhéran, dont le Hezbollah libanais, ont établi leur présence depuis leur déploiement pour aider le président Bachar al-Assad dans le conflit syrien qui a éclaté en 2011.

Une déclaration de la soi-disant salle des opérations des alliés d'Assad soutenus par l’Iran a déclaré que la réponse à la frappe serait «très cruelle», ajoutant que les pertes auraient été bien plus importantes si ses forces n'avaient pas été bien réparties dans la zone désertique.

«À la suite de cette attaque, de nombreux martyrs et blessés de nos frères moudjahidines sont tombés», a indiqué le communiqué sans donner plus de détails.

«Nous décidé de répondre à cette attaque afin de venger les martyrs et le sang des blessés, et notre riposte sera très brutale», a déclaré le communiqué publié sur les organes de presse pro-Iran dont Reuters a vérifié l’authenticité.

Une source militaire de haut rang qui a requis l'anonymat a révélé que les frappes ont notamment touché la base aérienne T4 où les milices soutenues par l'Iran ont lancé des frappes de drones ces derniers mois contre des bases américaines dans le nord de la Syrie.

La même source a signalé que des drones non identifiés, vraisemblablement israéliens, ont également attaqué cette semaine des bases soutenues par Téhéran dans la province orientale de Deir Ezzor, le long de la frontière irakienne. Frappant ainsi une route d'approvisionnement stratégique pour les milices soutenues par l'Iran qui envoient régulièrement des renforts en Syrie depuis l’Irak.

Au début du mois dernier, le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a accusé Téhéran de fournir aux milices étrangères un entraînement aux drones dans une base aérienne en Iran.

Selon deux sources militaires proches de l'affaire, le site touché mercredi se trouve à proximité d'une installation secrète que Téhéran utilisait pour transférer du «savoir-faire» en matière de technologie des drones.

La zone de Palmyre où les frappes ont été menées est proche d'une importante concentration de bases russes et où ses troupes ont mené ces derniers jours des manœuvres militaires avec les troupes syriennes, selon des experts militaires.

Israël exige que les forces iraniennes et celles soutenues par Téhéran soient tenues à l'écart de sa frontière et, de façon plus générale, qu’elles soient entièrement retirées de Syrie.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com